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- Abbaye Notre-Dame de Melleray
- Présentation
* Nom local : La Melleray.
* Diocèse : Diocèse de Nantes
* Fondation : 23 Juillet (1142)-(1817).
* Début construction : (1145)
* Fin construction : (1147)
* Dissolution : (1794)-(1817)
* Abbaye-mère : Pontron
* Lignée de : Cîteaux.
- Melleray.
* Abbayes filles.
- Bricquebec (1824).
- Mount Melleray (1833).
- Gethsemani (1848).
- Divielle (1869)-(1930).
* Congrégation : Cisterciens (1145)-(1794), Trappistes (1817).
* style : Roman, Cistercien.
* Protection : Classé Monument Historique (1984), (1993)
* Inscrit Monument Historique (1984).
- Situation.
* Pays : France
* Province : Duché de Bretagne
* Région : Pays de la Loire
* Département : Loire Atlantique
* Commune : La Meilleraye de Bretagne
- Historique
L'Abbaye N.D.de Melleray, appelée couramment Abbaye de Melleray, est une ancienne Abbaye Cistercienne fondée en (1142), par des Moines Cisterciens conduits par Foulques, Abbé de l'Abbaye N.D.de Pontron située en Anjou. La Melleray est à l'origine conçue comme une Abbaye Fille de l'Abbaye de Louroux. Le bâtiment est édifié sur un terrain donné par les Seigneurs de Moisdon et rattaché à l'Abbaye de Cîteaux en Bourgogne. L'installation est financée, entre (1142) et (1180), par les Seigneurs de Rougé, les Barons d'Ancenis et de Châteaubriant. Alors Duché indépendant, dans le pays de la Mée, au sein du Pays Nantais. Elle est implantée dans la Paroisse d'Auverné, au lieu dit Vieux Melleray, dans un lieu à défricher. L'endroit où est installée l'Abbaye est appelé "Coteau de Fer", ligne de partage des eaux entre le Don et l'Erdre. La présence de ruisseaux permet la création d'un étang. Le site est entouré des forêts de Vioreau et d'Ancenis. L'Abbaye est bâtie à une altitude d'environ 50 mètres. Après l'union de la Bretagne à la France en (1532), l'abbaye devient française, et, depuis la création des départements et des communes en (1790), est située à La Meilleraye de Bretagne, dans la région Pays de la Loire depuis (1956). Elle se trouve à 20 km au Sud de Châteaubriant, à 40 km au Nord de Nantes, à 62 km à l'Est d'Angers et à 66 km au Sud de Rennes.
- Fin du Moyen Age
Entre (1184) et (1210), l'Abbaye bénéficie de 17 donations en biens fonds, dîmes, rentes en espèces et nature. Ces Dons viennent principalement des familles de Châteaubriant, de Rougé et d'Ancenis, ainsi que de la Duchesse Constance de Bretagne en (1199). Cette phase s'achève, très peu de donations étant constatées après (1250). Cette année là, Geoffroy V de Châteaubriant attribue une rente aux Moines de la Melleray pour leur permettre d'acheter du froment, nécessaire à la confection du Pain Communautaire. Ce don étaye l'hypothèse de l'aspect limité des revenus de l'Abbaye. En (1333), elle est imposée à hauteur de 6 livres, contre 8 à Pontron, 15 à Villeneuve et 20 à Buzay.
A partir de la fin du (XIIIème siècle) le mouvement Cistercien perd de la vigueur, supplanté par les ordres Mendiants. La guerre de succession de Bretagne touche la région de l'Abbaye. Les donations sont réduites, même s'il faut noter celle de 300 livres faite par Connétable de Clisson dans son testament de (1406). La 2ème moitié du (XVème siècle) est plus favorable. En témoignent la construction ou la rénovation du Manoir de Quiheix, le Logis de La Marguerite d'Abbaretz, l'appartement de l'Abbé, le Noviciat, la Chapelle de Clisson.
En (1544), le Monastère reçoit son 1er Abbé Commendataire, le Pape nomme à la tête des Abbayes des membres du Clergé Séculier. Il arrive que ceux ci tirent un profit personnel de leur Situation, et cela semble avoir été le cas à la Melleray.
- Révolution
Les Religieux sont chassés de l'Abbaye, qui est vendue comme bien National à Sylvain Pâris. Elle est rachetée en (1817) par Antoine Saulnier de Beauregard qui s'y installe avec ses Moines. Il va récupérer peu à peu une partie des terres de l'ancien domaine. Il réhabilite le Monastère avec des Moines Trappistes dont une majorité venue d'Angleterre et d'Irlande, avec lesquels il introduit des techniques Agricoles Anglaises, "Instruments aratoires, machine à battre", procède à des Défrichements, installe des fermes modernes et procède à la sélections d'élevages nouveaux. Mais, après la Révolution de (1830) et l'instauration de la Monarchie de Juillet, les Trappistes étrangers, accusés d'avoir soutenu la Duchesse de Berry lors de l'Insurrection Royaliste dans l'Ouest de la France en (1832), sont expulsés de France. Ne demeurent que les religieux Français.
