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- la Crypte
La cathédrale de Clermont présente un rare ensemble de peintures murales de la fin du
(XIIème siècle) au (XVème siècle). Dans la crypte subsistent des peintures antérieures au chantier de la cathédrale Gothique,
milieu (XIIIème siècle). Le déambulatoire présente, sur 2 registres, dans une facture encore proche de l'art Roman,
les vestiges de scènes du cycle de la Nativité, Annonciation, Visitation ou présentation au Temple, adoration des Mages,
et de la vie publique du Christ, montée à Jérusalem, Prédication, Multiplication des pains.
- la Sacristie
Le mur Oriental de la sacristie porte une grande peinture à fresque figurant le Calvaire et le
mystère de la Rédemption, de part et d'autre du Christ crucifié, la Ste Vierge et St Jean sont figurés dans une attitude
de déploration un peu figée, que l'on pourra comparer à celle des statues qui encadrent l'entrée du choeur, au dessus des
bras du Christ, 2 anges portent le soleil et la lune, la scène est encadrée par 2 villes fortifiées, l'une, portes
fermées, représente la Jérusalem terrestre, ou la Synagogue, l'Ancien Testament, tandis que l'autre, les portes ouvertes,
figure la Jérusalem céleste, ou l'Eglise, le Nouveau Testament, la mort du Christ sur la croix permet le passage de l'une
à l'autre. La scène est délimitée par une bordure de rinceaux ponctuée de médaillons où alternent anges porteurs de symboles
eucharistiques et décors géométriques. Les spécialistes ont relevé dans cette oeuvre la subsistance d'influences Byzantines,
venues à travers la peinture Italienne, qui leur permettent de la dater des années (1270)-(1280).
- le Déambulatoire
Dans la 2ème travée du déambulatoire, l'orgue de choeur masque la peinture funéraire d'un
chanoine, en génuflexion devant une Vierge à l'Enfant, tournés l'un vers l'autre dans un mouvement plein de tendresse,
Jésus et sa Mère se regardent, à l'arrière plan, 2 anges tendent une riche étoffe à bandes verticales semée d'étoiles,
la scène est encadrée par 2 pinacles portant un arc trilobé coiffé d'un gable.
Au-dessus de la porte de la sacristie subsistent 3 autres peintures funéraires successives,
en partie superposées :
* Au centre, celle du chanoine Guillaume Gauthier, mort vers (†1280), présente une composition symétrique, agenouillé en
prière devant la Vierge à l'Enfant, Guillaume Gauthier, revêtu d'un surplis, fait face à un Ange qui tient devant lui un
cierge allumé, cette iconographie est celle de la fête de la Chandeleur ou Purification de la Vierge, la scène est
encadrée par 2 colonnes surmontées de chapiteaux, qui supportent un arc trilobé coiffé d'un gable à crochets
* A gauche, de celle du chanoine Guillaume de Jeu, mort vers (†1310), ne subsiste que le donateur, en chasuble rouge,
il occupe tout l'espace délimité par une architecture identique à celle de la peinture précédente.
* Brochant sur le tout, celle du chanoine Jean Coustave, mort en (†1452), identifié par une inscription aujourd'hui
effacée, occupe un espace beaucoup plus vaste, délimité par 2 montagnes symbolisant un paysage survolé par des anges
combattants, alors que ses 2 prédécesseurs étaient représentés de façon sans doute conventionnelle, Jean Coustave,
agenouillé en surplis, présente un visage assez réaliste.
- Vitraux du Déambulatoire
Les chapelles du déambulatoire présentent une prestigieuse collection de vitraux du (XIIIème siècle),
la plus belle en France après la Ste Chapelle, Chartres et Bourges.
