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Glossaire
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- l'Eglise St Pierre


- Désignation
* Dénomination : Eglise paroissiale
* Vocable : Saint Pierre
* Partie contituante : Calvaire
* Aire d'étude : Finistère
* Canton : Daoulas
* Milieu d'implantation : en Village

- Description
* Matériaux du gros oeuvre : granite ; microdiorite quartzique ; kersantite
- pierre de taille ; enduit ; ciment ; béton armé
* Matériaux de couverture : ardoise
* Parti de plan : plan en croix latine
* Vaisseau et étage : 3 vaisseaux
* Type et nature du couvrement : charpente en bois apparente
* Parti d'élévation extérieur : élévation à travées
* Type de couverture : toit à longs pans, pignon découvert
* Matériaux de couvertures ; ; noue ; croupe ; flèche en maçonnerie
- flèche polygonale ; toit en pavillon
* Etat de conservation : état moyen

Descriptif : Plan en Croix Latine à 3 vaisseaux. Chevet plat. Tour de croisée ajourée couverte d'un toit en pavillon en béton. Clocher à galerie et à chambre de cloches ajourée, amortie d´une flèche en béton, ajourée et à crossettes. Porches nord et Sud hors oeuvre au niveau de la 3ème travée. Gros oeuvre en pierre de taille de Kersantite, Granite et Microdiorite Quartzique, partiellement enduit. Nef obscure à 5 travées. Choeur à 3 travées. Nef arcades en arc brisé reposant sur les chapiteaux des colonnettes engagées des piliers. Couvrement en plaque de bois, imitant la voûte sur croisée d'ogives dans les bas côtés. Sol couvert de dalles de Granite et de Kersantite.

- Eléments d'historique


* Datation principale : 3ème ¼ du XIXème siècle.
* Datation secondaire : XVIIème siècle ; 2ème ¼ du XXème siècle.
* Datations en années : 1870, 1871, 1872, 1944, 1950.
* Justification de la datation : daté par source, porte la date.
* Auteurs de l'oeuvre : Bigot Joseph Architecte diocésain, Le Hir, Le Naour Jean Louis entrepreneurs.

Commentaire historique, édifice reconstruit à l'emplacement d'un édifice du (XVIIème siècle), entre (1870) et (1872) d´après les plans de l´Architecte diocésain Joseph Bigot, par les Entrepreneurs Le Hir et Jean Louis Le Naour pour le clocher (détruit) ; la façade Occidentale porte la date de (1871). Endommagée par les bombardements des 22 et 23 Août (1944), elle est restaurée en (1950). Clocher, tour de croisée et chevet de (1950.

- Statut juridique
* Statut de propriété : propriété de la Commune.
* Intérêt et protection : protection "Monuments Historiques".
* Observations : Etat sanitaire moyen, le couvrement est en mauvais état.
* Edifice néogothique.
* Edifice associé à un calvaire remarquable.

- Patrimoine de Plougastel

L'ossuaire de l'église St Pierre (1657), restauré en (1954). Il provient, semble t'il, du Cloître Pleyben. L'édifice de forme rectangulaire date de (1657).

Chapelle St Claude (XVIème siècle)-(XVIIIème siècle), édifiée en forme de Croix Latine à l'emplacement d'un édifice plus ancien. Le chevet de type Beaumanoir date de (1674). Le Clocher est amorti par un petit dôme. On lit la date de (1652) au dessus du portail principal. A la voûte, d'anciens lambris peints représentaient autrefois la légende de St Claude évêque de Besançon, qui vivait au (VIIème siècle). La façade Ouest, du (XVIIème siècle), porte l'inscription (H-D). Le Maucaire Prieur Recteur de Plougastel Jan Corre Fabrique (1661). Le pignon de l'aile Sud porte l'inscription Jehan Le Gall Fabrique (1661). La Sacristie porte la date de (1747). Un tableau de Yves Hen est daté de (1661). La statue de St Claude trône au milieu du gracieux Retable qui surmonte le Maître Autel. Dans le Choeur, on peut voir les statues ou gravures de St Eloi, St Loup, St CharlesSt Laurent. On bénissait autrefois dans la chapelle de petits pains qu'on faisait manger aux jeunes enfants pour qu'ils parlent de bonne heure. La chapelle abritait aussi jadis d'autres statues, St Claude, St Thomas, St Jérôme, Ste Anne, St Sébastien, St Jean provenant d'une Crucifixion.

