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Glossaire - Biographies
les Abbés
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- l'Abbatiale

Sur le lieu même d’implantation de l’abbaye, les moines trouvèrent tout ce dont ils avaient besoin pour assurer leur subsistance : un couvert forestier généreux, des sources d’eau abondantes et une roche féconde. Le 1er bâtiment à être construit au Thoronet est le Cellier ainsi qu’un bâtiment près de la Porterie qui n’existe plus dans son état originel et qui servait sûrement d’Hostellerie. Ces choix de constructions sont tout à fait traditionnels d’une abbaye Cistercienne et répondent aux préceptes de la règle de St Benoît. La construction de l’Abbatiale, celle du Thoronet est parfaitement orientée à l’Est, mais ne forme pas un angle droit avec le Cellier, expliquant peut être la forme trapézoïdale du cloître construit par la suite qui suit la disposition des bâtiments. L’orientation de la rivière a déterminé l’emplacement du cloître par rapport à l’église.

L’Abbatiale est située sur le point le plus haut du site, au Sud. Ses dimensions sont humbles, environ 40 mètres de longueur sur 20 mètres de largeur "Clairvaux ou de Cîteaux font près de 100 mètres de long". Le Transept est saillant, ses bras sont moins élevés que ceux de la Nef. Le plan en Croix Latine est clairement visible de l’extérieur car l’abbatiale est faite de volumes géométriques imposants, agencés dans un esprit de géométrisme absolu. Nulle saillie ne vient perturber les surfaces planes, les baies sont, quant à elles, discrètes. Le Clocher avec sa flèche contrebalance ce jeu d’horizontales et l’hémicycle de l’Abside adoucit le jeu des parallélépipèdes.

La façade Occidentale est sobre et fonctionnelle, les pierres sont dressées avec soin, les assises inégales sont pratiquement parallèles. Le soin apporté à la construction est aussi visible dans le fait qu’il n’y a pas de joints verticaux dans le prolongement l’un de l’autre des assises contiguës. On a, comme à Mazan, l’abbaye mère, 2 fenêtres et un oculus. Toujours comme à Mazan, il n’y a pas de portail monumental, juste 2 portes, simplement couvertes d’un arc en plein cintre. Celle du Nord était réservée aux Frères Convers. Celle du Sud était la porte des Morts.

- le Cimetière

Les moines défunts étaient sortis par "la porte des morts" après la messe pour être portés au Cimetière derrière le Chevet, où ils étaient enterrés en pleine terre. Le long du mur Sud, on peut observer un dépositoire, qui recevait les corps avant leur inhumation. Si les moines étaient effectivement enterrés dans ce cimetière, on note que certains donateurs ont demandé eux à y être également inhumés. La charte signée à la Commanderie du Ruou, en Mars (1202) en témoigne :
     "Moi, Blacas, Seigneur d'Aups, pour le salut et le remède de mon âme, je donne à Dieu tout puissant, à Ste Marie et à la maison du Temple mon corps et mon âme, sous cette condition que, s'il me vient la volonté de quitter le siècle, je ne devrais prendre l'habit d'autre religion que celle des frères du Temple; mais mon corps sera enterré au cimetière du Thoronet et la maison du Temple aura mon cheval et mes armes, tant de fer que de bois... ".