Contemporains du Roi Louis IX, ces vitraux sont formés de panneaux carrés ou rectangulaires servant de cadre à des
médaillons de forme diverse, rond, trilobé, quadrilobé, où sont représentées des scènes avec personnages. Le style,
de grande qualité, se rapproche beaucoup plus des ateliers de Paris que de ceux de Lyon, l'autre grand centre de l'art
du vitrail à l'époque. Dans un certain nombre de ces fenêtres on retrouve les semis de fleurs de lys, or sur fond bleu,
pour le Roi, et de tours de Castille, or sur fond rouge, pour sa mère, Blanche de Castille, qui caractérise les vitraux
commandés par St Louis pour la Ste Chapelle, on peut donc penser qu'elles ont été offertes directement par le Roi,
à la suite de sa venue à Clermont pour le mariage de son fils, Philippe Le Hardi. Cependant, l'une de ces verrières
chapelle Ste Anne présente une quinzaine de médaillons plus anciens, de style Roman, qui doivent être des vestiges de
la cathédrale antérieure. Comme d'habitude toutes ces verrières ont souffert du temps, intempéries, enlèvements des
médaillons du bas pour gagner de la clarté, restaurations malhabiles, mais l'ensemble a été magnifiquement restauré et
replacé vers (1930) par le maître verrier Gaudin de Clermont. Sur les quelque 410 panneaux on en compte 73 qui proviennent
d'une réfection ou d'une restauration complète, d'ailleurs bien accordée au reste. Chaque verrière se compose de 3
ou 4 lancettes, qui sont comme des colonnes verticales de panneaux se terminant en ogive. L'ensemble est surmonté
d'une petite Rose à 6 lobes. Chaque fenêtre constitue un véritable livre d'images, présentant une ou plusieurs histoires,
vie du Christ, d'un Saint, épisodes divers.
- Chapelle St Georges
En commençant la visite du déambulatoire par le côté Nord, on trouve après la sacristie cette chapelle, qui est à fond plat,
et dont la verrière très large comporte 4 lancettes, chacune formée de 9 panneaux, décrivant la vie et le martyr de St Georges.
Patron de la Croisade, ce Saint fut très honoré en Auvergne et pas moins de 23 paroisses portèrent son nom. La rose
du haut présente un chevalier armé pour la Croisade, en accord avec les fresques de cette même chapelle. L'ensemble peut
être daté de l'époque de Philippe Le Hardi, vers (1270).
Les vertus militaires de St Georges, attestées par son combat contre le Dragon, amenèrent naturellement
les croisés, mis en présence de son culte très vivant dans l'église Orientale, à l'adopter comme patron. Au registre supérieur,
scènes du martyre de St Georges inspirées par sa légende, écartèlement entre 2 arbres, supplice de la roue, supplice des
brodequins chauffés à rouge. Au registre inférieur, combat équestre où les croisés, identifiables à la croix qui timbre leur
bouclier, mettent en fuite et poursuivent des Sarrasins.
- Chapelle Ste Madeleine
Mise à jour et restaurée en (1991), cette peinture s'apparente à celle qui est masquée par l'orgue, notamment
par la présence d'anges qui tendent en toile de fond une riche étoffe verte et rouge, Jésus et sa Mère sont tous 2 tournés vers le
chanoine en prière, qui les regarde, mais les personnages sont ici plus raides. Le peintre a eu recours à une peinture à
l'oeuf, reconnaissable aux craquelures, et à des glacis transparents. Une autre peinture, à droite de la précédente dont elle est
séparée par une colonnette engagée, montre un ange qui tient les mains d'un clerc agenouillé, revêtu d'un surplis, et semble lui
montrer le ciel, ou la Vierge à l'Enfant de la peinture précédente. La paroi d'en face présente des vestiges, moins bien conservés,
de peintures du (XVème siècle) figurant notamment le martyre de St Sébastien et St Christophe portant sur ses épaules l'Enfant Jésus.
- Chapelle St Bonnet
St Bonnet fut évêque de Clermont (689)-(699) et sa mémoire jouit d'une popularité durable. La fenêtre de gauche le
représente en intendant de Sigisbert, puis en évêque. Celle du centre décrit sa vision de la Vierge, son renoncement à
l'épiscopat et sa retraite à Manglieu. Celle de droite, son départ vers Lyon et Pavie, quelques scènes de guerre, son
retour par la mer et sa mort à Lyon.
Comme en procession, 6 ecclésiastiques aux mains jointes sont accueillis par un ange qui, dans le même geste que celui de
la chapelle Ste Madeleine, prend les mains du 1er et lui montre le ciel, ou le motif qui était représenté sur le
panneau de droite. Sauf le 4ème , ce sont tous des chanoines, identifiables à l'aumusse dont leur tête est couverte ;
2 sont en simple surplis, alors que les autres portent la chasuble. Les 7 personnages sous des arcs trilobés, dont
les écoinçons sont timbrés de tours crénelées. Une inscription donne l'identité de plusieurs d'entre eux, "H. de Jeu",
chanoine de Billom, Barthélemy Changy, chanoine d'Artonne, Jean de Ceyrat, prêtre, chanoine de la cathédrale.
Cette même chapelle St Bonnet renferme une autre peinture, de l'extrême fin du (XVème siècle), déjà très proche de la peinture
de chevalet alors en plein essor, on notera notamment les efforts de figuration des visages, véritables portraits, on y
voit St Thomas présentant à la Vierge à l'Enfant le chanoine Thomas Besson, mort en (†1495) et 2 autres ecclésiastiques
qu'il protège de son manteau.
