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- l'Abbaye
Enfin, en (1947), une association se crée pour sauvegarder les bâtiments subsistants. L'année suivante, I siècle après le placement de la tour Saint Nicolas sur la liste des Monuments Historiques de (1840), les ruines de l'Abbaye sont classées au titre des Monuments Historiques par arrêté du 30 Janvier (1948). A Cormeilles en Parisis, une Communauté Bénédictine Olivétaine, engagée dans le "Mouvement œcuménique", a désiré s'enraciner dans un lieu où les Anglicans venaient communier dans le souvenir de Lanfranc et d'Anselme. L'Etat prit à sa charge les travaux indispensables de restauration et de mise dans un état minimum d'habitabilité, puis loua les bâtiments à l'association qui les mit aussitôt à la disposition des Moines. Pierre Mendès France, alors "Président du Conseil Général et Parlementaire", a joué un rôle capital dans la renaissance du Bec. Une nouvelle époque s'ouvre alors qui voit la Restauration de la vie Monastique au Bec et une lente mais régulière remise en état de l'Abbaye désormais rendue à sa destination 1ère . En (1948), la vie Monastique reprend à l’Abbaye du Bec.
- la Bibliothèque actuelle
Il y a peu ou pas de continuité entre la Bibliothèque de l'Abbaye sous l'Ancien Régime et celle que la Communauté s’efforce de reconstituer depuis (1947 et l'arrivée des Moines avec leur Bibliothèque. L'histoire de la Bibliothèque du (Bec se découpe en 4 tranches Chronologiques :
* la Bibliothèque Médiévale, telle qu’elle a pu se constituer dès les origines sous l’impulsion de Lanfranc, d’Anselme et de leurs successeurs.
* la Bibliothèque Mauriste, héritière de ce passé, mais qui va connaître un nouvel essor grâce à la tradition intellectuelle de cette Congrégation et au développement du livre imprimé.
* la Période Révolutionnaire et post révolutionnaire où la bibliothèque sera pillée et dispersée.
* la Bibliothèque actuelle enfin qui, depuis la Restauration de l’Abbaye en (1947, mais surtout depuis (1979), connaît un fort développement.
En (1991, la Communauté commence l'informatisation du Catalogue. En (2006), cette tâche est bien avancée, puisque la base Bibliographique comporte environ 50.000 Notices et s’enrichit régulièrement. Depuis (1983), les acquisitions de livres ont connu un rythme soutenu. Le fonds a pour ainsi dire doublé, atteignant en (2010) environ 90.000 Volumes.
- l'Architecture
L'abbaye présente un intérêt Architectural reconnu par l'Etat Français. En effet, la tour Saint Nicolas est placée sur la 1ère liste de la commission de classement des Monuments Historiques de (1840. Un arrêté en date du 24 Février (1928) complète cette 1ère action et permet l'inscription de l'Ancienne Abbaye au titre Monuments Historiques, arrêté annulé et remplacé par un classement de l’abbaye au titre des Monuments Historiques le 30 Janvier (1948). Cette protection est complétée par le classement du 2 Octobre (1963), qui l'élargit la protection à l'ancien Logis Abbatial, "façades et toitures, sol du jardin et ancienne porte de l'abbaye". Enfin, les choses sont unifiées par arrêté du 15 Décembre (2008), où l'ancienne Abbaye N.D.du Bec est classée en totalité au titre des Monuments Historiques. Cela concerne l'Enclos Monastique avec le sol de nombreuses parcelles, les murs d'enceinte et les bâtiments monastiques, bûcher inclus, dans leur totalité, mais aussi l'ensemble du Réseau Hydraulique, y compris les Captages et le grand Aqueduc canalisant le Bec.