- le Clocher

Le Clocher primitif date de (1160)-(1180). La flèche de pierre culmine à plus de 30 mètres. La seule instruction architecturale formelle que l’on connaisse concerne les Clochers, "Chapitre général de (1157) : On ne fera pas de tours de pierre pour les cloches". (I siècle) plus tard, "en (1257), le Chapitre ajoute: ni des Clochers de bois d’une altitude immodérée, qui déshonorent la simplicité de l’Ordre". En (1274), il les toléra, modestes, et de pierre quand la violence des vents les rendait nécessaires, comme en Provence. Lorsque la communauté des "Petites Soeurs Moniales de Béthléem et de l'Assomption de la Vierge", qui avait fait revivre l’abbaye à partir de Février (1978), émit le souhait de faire installer des cloches, un examen du clocher révéla un tassement au dessus de la baie de la façade Ouest, fissurations, gonflement de l'ensemble de la corniche. En dehors des injections, réalisées parallèlement pour endiguer le glissement de terrain, les travaux de restauration, commencés en (1986), comprenaient la restauration intérieure et extérieure des enduits à la chaux grasse, l'établissement d'un chaînage en béton armé, la réfection de l'extrados de la voûte, la reconstitution des reins de voûte et la mise en place d'une nouvelle chape en mortier de chaux en toiture, avec système d'écoulement des eaux. Les 4 lucarnes de la flèche, bouchées par J. Formigé en (1933), ont pu ainsi été rouvertes, ce qui a permis de mieux répartir les contraintes sur les angles.

Les fenêtres sont rares et étroites, percées dans des murs de 1,60 à 1,80 mètres d’épaisseur. Pourtant, pendant la période (1160)-(1180), les Choeurs des églises Cisterciennes s’ouvrent à la lumière, sur le modèle de celui de Clairvaux. Mais il faut tenir compte des différences de climat et de luminosité. Les fenêtres sont au nombre de 14, étroites, fermées par des vitraux en grisaille. Le dépouillement est total mais l’architecture est transformée sous l’effet de la lumière. On en est parfois venu jusqu’à considérer le Thoronet comme un temple Manichéen de la lumière, elle donne à l’architecture son mouvement, sa forme et sa vie, elle paraît sculpter la pierre. Elle est exaltée aux heures extrêmes du soleil, le levant et le couchant, coïncidant avec les heures les plus importantes de l’office du jour "les laudes et les vêpres".

- l’Intérieur

L’Abbatiale est constituée d’une Nef à 4 travées dont 3 s’ouvrent sur les bas côtés par des grandes arcades. La dernière travée est flanquée des bras du Transept dont chacun s’ouvre sur 2 chapelles Absidiales. A l’extrémité Est, se situe le Choeur Liturgique de l’église composé d’une Abside semi circulaire voûtée en cul de four. Les Absidioles formant les chapelles du Transept s’alignent avec l’Abside du sanctuaire principal, comme c’est le cas dans les églises de Cîteaux et Clairvaux, inscrivant ainsi le plan de l’Abbatiale du Thoronet dans le continuité des abbayes fondatrices et non dans celui d’églises aux formules plus complexes et plus novatrices et qui étaient en vogue à cette époque.

La Nef est couverte d’une voûte en berceau brisé, marquée par un simple joint d’assise horizontal en quart de rond, ponctuée à chaque travée d’un arc doubleau. La retombée des arcs se fait sur des demi colonnes engagées reposant sur des culots. Outre un aspect technique, le positionnement des stalles contre le mur, la base des demi colonnes engagées marque la hauteur des chapelles du Transept, donnant sont unité à l’ensemble de l’édifice. L’unité est transmise par la lumière qui se diffuse à flot par les verrières translucides et dont la voûte Romane en berceau est parfaite pour sa diffusion à travers la nef.

Le Chevet de l’Abbatiale est exempt de tout décor, correspondant à la simplicité prôné par St Bernard, mais le raffinement de sa réalisation ainsi que sa forme en cul de four, parfaitement arrondie, semble s’écarter de l’idéal Cistercien, cette forme porte une symbolique forte, puisque le cercle se rapproche de la perfection du divin, au contraire du carré, rattaché au monde Séculier. L’Abside est le lieu le plus sacré de l’Abbaye, l’emplacement de la Consécration, il peut se parer de la forme la plus représentative de la divinité, ainsi que les chapelles du Transept. Par sa simplicité, toute la structure de cette Abbatiale est parfaite aux idéaux Cisterciens, mais également au regard vers l’autel principal, ainsi que vers la petite fenêtre en plein cintre en surplomb de l’autel, qui est parfaitement orientée à l’Est.