A la fin du (XIXème siècle), l'Abbaye expédie de nombreuses charrettes d'écorce de Chêne, nécessaire à l'alimentation des fosses à Tan, pour les tanneries regroupées le long du quai des "Tanneurs à Nantes". L'Abbaye est particulièrement réputée dans le domaine Horticole. Le Catalogue de l'établissement propose une liste de 140 espèces de graines fourragères et potagères. Un rapport de la Société Nantaise d'Horticulture, établi en (1899), expose que le site emploie 100 Religieux, qui exploitent 2 Jardins clos couvrant 11 hectares et un Verger. Un système d'irrigation souterrain permet d'obtenir une production d'une variété et d'une qualité qui suscite l'admiration des Horticulteurs Nantais.
L'Abbaye bénéficie de multiples protections au titre des Monuments Historiques, un classement le 21 Décembre (1984 pour les Façades et Toitures de bâtiments Conventuels, la galerie du Cloître, les escaliers monumentaux, la salle à Manger, une Inscription le 21 Décembre (1984) pour son Eglise, l'ancien logis Abattiel et l'Infirmerie, un classement le 5 Janvier (1993) pour le Portail du (XIIème siècle).
En (2015), confrontés au manque de Vocations, les Moines Trappistes, en accord avec l'évêque de Nantes, Mgr James, décident de faire appel à la Communauté du "Chemin Neuf" pour les remplacer. Cette dernière Congrégation, issue du "Renouveau Charismatique", et déjà présente dans 3 autres Abbayes anciennement Cisterciennes Hautecombe, Les Dombes et Boquen, décide de faire de Melleray un Noviciat International pour la communauté. La cohabitation entre Trappistes et Chemin Neuf est prévue pour 1 an, le temps de la transmission du Site, puis les Moines ont prévu de quitter les lieux en Septembre (2016), date à laquelle ils rejoignent les Moines de l'Abbaye N.D.du Port du Salut à Entrammes.
- Architecture
Au (XIIème siècle) l'Abbaye est construite autour d'un Cloître dans une clôture fermée. L'église, classiquement orientée Est-Ouest, communique avec le Cloître via 2 portes, l'une utilisée par les Moines, l'autre par les Convers. A partir de cette église, on trouve, dans le sens des aiguilles d'une montre, la salle du Chapitre, la salle des Moines, le Chauffoir, le Réfectoire, la Cuisine, la salle des Convers, le Cellier. A l'extérieur de ce bloc, à l'Est, se trouvent l'Infirmerie, la Chapelle de l'Abbé, l'appartement de l'Abbé et le Noviciat. Au Nord, un peu à l'écart près de l'étang, l'hospitalité était assurée grâce à la Porterie, l'Hôtellerie et la Chapelle de Daille.
De cette époque sont notamment conservés l'église Abbatiale, sans les ajouts ultérieurs, et le Portail d'entrée. Ce dernier a été déplacé en (1820), et est le seul Vestige de l'entrée de l'Abbaye au (XIIème siècle. Bâti en partie de Schiste Ardoisier, sa face Nord Est faite de grès Roussard ou grès Ferrugineux. Il est constitué de Contreforts à 3 Colonnettes et d'un Arc Brisé décoré. Du Cloître primitif il reste quelques Vestiges, notamment des Chapiteaux Géminés. Ils sont décorés de "Feuilles d'Eau", et on y trouve des traces de Peinture de différentes couleurs.
- L'église
L'église Abbatiale du (XIIème siècle a connu des modifications du (XVème siècle) au (XIXème siècle), mais celles entreprises depuis le milieu du (XXème siècle) tendent à lui rendre son aspect Original. Elle est en forme de Croix Latine. Sa Nef est longue, séparée des Collatéraux par des Piliers en grès Roussard, sur lesquels s'appuient des Arcades Brisées faites de pierre Blanche. Au dessus sont percées des fenêtres en plein Cintre. A l'origine, la Charpente est apparente. Le Choeur est rectangulaire et peu profond. Au niveau du Transept, 3 Arcades de pierre Blanche ouvrent l'espace. Les Latérales mènent vers les 2 branches du Transept qui s'achèvent chacune par une Chapelle à fond plat. La 3ème , renforcée d'une rangée de grès Roussard, encadre le Chevet. Celui ci est sobre, plat, et ne comporte ni Déambulatoire ni Absidiole.