- la Tour Saint Nicolas
Au 1er abord, se dégage de l'ensemble la Tour Saint Nicolas qui domine les magnifiques bâtiments Monastiques édifiés initialement entre (1644) et (1666) et réaménagés au (XVIIIème siècle). Construite dans la 2ème moitié du (XVème siècle) elle servait de Clocher afin que les 4 Grosses Cloches qu'elle renfermait n'ébranlent pas les tours du portail de l'Abbatiale quand elles sonnaient à la volée. C'est une construction carrée de plus de 11 mètres de côté, de style Anglo Normand. Jusqu'en (1810), elle était surmontée d'une flèche de 15 mètres de haut qui fut anéantie par un incendie. Les cloches ont été détruites à la Révolution. Chaque angle possède un contrefort surmonté de 2 statues monumentales représentant Sainte Marie, Saint Benoît, Saint Nicolas, Saint Jean, Saint Michel, Saint Jacques, Saint Louis et Saint André. Sur la face Occidentale, est inscrit en latin : " Marie, Sauveur du monde prends pitié , Jésus Christ est fils de Dieu", et sur la face Est, "Jésus est fils de Dieu."
- le Cloître
L'ancien Cloître du (XIIIème siècle) ayant été détruit, le Cloître actuel a été construit au milieu du (XVIIème siècle). Ici, comme ailleurs à cette époque, l'influence Italienne se fait sentir. C'est l'ordre Toscan qui Prédomine, avec des arcades en plein cintre à archivoltes moulurées. Les voutes d'arêtes qui couvrent le cloître sont soulignées par des moulurations imitant la voûte d'Ogive. Les clefs de voutes circulaires et saillantes, toutes différentes les unes des autres, sont ornées de feuillages et de rosaces. Les arcades retombent sur des impostes de piles, de section carrée, renforcées de pilastres saillants se terminant à leur sommet par une console sculptée de feuilles d'acanthe de style Corinthien surmontée d'une Corniche Moulurée.
- les Bâtiments Conventuels
Ces bâtiments reconstruits au milieu du (XVIIIème siècle) par les Moines de la Congrégation de Saint Maur sont de style Régence. L'église Abbatiale actuelle, située dans l'ancien Réfectoire et dédicacée en (1969) par Anthony Caillot, évêque d’Evreux, est perpendiculaire au ruisseau du Bec, l'ensemble de l'aile mesurant 75 mètres. Puis, à angle droit, l'aile du Réfectoire actuel s'étend sur 66 mètres. Ensuite, à l'extrémité Sud, toujours à angle droit s'élève un 1er Pavillon, avec un balcon devant la fenêtre du centre, abritant au 2ème étage l'Infirmerie actuelle, enfin, à nouveau à angle droit un dernier pavillon orienté Ouest–Est qui était l'ancienne Infirmerie.
- l'Escalier des Matines
Les 6 escaliers du (XVIIIème siècle) permettent l'accès aux étages. Ces escaliers méritent d'être cités car leur construction leur confère une remarquable impression de légèreté. En effet, les marches ne paraissent être portées que d'un côté par le mur, leurs extrémités intérieures semblent flotter dans l'espace. Bien entendu, il ne s'agit que d'une impression, car, en réalité, le poids de l'escalier, des marches et de leur charge est appliqué sur la partie extérieure des marches sur laquelle est fixée la rampe, limon, et par la taille particulière des pierres, cet effort est transmis de proche en proche jusqu'au 1er Palier qui est, de fait, d'une masse Impressionnante.
- la Communauté Actuelle
Le Fondateur, Emmanuel André, Curé de Campagne, a créé une petite communauté Monastique dans son Presbytère de Mesnil Saint Loup, dans les années (1860). Après plusieurs essais infructueux d’affiliation, à Solesmes, puis à la Pierre qui Vire, il s’est rattaché à la Congrégation de Sainte Marie de Mont Olivet, une réforme Bénédictine du (XIVème siècle), en Italie, menée par le bienheureux Bernardo Tolomei. Par admiration pour Bernard de Clairvaux dont il a pris le Prénom, et par dévotion à la Vierge, Bernardo Tolomei a voulu que les Moines de sa fondation soient "blancs", c'est ainsi qu'au Bec Hellouin les Moines Bénédictins sont vêtus de Blanc. En (1925), la tradition des Oblates Moniales de Sainte Françoise Romaine a été reprise en lien avec la Communauté des Frères. Les Soeurs habitaient alors Cormeilles en Parisis. De leur côté, c'est en (1938) que les Frères du Mesnil, avec leur Prieur, Dom Paul Grammont, arrivent à Cormeilles et ouvrent une Maison d’Etude. Après la guerre, les 2 Communautés de Cormeilles ont cherché un lieu plus vaste et à l’écart, pour vivre de façon plus régulière leur Charisme Propre. Elles sont arrivées au Bec en (1948), sous Alphonse Paul Désiré Gaudron, évêque d'Evreux (1930)-(1964).