- la Sacristie

Le sacristain avait son logement au dessus d’un massif de 2 mètres de hauteur, sur 3 de large et 4 de long, appuyé contre le mur du Transept. Ce logement contenait la salle du Trésor, dont il avait la charge. Il accédait à son logement par un escalier et manoeuvrait à matines la cloche du Dortoir. En accédant au toit, il observait les étoiles, comme Grégoire de Tours, pour déterminer l’heure exacte de l’office selon la saison. La Sacristie est une petite pièce basse voûtée en plein cintre avec un seul doubleau, dont la nervure repose sur 2 culots. Elle est éclairée par une seule fenêtre à l’Est dont la base se trouve à l’extérieur presque au niveau du sol. Le sol de la sacristie est en effet à peu près 1 mètre en dessous du niveau du sol de l’église, à laquelle elle accède par un escalier et une porte percée dans le mur du Transept Nord.

- la Salle Capitulaire

La salle Capitulaire, donnant sur la galerie Est du cloître, elle date de (1170) pour les murs et les colonnes, de (1200)-(1240) pour les voûtes d’ogives. L’importance du lieu est reflétée par la qualité de son architecture et de son décor. Elle est voûtée par 6 croisées d’ogives retombant sur 2 colonnes dans l’axe central de la salle. Le procédé utilisé est celui, typiquement Cistercien, de l’ogive se terminant dans le mur en fuseau, fréquent dans les "Abbayes Méridionales et Espagnoles". Le profil en amande de la voûte la rend encore plus légère et raffinée. Dans tous les monastères de l’Ordre, la salle Capitulaire devait avoir au moins 3 fenêtres à l’Est et 3 baies à l’Ouest, sur le cloître, l’une servant d’accès, ce qui est bien respecté au Thoronet. Le pupitre du lecteur était au milieu, entre les 2 colonnes. Des bancs de bois étaient aménagés sur et entre les affleurements du rocher. L’abbé était assis à l’Est, face à l’entrée.

La seule sculpture de règle était la simple Croix du Chapiteau de la colonne Sud, devant laquelle les moines s’inclinaient brièvement. Les pommes de pin entrecroisées, dont le grain est serré dans l’austérité de la Règle, sont les symboles de la recherche de la sagesse. Selon l’Abbé Cistercien Gilbert de Hoiland, la multiplicité et l’humilité des grains cachés, les monades, "les moines", sont contenues dans l’unité maternelle du fruit, du monastère. Fruit dur comme la Règle, qui ne s’ouvre qu’à la chaleur du soleil de vérité, et alors les graines, "les moines", emportés par le vent, vont essaimer ailleurs filles et petites filles. Ces pommes de pin ne sont pleinement illuminées qu’au couchant, alors que le soleil n’atteint la Croix qu’à l’aurore. La main tenant une Crosse du Chapiteau Nord est le symbole de l’autorité de l’Abbé. Il fut souvent enterré dans cette salle, afin que mort, sa mémoire ajoute à l’autorité de l’Abbé vivant.

- les Bâtiments des Convers

Les bâtiments datent du (XIIIème siècle). Cette date pour la construction de bâtiments réservés aux Convers est étonnante dans le contexte Cistercien. A cette époque, la chute des dons en terre, en argent et en homme est patente. De plus, le paysan, mieux nourri et moins pauvre peut espérer vivre en dehors de la protection de l’Abbaye. Face à cette construction tardive, on peut se demander si la Provence est en décalage par rapport à cette désaffection. Une autre théorie voudrait que la construction de cette aile ait été rendue nécessaire par la transformation de l’ancienne aile des Convers en Cellier, elle entrerait dans la continuité d’un programme architectural.

Il est également remarquable que la construction du bâtiment des Convers soit de la même qualité que celui des Moines. Il est construit sur 2 niveaux comprenant en bas un Réfectoire voûté d’ogives et en haut un Dortoir éclairé par de nombreuses baies. Il mesure actuellement 36 mètres de long et enjambe le Tombarèu dans sa partie Nord. Dans ce puissant contrefort étaient placées les Latrines à 2 niveaux. Pour rattraper la forte déclivité du terrain, on édifie une pièce au rez de chaussée qui a peut-être servi de remise. Cette pièce sert actuellement d’Oratoire.