En haut des murs, 42 Vases acoustiques fabriqués en verre sont disposés en ligne. Il semble que leur action de correction d'acoustique soit efficace. L'Abbatiale est dotée d'un Clocheton en Bois, et sa porte est orientée vers l'Ouest. Il est possible qu'un Porche ait été construit juste devant cette porte. Il n'y a ni moulure ni sculpture dans l'église. Le schiste et le grès, découpés en pierres plates, constituent les murs, le Tuffeau étant utilisé pour les Arcs. Le seul ornement vient du contraste avec le grès Roussard employé pour souligner certains points et lignes. L'ensemble est austère mais raffiné, ce qui correspond à l'idéal Cistercien.
- du XVIIème et XVIIIème siècles
Lorsque Jean Giraud est nommé Abbé en (1602), il fait établir un inventaire de l'Abbaye. Le manque d'entretien par les Abbés Commendataires et les exactions commises lors des Guerres de Religion et celle menée par la Ligue ont provoqué le délabrement de l'église, de la Chapelle de Clisson, du Cloître, du Cellier, du Portail, de la Chapelle de Daille et du logement Abbatial. Les témoignages situent l'altération du Site lors de l'Abbatiat de Louis de Buet (1570)-(1590). Jean Giraud mène des travaux, destruction des Chapelles de Clisson et de Daille, du logement de l'Abbé, reconstruction du Cloître. Le doute subsiste sur le fait que le Clocher et la façade de l'église aient été reconstruits à cette occasion, ou lors des travaux entrepris à la fin du siècle par un autre Abbé, Olivier de Verneuil (1689)-(1738).
L'Abbé de Verneuil fait construire le bâtiment Est de l'Abbaye. La façade est achevée en (1701), date gravée sur le Fronton de la Lucarne au-dessus de la porte de l'édifice. La construction présente un parti pris de sobriété et de régularité, au croisement des influences de la Réforme et du style du règne de Louis XIV. Les éléments remarquables sont la Travées Centrales avec ses 3 Frontons, les lucarnes à Calotte cintrées et l'escalier intérieur à balustres intérieur. La similitude d'aspect du logement destiné à l'Abbé Commendataire, bâti à l'écart au Nord de l'Abbaye, avec l'aile est construite sous Olivier de Verneuil laisse penser que les 2 bâtiments ont été édifiés lors du même programme.
En (1761), sous l'Abbatiat de Vincent Marie Gabriel Le Borgne de Kermorvan (1754)-(1776), le Manoir de Quiheix est détruit, et l'aile Ouest de l'Abbaye est construite. C'est l'architecte Nantais Nicolas Portail qui est chargé de l'exécution du projet achevé en (1761). La construction s'inspire des hôtels particuliers de Nantes. Chaque niveau présente 13 fenêtres. La façade est rythmée par des Pilastres, les corps latéraux sur surmontés de Frontons Triangulaires. La Porte, au centre de la symétrie de l'édifice, est soulignée par un Avant Corps et le Balcon qui la surplombe est typique de la ferronnerie Nantaise. Comme pour les maisons des armateurs de Nantes, un Mascaron figure au dessus de la fenêtre du 1er étage.
- Au XIXème siècle
Le retour des Moines après la Révolution amène un renouveau, y compris architectural. L'Abbé Dom Antoine fait construire un Porche à l'entrée de l'église. Avec le développement de l'activité agricole et artisanale, il fait également édifier des bâtiments utilitaires en face de l'aile Ouest bâtie en (1761). Le passage le long de l'étang étant devenu public, Dom Antoine fait déplacer le Portail du (XIIème siècle), qui sert dès lors d'accès à la cour d'accueil, fermée par un mur reliant l'aile de (1761) et les nouveaux Bâtiments.
Sous Dom Maxime (1839)-(1852) le Cloître est achevé, les salles réservées aux Moines sont rénovées ou agrandies. Ensuite, l'Abbatiat de Dom Antoine II (1852)-(1875) est l'occasion de la construction d'une Infirmerie entre (1860) et (1861). Elle respecte l'Architecture de l'aile Est à laquelle elle est perpendiculaire, et mesure 31 mètres de Long sur 13 mètres de Large
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En (1887), l'intérieur de l'église est transformé. La Verrière du Chevet fait place à 3 Vitraux, le Maître Autel est reconstruit et orné, et le Chevet est décoré de pilastres de type Corinthien, en plâtre et en staff, peints en marron. En haut des murs sont placés de grands Tableaux. On en retrouve d'autres, ainsi que de nombreuses Statues, sur les murs. La Voûte est recouverte d'un placage de caissons.