La Communauté actuelle se compose en Décembre (2008) de 15 Moines, plus un Père Ermite à Saint Evroult N.D.du Bois, près de la Trappe, et un autre retiré chez les Petites Soeurs des Pauvres, à Saint Servan. Cette Communauté, de la Congrégation de Mont Olivet, arrive en (1948) de Cormeilles en Parisis sous l'impulsion de Dom Paul Marie Grammont.
- Sainte-Françoise Romaine au Bec-Hellouin
A 2 kilomètres, le Monastère Sainte Françoise Romaine abrite des Soeurs, Oblates de l'Abbaye N.D.du Bec, qui viennent également de Cormeilles en Parisis. Elles ont rejoint les Moines dès (1949) après avoir construit leur Monastère, installées à proximité de l'Abbaye des Frères conformément à la tradition léguée à l'église par Sainte Françoise Romaine dès le (XVème siècle). Le Monastère des Soeurs a à sa tête une Prieure élue par la Communauté. Pour leur Profession Monastique les Soeurs Novices remettent leurs Voeux entre les mains de l'Abbé, à l'Abbaye. Egalement, les jours de fête et les Dimanches, les Soeurs se rendent à l'Abbaye pour participer aux Offices Majeurs, "messes, vêpres, vigiles". Dans la Tradition Bénédictine, l'Abbaye possède une Hôtellerie qui permet à ceux qui le souhaitent de faire Retraite quelques jours et accueille également plus longuement des jeunes gens qui voudraient partager la vie de la Communauté.
- Travail dans la Communauté
Le travail manuel, pratiqué en Silence, est fondamental dans la Vie Bénédictine. "Ora et labora", "prie et travaille", est une Devise traditionnelle de la vie Bénédictine. La communauté Monastique du Bec a développé un atelier de Faïences Artisanales qu'elle vend dans son magasin sur place ou en ligne. Cette activité Artisanale lui permet de subvenir à ses besoins. La vie en communauté nécessite aussi tout un ensemble de travaux de Maison, "cuisine, ménage, jardinage, lavage et repassage, couture, comptabilité, bricolage, infirmerie, porterie, accueil, etc". Ils sont répartis entre tous, du plus Jeune au plus Vieux, selon les possibilités de chacun. Le travail intellectuel y trouve également sa place.
- Vocation à l’Œcuménisme
En raison même de l'histoire de l'Abbaye du Bec, les Communautés de Moines et de Moniales se sont engagées dès leurs arrivées en (1948)–(1949) sur la voie de l'"Unité et du Dialogue entre les Différentes Confessions Chrétiennes". Les Communautés Monastiques du Bec ont suivi avec un intérêt passionné le déroulement du "Concile Vatican II" dont les travaux confortaient l'"Orientation Ecclésiologique, Liturgique et Œcuménique donnée par Dom Grammont". L'oecuménisme est l'un des plus grands soucis de l'Abbaye du Bec.
- Anglicanisme
Le Bec ayant donné à l'Eglise d'Angleterre 3 Archevêques de Cantorbéry, l'Anglicanisme y tient tout naturellement une place importante. La réciproque étant également vraie, très rapidement de nombreuses visites d'Anglais Catholiques, mais surtout Anglicans, amenèrent le développement de relations Amicales. C'est ainsi que l'Abbaye du Bec est un de ces lieux où "Anglicans et Catholiques Romains" peuvent se retrouver pour prier et apprendre à mieux se Connaître. La bibliothèque de l'Abbaye abrite, entre autres, 5.000 Ouvrages sur l'Anglicanisme provenant du dépôt de l'évêque John Graham. Lorsque le Pape Jean Paul II vint à la Cathédrale de Cantorbéry rencontrer l'Archevêque Robert Runcie en (1982), Dom Grammont et la Mère Prieure du Monastère Sainte Françoise Romaine eurent le privilège de partager ce grand moment de l'histoire de la Cathédrale. Les Communautés du Bec assistent aux évènements importants marquant la vie de la Communion Anglicane comme l'Intronisation des Archevêques ou les Conférences de Lambeth.