- le Cellier et les Granges

Le Cellier se présente actuellement sous la forme d’une longue pièce rectangulaire accolée à la galerie Ouest du cloître, ce qui est une disposition habituelle. La forme du bâtiment n’est plus d’origine car il a connu de nombreux remaniements architecturaux. Une étude archéologique permettrait de déterminer les différentes périodes de transformations. Au (XVIème siècle) le Cellier est transformé en cave à Vin. Il reste actuellement des pressoirs, souvenir de cette époque. Au sein de l’enclos monastique, on trouve 2 lieux probables de stockage. Le 1er se situe près de la porte dite de Lorgues. Le 2ème est au Nord-Ouest de l’enclos et est nommé aujourd’hui Hôtellerie à tort, puisque sa facture est bien plus celle d’une Grange que de celle d’un lieu d’accueil. Les fouilles menées dans les années (1960) par Michel Fixot ont contribué à une meilleure connaissance de ce qu'était la Porterie Médiévale et sans doute l'Hôtellerie.

- le Lavabo et le Réfectoire

Le Lavabo est considéré comme l’un des plus purs exemples de Lavabo Cistercien. On peut en observer un comparable par exemple à Poblet, en Catalogne. Il fait saillie sur le Préau du cloître avec lequel il communique. La disposition hexagonale du pavillon avait une signification symbolique en rapport avec la tradition Gallo Romaine de construire ainsi le Baptistère, peut être en mémoire des 6 jarres d’eau transformées en vin à Cana. Le toit est une coupole de pierre à 5 pans, soutenue par 6 ogives.

Dans le Lavatorium, les moines entraient en groupes par une porte et ressortaient par une autre. 16 robinets sont branchés à la vasque supérieure de 1,35 mètre de diamètre, reconstituée par François Roustan et Jules Formigé après (1900). Seule la vasque inférieure est authentique. A la fin du (XIXème siècle), l’architecte Henri Révoil, chargé de la restauration du Lavabo, a découvert des éléments de canalisation. On sait que la technique employée à Silvacane, sont des éléments de conduite d’eau creusés dans des blocs de calcaire, longs d’environ 90 centimètres et pouvant s’emboîter les uns dans les autres, nécessitait une taille que la qualité de la pierre du Thoronet ne permettait pas.

Du Réfectoire, il ne reste que des ruines. Cela s’explique par le fait que la partie Nord de l’abbaye est construite sur un sol plus argileux, moins stable. Comme à "Fontfroide, Silvacane et Sénanque", il est parallèle à la galerie du cloître. Mais l’arrachement visible d’un mur témoigne qu’à l’origine il était certainement prévu qu’il soit perpendiculaire à la galerie Nord. Cela aurait cependant été plus problématique en raison de la forte déclivité du terrain suivant l’axe Nord-Sud. D’autres traces visibles restent assez énigmatiques, celles de 3 portes en plein cintre percées dans le mur extérieur de la galerie Nord du cloître, ce qui est une disposition inhabituelle.

- la Salle des Moines

Elle se trouve tout au Nord de l’aile des Moines. A la suite des glissements de terrain, très peu d’éléments en sont conservés. La restitution de cette salle peut se faire en comparaison des Abbayes de "Sénanque et de Silvacane" qui sont voûtées de croisées d’ogives et munies d’une cheminée. Les fonctions de cette salle sont multiples, "coutures, artisanat, formation des novices". Mais au Thoronet, elle a aussi accueilli un Scriptorium, puisqu’elle était la seule pièce chauffée de l’abbaye.