- Au XXème siècle
En (1947), l'église est restaurée, puis, en (1949), la Cour d'accueil est ouverte par la destruction des Bâtiments encadrant le Vieux Portail du (XIIème siècle). En (1983), le Maître Autel est refait en Grès Roussard, élément d'une restauration comprenant également la Réfection du Pavage et des Vitraux, 3 Fenêtres hautes et étroites, au sommet arrondi, encadrées de Colonnes décorées. L'ensemble retrouve sa Sobriété initiale. Adrian Frutiger signe le Tabernacle et le mobilier du Sanctuaire, tandis que les Vitraux sont l'oeuvre de Didier Alliou. En (1991), des Bâtiments modernes destinés à accueillir l'Hôtellerie et les Magasins sont construits au Nord de l'Abbaye, au niveau du logement Abbatial.
- Fondations Melleray
- Abbaye Notre Dame de Mount Melleray
La crise Politique de (1830) conduit à la fondation en (1833) de l'Abbaye N.D.de Mount Melleray, en Irlande. Dès (1826), le Prieur Vincent Ryan avait effectué un voyage pour rechercher un site pouvant accueillir une nouvelle fondation de l'Ordre. Ce travail préparatoire permet donc, à la suite de l’expulsion de 79 Britanniques de l'Abbaye de Melleray le 12 Novembre (1831), d'orienter 64 Irlandais vers Cork. Un terrain de 300 hectares est accordé aux Moines par Richard Keane, qui possède des terres dans le Comté de Waterford. Un nouveau Monastère voit le jour, la 1ère pierre est posée le 20 Août (1833), et le lieu est érigé en Abbaye par le Pape Grégoire XVI en (1835), Vincent Ryan en devient le 1er Abbé.
- Abbaye Notre Dame de Staouëli
En (1843), les Trappistes d'Aiguebelle, à la demande du Gouvernement Français, fondent l'Abbaye N.D.de Staouëli en Algérie. Melleray est sollicitée dès (1844), en raison de sa Réputation, et 20 Religieux de l'Abbaye rejoignent Staouëli.
- Abbaye Notre Dame de Mount Saint Bernard
En (1848), N.D.de Mount St Bernard près de Whitwick dans le Leicestershire en Angleterre est érigée en Abbaye. Le 1er Abbé est Dom Bernard Palmer, qui était Moine à Melleray en (1817). Ce sont les religieux de Mount Melleray qui fondent l'établissement, ce n'est donc pas un Monastère directement issu de N.D.de Melleray, cependant ce sont des Moines expulsés de Melleray en (1831) qui sont les 1ers occupants du nouveau site, dont l'église est ouverte en (1837), et le monastère est achevé en (1842)
- Abbaye Notre Dame de Gethsemani
La fondation de l'Abbaye N.D.de Gethsemani suit une nouvelle crise Politique en France, celle de (1848). Dom Maxime, Abbé de (1839) à (1852), recherche en (1847) un lieu pour la fondation d'un Monastère aux Etats Unis. L'évêque de Louisville, Mgr Flaget, accorde l'installation à Bardstown dans le Kentucky, dans l'Orphelinat Religieux Gethsemani appartenant auparavant aux Soeurs de Loretto. Le 24 Octobre (1848), 45 Moines quittent Melleray, conduits par Dom Eutrope Jacques Proust, Prieur de Melleray, embarquent à bord du Brunswick et fondent un Monastère érigé en Abbaye en (1851, Dom Eutrope étant nommé Abbé.
- Abbaye Notre Dame de Fontgombault
En (1853), l'ancienne Abbaye de Bénédictins de Fontgombault dans l'Indre est restaurée par des Moines Cisterciens, et accueille à partir de (1851) une Colonie Pénitentiaire, fermée en (1880). Face aux difficultés, la reprise du Monastère est proposée à Melleray, qui envoie 38 Religieux en (1853). Le lieu est érigé en Abbaye en (1859), qui ferme en (1905) à la suite de la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat.
- Abbaye de Divielle
En (1869) est fondée l'Abbaye de Divielle dans les Landes. Ce sont des Moines de Melleray et des Moines Trappistes Espagnols ayant quitté leur pays après que leur ordre y ait été Supprimé. Sur les 30 Moines fondateurs du lieu, 12 sont Français. En (1880) les Religieux Espagnols sont Expulsés. L'Abbaye ferme en (1932). Elle est alors détruite en quasi totalité.
- Aujourdhui
L'Abbaye est encore au (XXIème siècle) un Monastère Trappiste. Le nombre de Moines a diminué, et la vie Communautaire a été Assouplie, notamment après le Concile de Vatican II. Ce jour 19.06.(2016), à 15 heure, les Moines Cisterciens de l'Abbaye de La Meilleraye de Bretagne passeront Officiellement le témoin à la Communauté du "Chemin Neuf". Puis s'en iront peu à peu. La Ferme a progressivement cessé son activité dans les années (1980). Un Atelier de Photocomposition a vu le jour, et, à la suite de la construction du nouveau site d'Accueil en (1991), le Magasin est devenu la principale source de revenus de l'Abbaye.
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