"Dans un horizon qui paraît sombre, le dialogue Anglican Catholique ménage toujours de grandes trouées de lumière. On se demande seulement si les Communautés Catholiques se sentent aussi engagées dans le dialogue que la Communion Anglicane. Peut on rêver d'une émulation spirituelle à tous les niveaux entre nos églises?".
- Relations avec la Cathédrale de Cantorbéry
Les relations entre l'Abbaye du Bec et la Cathédrale de Cantorbéry sont tout à fait privilégiées. On doit noter que les 5 derniers Archevêques de Cantorbéry sont venus en visite au Bec. Pour renforcer ces liens, les Communautés du Bec ont signé à la Pentecôte (2007) une Charte oecuménique avec le Chapitre de la Cathédrale de Cantorbéry. Elle stipule :
"Des liens existent entre le Bec et Cantorbéry depuis les (XIème siècle) et (XIIème siècle) : 3 Moines du Bec, à cette époque, sont devenus Archevêques de Cantorbéry : Lanfranc, Anselme et Théobald. Nous avons le désir d’approfondir cet héritage commun pour une meilleure connaissance mutuelle et un renforcement de nos liens spirituels.".
Nous nous engageons donc :
* à nous rendre visite tous les Ans dans la mesure du possible, une année au Bec, l’autre à Cantorbéry,
* à partager, d’une manière ou d’une autre, les grands Evènements de nos 2 Communautés,
* à nous accueillir en Frères et Soeurs dans le Christ,
* à prier chaque Jeudi pour l’unité des Chrétiens et pour chacune de nos 2 Communautés.
Elle est signée par Dom Paul Emmanuel Clénet, Abbé du Bec, et Mère Marie Placide Cazenave, Prieure des Moniales du Bec, pour l’Abbaye du Bec, et par Robert Willis, Doyen de Cantorbéry, pour le Chapitre de Cantorbéry.
- Orient et Orthodoxie
Les Communautés des Moniales du Monastère Sainte Françoise Romaine et des Moines de l'Abbaye du Bec entretiennent des liens étroits avec l'Orient et l'Orthodoxie à la suite de rencontres fortes et au travers de visites riches et nombreuses.
Liban
En (1954), à la suite de la demande du Prieur du Monastère de Kobé au Liban, la Communauté des Moniales du Monastère Sainte Françoise Romaine du Bec décide d'essaimer dans ce pays. C'est ainsi que la Communauté des Soeurs du Bec est présente au Liban de (1957) à (1962). Ces années de découverte de l'Orient "Eglise Maronite et Eglise Orthodoxe" font envisager à Mère Elisabeth de Wavrechin, Prieure du Monastère Sainte Françoise, la perspective d'une fondation à Jérusalem. Dom Grammont, Abbé du Bec, demande de laisser murir ce projet pendant le "Concile Vatican II" qui s'annonce, il réapparaîtra 15 ans plus tard avec la fondation des Monastères d'Abu et Gosh en (1976).
Les relations des Communautés du Bec avec les Orthodoxes concernent avec les différentes juridictions présentes en France, l'Archevêché Russe d'Europe Occidentale, dont la Cathédrale est à Paris, rue Daru, le patriarcat oecuménique dont la Cathédrale est à Paris, l'Archevêché Roumain. Les Archevêques "Russe, grec et roumain" ont rendu visite à l'Abbaye. Des rencontres Amicales ont lieu avec les Paroisses "Orientales Catholiques, Maronites et Melkites, Saint Julien le Pauvre à Paris".