St Languy était encore désigné sous l'appellation de (-Sant Tu-Pé-du St-) d'un côté ou de l'autre. L'édifice de plan rectangulaire date de (1603) et porte encore les noms de Notre Dame. de Bonne Nouvelle en (1774), Notre Dame de Bon Voyage en (1782) et Ste Blandine en (1805). La chapelle abrite les statues de St Languis (XVIème siècle), St Augustin (XVIIIème siècle), Ste Agathe, Ste Claudine, St André (XIIIème siècle), la Vierge Mère, un Crucifix et une Fuite en Egypte (XVIème siècle). Un phénomène physique, que l'on observe près du passage, est un puits dont les eaux montent quand la mer se retire et baissent quand la mer monte, mais sans conserver jamais de goût saumâtre.

St Adrien est un évêque de Cantorbéry, mort en (†710), qui pourrait bien avoir été substitué à St Derrien, compagnon de St Néventer. L'édifice en forme de Croix Latine date du (XVIème siècle) ainsi que l'indique une longue inscription au dessus de la porte Sud, (-En bloaz mil pemp cant hanter cant nemet unan es voe fontet an chapel man en eil sul a mae en amser maest Herry a Castell rector Ploecastell ha sant Adrian-). En l'an (1549) fut fondée cette chapelle le 2ème Dimanche de Mai, au temps de maître Henry du Chastel Recteur de Plougastel et de Jean Kergoz, gouverneur de cette chapelle, en l'honneur de Dieu, de Notre Dame de Confort et de St Adrien). Dans le bas du Transept gauche du Choeur, St Yves, coiffé d'un bonnet Doctoral, se tient entre le Pauvre et le Riche (XVIIème siècle). La chapelle abrite les statues de la Vierge Mère (XVIème siècle), Ste Anne (XVIème siècle), St Adrien (XVIème siècle), St Michel (XVIème siècle), St Fiacre, St Aaron, St Marguerite (XVIème siècle), St Philippe, St Martin avec sur les volets les 4 évangélistes, St André avec l'inscription (-St André P. P. N. estoffé p-). Feillet 1584 et un Crucifix du (XVIème siècle). Il semble, qu'il existait jadis près de la chapelle un Ossuaire dit chapelle Ste Anne. En effet, sous la fenêtre du chevet a été encastrée l'inscription suivante (-Ceste chapelle fust fondée L. (1616) en l'honneur de S. Anne P. les habitans et bienfacteurs. Iac Davit Curé et I Kerdraon L. Fabri. et parachevé L. (1619). M. H. Rollant et F. cor estans governers S. Anna-).

Chapelle St Guénolé (XVIème siècle)-(XVIIème siècle), dédiée au fondateur de l'abbaye de Landévennec et restaurée en (1896). Il s'agit d'un édifice en forme de Croix Latine du début du (XVIème siècle), une poutre porte la date de (1514). Au dessus de la fenêtre du chevet, se trouve une pierre avec l'inscription "M. I. Le Galle. Cariou. v. (1706)". Le clocher est à 2 étages. Le retable date du (XVIIème siècle) et a été restauré en 1993). La chapelle abrite les statues de St Guénolé (XVIIème siècle)-(XVIIIème siècle), en bois polychrome, Hauteur 1m70, située côté gauche du retable, l'abbé est mitré, en chape, tenant une crosse dans la main droite, St Thomas évêque, St Louis avec Hermines Bretonnes, St Caradec, Ste Guen allaitant ses 3 enfants Jacut, Guéthénoc et Gwénolé, St Pierre en Pape, Ste tenant un Calice, Ste tenant un Ciboire, St François, un Crucifix et les statuettes de St Augustin et de St Jean provenant d'un calvaire

Chapelle St Trémeur (XVème siècle) - (1581), restaurée en (1636) et au (XXème siècle). Il s'agit d'un édifice en forme de Croix Latine qui porte l'inscription "Y. Vigouroux a faict faira ceste chapelle (1581)". Près de la fenêtre nord se trouve l'inscription "F. Julian F. (1636)". Au-dessus de la porte sud, se trouve la date de (1801). Le transept est ajouté au (XXème siècle). La chapelle abrite les statues de St Trémeur, St Luc, St Sébastien, St Roch, St Gildas, la Vierge Mère, un Père Eternel provenant d'une Trinité et un Ange Gardien du (XVIIIème siècle).