- l’Armarium

Il est grand environ 3 mètres sur 3, puisqu’il occupe une pièce entière. Les livres devaient donc être nombreux. Il jouxte l’église à la hauteur de l’arcade Est du cloître, à l’extrémité Sud de la salle Capitulaire. C’est une pièce voûtée, se distinguant par son entrée marquée par une fine colonnette soutenant un linteau monolithique en bâtière, c’est-à-dire ayant une forme triangulaire. L’Armarium abritait les livres utilisés par les Moines pour leur propre utilisation. Il semblerait qu’il contenait des livres de "médecine, de géométrie, de musique, d’astrologie", et des classiques tels "Aristote, Ovide, Horace ou Platon".

- le Cloître

C'est le centre du Monastère. Il mesure en moyenne 30 mètres de côté, comme la plupart des cloîtres Cisterciens. Il est en forme de trapèze allongé, suivant 2 axes, celui du Cellier, décalé de quelques degrés d’un axe Nord-Sud, et celui de l’Abbatiale, parfaitement orientée. Malgré cela, le plan reste très unitaire. Les galeries sont construites dans et sur le rocher qui jaillit spontanément par endroits. La galerie Sud est plus courte que celle au Nord, située plus bas, en raison de la dénivellation accusée du terrain vers le lit du torrent. Elle est rattrapée par 7 marches dans la galerie du Chapitre. Les degrés allaient toujours par nombre symbolique, "7, 8 ou 12. Ils constituent des images lumineuses des degrés de l’humilité et de la sainteté dans l’obéissance à la Règle.

La construction commença en (1175), ce qui en fait un des plus anciens "Cloîtres Cisterciens" conservés. Elle a commencé par la galerie Sud la plus élevée, couverte d’une voûte en berceau continu. Elle correspond à la galerie du Collatio, reconnaissable par les bancs disposés sur les 2 côtés. On y faisait aussi le Mandatum. La galerie est, celle du Chapitre, aurait suivi, sa voûte en berceau légèrement brisé témoignant de cette postériorité. La simplicité et la force de la voûte de cette galerie avaient impressionné Viollet le Duc en (1860) par son absence complète de moulures, de profils, seulement quelques bandeaux indispensables, taillés en biseau, pour garantir les parements extérieurs et pour recevoir les cintres ayant servi à bander les arcs. Enfin, la construction s’est poursuivie par les galeries Nord du Réfectoire et Ouest, couvertes de berceaux plus franchement brisés.

Les ouvertures très régulieres, cette structure est fréquemment dans les cloîtres cisterciens, des baies géminées sont percées dans un mur d’1,50 mètre d’épaisseur, couvertes de 2 arcs en plein cintre qui retombent sur des piliers massifs et 1 colonne centrale épaisse. Les baies sont surmontées d’un arc de décharge en plein cintre, permettant le percement d’un Oculus au dessus de chaque colonne centrale s’élargissant vers l’extérieur, comme pour recueillir la lumière. Les arcades diffèrent entre elles par la forme des Chapiteaux et des Piédestaux dont la hauteur varie de pilier à pilier. La sculpture des chapiteaux est réduite à de simples feuilles d’Acanthe, sauf dans la galerie Ouest, où elles sont plus élaborées, s’achevant en boules, cette galerie ayant été construite en dernier, peut être au (XIIIème siècle).

- le Dortoir des Moines

Le Dortoir occupe l’intégralité de l’étage de l’aile des Moines. C’est une grande pièce possédant un accès de jour depuis la galerie Orientale du cloître et un accès de Nuit menant directement à l’Abbatiale. Il est couvert d’une longue voûte en berceau, scandée par des arcs doubleaux, rappelant le couvrement de l’Abbatiale. Dans l’angle Sud-Ouest, quelques marches mènent au Dortoir de l’Abbé, qui est une petite pièce séparée du dortoir principal et qui fut construit ultérieurement à la suite du relâchement dans l’application de la règle. Malgré sa proximité avec les lieux spirituels, c’est un endroit consacré aux besoins corporels. Ceci explique une qualité de lumière très différente de l’Abbatiale. Dans le Dortoir, la lumière coule à flot à travers 2 rangs de fenêtre en plein cintre pour une efficacité plus pratique que spirituelle.

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