- Rencontre avec le Monachisme Orthodoxe
En Août (1972), un des Frères du Bec accompagne un hôte de l'Abbaye au Mont Athos pour un Pèlerinage de 8 jours dans une douzaine de Monastères. Par la suite, cet hôte fait Profession Monastique au Bec. Le Père Nikodimos, un Hiéromoine Iconographe, vient le visiter en (1982) rendant ainsi plus étroits les liens de l'Abbaye avec l'Orthodoxie. Pendant l'hiver (1974)–(1975), l'Abbaye reçoit un ancien Higoumène Orthodoxe Serbe.
Roumanie
Dès (1967), le Monastère Sainte Françoise accueille une Moniale Roumaine du Monastère de Dealu.
En (1991, l'Abbaye accueille 2 Jeunes Séminaristes Orthodoxes, et à partir de (1994, ce sont des Séminaristes Gréco Catholiques de Transylvanie qui sont hébergés chaque été pendant plusieurs semaines. En (1995) et (1997), 2 Evêques Catholiques de rite Oriental visiteront le Bec.
- Protestantisme
Dès les 1ères années de la venue au Bec, l'Abbaye est entrée en relation avec les Paroisses de l'Eglise Réformée de France implantées dans la région Normande, surtout dans la vallée de la Seine "Rouen, Elbeuf, Le Havre, Dieppe, Evreux". Mais ce n'est que plus tardivement, dans les années (1970), qu'un véritable travail commun est entrepris. Foyers Mixtes Les Monastères du Bec ont accueilli, entre (1969) et (1975), un groupe de foyers Mixtes "Catholiques Protestants" pour une Réflexion sur les problèmes des Couples Mixtes. Dans le prolongement de cet accueil, des réunions de conseils Presbytéraux de Paroisses Réformées du "Havre, de Rouen et du Temple de l'Etoile" ont eu lieu Régulièrement au Monastère Sainte Françoise, célébrant la Sainte Cène dans l'Oratoire des Moniales. Des relations se sont développées également avec les Luthériens, plusieurs visites de la paroisse Suédoise de Paris, plusieurs Sessions sur l'oeuvre de Martin Luther. Le 19 Janvier (1984), Dom Grammont fut invîté à prêcher dans l'église Luthérienne des Billettes à Paris.
- Renouveau Charismatique
A partir de (1970), le renouveau Charismatique commence à se développer en France, d'abord parmi les Protestants Pentecôtistes et Evangéliques, puis parmi les Catholiques. L'Abbaye du Bec fut parmi les 1ers lieux d'ouverture à ce mouvement et un groupe de Prière oecuménique s'y réunit, en (2009) toutes les Semaines depuis (1973).
- Judaïsme
Dom Grammont avait ressenti l'importance du Peuple dans lequel les Chrétiens sont enracinés. A son instigation, Moines et Moniales du Bec, avec leurs amis Protestants, ont pris part à la découverte des communautés Juives vivant en France. Un groupe de dialogue "judéo chrétien" s'est réuni au Bec à plusieurs reprises. L'un des résultats les plus importants de ce travail fut la fondation du Monastère d'Abu Gosh en Israël, sur le site d'Emmaüs.
- Fondations
En (1976), l'Abbé Dom Paul Marie Grammont (†1989) a envoyé, coup sur coup, d'une part 3 Frères en Israël à Abu Gosh et d'autre part 1 un, puis 2 autres, à Mesnil Saint Loup, au diocèse de Troyes, relever le Monastère Notre Dame de la Sainte Espérance d’où vient la Communauté.
* En (1998), 5 Frères partent en Irlande du Nord et fondent le Monastère de la Sainte Croix à Rostrevor.
* Ces 3 Communautés sont aujourd’hui pleinement Autonomes, relevant, comme l'Abbaye du Bec, de la Congrégation Bénédictine de Sainte Marie de Mont Olivet.
* En (1999), le Monastère d'Abu Gosh fut Canoniquement érigé en Abbaye, sous le vocable de Sainte Marie de la Résurrection.
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