Chapelle Ste Christine (XVIème siècle)-(XVIIIème siècle), située au village de Langristin et restaurée après les combats de la Libération. Ste Christine aurait supplanté St Kristin. Il s'agit d'un édifice en forme de Croix Latine avec chevet à pans coupés du type Beaumanoir. Le vitrail portait la date de (1558), date que l'on retrouve également sur la porte. L'ancien vitrail représente la sainte patronne et St Eloi, en évêque. Le clocher a été restauré en (1914). On trouve la date de (1605) sur une porte latérale. Le reliquaire date du (XVIIème siècle). La chapelle abrite les statues de St Côme et St Damien, la Vierge Mère, Ste Christine, St Gouesnou, St Mathieu, St Nicolas, St Justin, St Claude, Ste Anne, St Antoine, St Michel, Ste Marguerites et un Christ attendant le supplice. On y conserve le crâne de la fondatrice, Mlle Scaoudic.

Chapelle St Jean (XVème siècle), agrandie en (1607) et restaurée en (1780). La chapelle comprend un édifice rectangulaire du (XVème siècle) auquel a été accolée une autre chapelle séparée de la 1ère par 3 arcades du (XVIIème siècle). Sur l'arcature se trouve l'inscription (-(1607) Guillaume Calve fit fera cest cappela lors Fab.-) et sur le lambris l'inscription (-Renez Runavot (1785)-). La longère Nord a été restaurée en (1780). La cloche d'origine Anglaise porte la date de (1795) et l'inscription (-The fame of no Schilds-). La chapelle vendue en (1796) a été donnée le 2 février (1952) par M. Henry Villiers à la commune. La chapelle abrite les statues de St Jean évêque, St Jean Baptiste, Ste Trinité, St Eloi, la Vierge et un Crucifix. Le pardon de la St Jean, dit pardon des Oiseaux, était l'un des pardons les plus en vogue autrefois.

Chapelle de Kerérault (1780). On y trouve la pierre tombale du Seigneur Jehan III de Kerérault dont la devise était "Mervel da véva = mourir pour vivre".

Chapelle N.D. de la Salette (1870). Il s'agit de la chapelle de l'Hôpital dirigé par les religieuses de St Thomas de Villeneuve et édifiée sur les plans du Père Tournesac. Elle a été bénite le 8 septembre (1870) et consacrée le 19 septembre (1871). Les vitraux sont l'oeuvre de le Bihan de Quimper

Le Grand Calvaire (1602)-(1604) de l'église St Pierre, restauré en (1860). Son érection est décidée en (1598) à la suite de la disparition de la peste. Il porte les dates de (1602 et (1604) sous la statue du Christ sortant du tombeau. 171 statuettes donnent la vie à ce beau calvaire. La frise est ornée d'une multitude de bas relief représentant la vie de Jésus Christ. On y remarque la Nativité, la fuite en Egypte, la Cène et le lavement des Pieds. Le grand drame de la Passion se déroule ensuite en une véritable armée d'acteurs. Parmi les différents groupes de statuettes, l'un se distingue surtout par son originalité, c'est celui de l'entrée triomphale de Jésus Christ à Jérusalem. Cette vaste composition en granit de Kersanton, est dominée par 3 grandes croix plantées au centre. Détruit sous la Terreur, le calvaire est restauré au (XIXème siècle), puis au (XXème siècle), après la Libération, ayant été fort endommagé lors du siège de Brest. Le calvaire porte plusieurs inscriptions, sur la frise du massif (-Ce mace fut achevé a lan (1602) Fabriques lors M. A. Corr. F. Periou. I. Baod. Curé-), au dos de la croix de Notre Seigneur (-H. Rollant. I. Le Moal. (1603)-), sur la pierre du tombeau (-(1604). I. Kerguern Thomas. Fab. O. Vigouroux. Curé-).

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