Glossaire -
Biographies Chronologie Photos - Fouilles![]() En (1881), M. Béné, maire de La Chalade, entouré de son conseil, décide que les restes des anciennes grisailles seraient
religieusement conservés et que les pièces fracturées ou perdues seraient remplacées par d'autres parfaitement identiques,
Au cours des travaux exécutés en (1927) pour la restauration des bas côtés, il fut trouvé sous un autel une caisse
contenant un très grand nombre de fragments des anciens vitraux du (XIVème siècle), déposés vraisemblablement avant la guerre et
semblables à ceux qui subsistent en partie dans quelques fenêtres. Ce sont des Grisailles qui datent de la construction de
l'édifice et sont extrêmement intéressantes comme disposition, comme dessin et comme qualité de verre.
Supposant que les Armoiries et les Grisailles sont de la même époque, les vitraux auraient pu être commandés entre (1307) et (1314) par Edouard 1er,
Comte de Bar, fils d'Henri III, qui détruisit l'abbaye de Beaulieu en (1297). Au début de la Des fouilles archéologiques ont été menées à partir de (1975) sur le site de l'antique verrerie de Pérupt, dépendant autrefois de l'abbaye de La Chalade. Elles ont fourni beaucoup de verre plat, de couleur verdâtre, de composition calco potassique, et aussi, en moindre quantité, de couleurs variées, obtenues parfois par doublage d'une mince épaisseur rouge ou bleue sur verre incolore. Certains fragments sont déjà découpés de formes géométriques pour montage sans plomb, quelques uns peints en Grisaille, hachures ou quadrillages. L'activité du four peut être datée du début du (XIIIème siècle) monnaies à la Quelques fragments récupérés récemment de l'un des trilobes du vitrail voisin de la porte d'entrée sont d'apparence plus ancienne, verre verdâtre terni par la corrosion, grisaille en quadrillé. Mais un examen approfondi révèle une imitation récente, verre sodique, corrosion très bien imitée par une pulvérisation de grisaille sur la face externe, procédé énergiquement réprouvé par Viollet le Duc, pourtant expert en imitations, et, gravé à la pointe sèche sur cette grisaille et normalement caché par les plombs, un repère de montage en écriture moderne? Le récent démontage d'un autel dans le transept Nord ayant découvert quelques mètres carrés de sol non carrelé, l'occasion
était belle de savoir ce qu'il y avait dessous. Une autorisation exceptionnelle de fouille archéologique fut obtenue pour
l'été (1992). On a constater que le pavage actuel n'est pas à plus de Quelques vestiges intéressants ont été récupérés, fragment d'os humain ?, brique en forme d'élément de colonnette, inconnue dans l'édifice actuel et, dans les q>15 centimètres de niveau supérieur, des fragments de vitraux. Ils diffèrent des vitraux actuels et ressemblent à ceux que M. Théron a conservés, verre à la soude, grisaille en dégradés, et peuvent appartenir aussi bien au (XVIIème siècle) qu'au (XIXème siècle). Aucun fragment d'apparence plus ancienne n'a été repéré. Mais la réfection du pavage au (XIXème siècle) peut les avoir fait disparaître. Ne pouvant démonter les vitraux pour les examiner en détail, on peu malgré tout, supposer que ceux du transept droit présentent encore de parties anciennes. Mais, mis à part l'intérêt archéologique, doit on se plaindre de réparations si bien faites qu'on les confond avec les originaux. En sortant, prendre à gauche et, dans le cimetière, contourner l'église pour voir le cloître et les bâtiments monastiques
propriété privée. Ces derniers, rachetés comme biens nationaux par un gentilhomme verrier, Bigault de Parfonrut, en (1791),
datent de la |