- Chapelle Ste Agathe
Peint sur le mur oriental de la chapelle, un triptyque présente, dans une architecture aux arcs trilobés, un Calvaire
flanqué de 2 saints, l'évêque St Loup, évêque de Sens à la fin du (VIème siècle), à gauche, et Ste Agathe à droite ;
en l'absence d'attributs distinctifs, ces Saints sont identifiés par des inscriptions. Si la technique est la même que
pour la Vierge à l'Enfant de la chapelle Ste Madeleine, peinture à l'oeuf, glacis transparents, les personnages affectent
ici un déhanchement très prononcé, qui pourrait trahir une date plus avancée dans le (XIVème siècle).
- Chapelle St Austremoine
C'est la 1ère des 5 Chapelles Polygonales qui forment l'arrondi du chevet. Chacune comporte 3 verrières, composées de 2 lancettes surmontées. Celle ci est dédiée à la vie de St Austremoine, 1er évêque d'Auvergne (IIIème siècle). Cet
attachement des Auvergnats aux pères fondateurs de leur foi est important au Moyen Age, et se remarque dans un grand nombre
d'édifices religieux de la région. Il fut d'ailleurs reconnu par la couronne de France, puisque les vitraux de cette
chapelles sont parmi les plus proche du style St Louis, avec leur fond en semis de fleurs de lys et de tours de
Castille. La fenêtre de gauche illustre la prédication d'Austremoine en Auvergne, celle du centre la construction de
l'église d'Issoire et la mort du Saint, celle de droite divers épisodes et miracles de sa vie.
- Chapelle Ste Marie Madeleine
Les représentations de cette Sainte, particulièrement honorée à Vézelay, sont rares. Cette chapelle offre un ensemble
unique d'illustrations de sa vie, scène des parfums, résurrection de Lazare, mort et résurrection du Christ, fenêtre de
gauche, voyage par mer des Saintes femmes et arrivée en Provence, centre, ermitage à la Ste Baume et ravissement par
les anges, droite. St Louis fit don de reliques de cette Sainte à la cathédrale en (1269), avec un morceau de la Couronne
d'Epine. Ce fut l'origine du culte qui lui fut rendu dans la région.
- Chapelle St Jean Baptiste
Chapelle Axiale, ce sont ses verrières qui présentent le plus d'analogie avec celles de la Ste Chapelle, avec toujours
les semis de lys et de tours de Castille, des nuances de couleurs semblables, et des médaillons dont la forme est
soulignée par une armature de fer épaisse, donnant plus de relief à la scène représentée. La verrière de gauche ne se lit
pas de gauche à droite, exceptionnellement, on y lit la parabole du fils prodigue sur la 1ère lancette, puis la vie
de St Jean Baptiste sur la 2ème , de bas en haut. On y remarque la fameuse "danse des jongleurs" exécutée par Salomé
pour obtenir la tête du Saint, en équilibre la tête en bas sur 2 poignards fichés dans le sol. La verrière du centre, à
médaillons circulaires, illustre l'enfance du Christ, dans l'ordre habituel, celle de droite, la légende du diacre
Théophile, qui gère les biens de son diocèse, est tenté par le diable, délivré par un miracle de Notre Dame, et bâtit des
églises. Cette verrière est surmontée d'une rose représentant le couronnement de la Vierge, rappelant l'Assomption de la
grande verrière au dessus du choeur.
- Chapelle Ste Anne
La fenêtre centrale contient 15 médaillons représentant l'enfance du Christ, dans un beau style Roman, qui ont dû
appartenir à la cathédrale antérieure. Ces médaillons sont plus petits, et une plus large place est laissée aux bordures
ornementées. La fenêtre a été complétée au (XIIIème siècle), avec des médaillons de même taille.
Les autres fenêtres, de la même époque, présentent, à droite la Passion, l'Ascension, la Pentecôte, la figuration de
l'Eglise, à gauche, un résumé de la vie de St Bonnet, complété avec des panneaux neufs.
- Chapelle Ste Marguerite
Celle ci comporte, comme dans la chapelle St Georges opposée, 36 panneaux rangés dans 4 lancettes, qui se lisent par
paires. Les 2 lancettes de droite présentent la vie de Ste Marguerite, sa vie de bergère, sa poursuite par le dénommé
Olibrius, païen qui voulait l'épouser, son refus et son martyr final en (275). Les 2 de gauche présentent celle de St
Privat, évêque de Gévaudan, né à Coudes près de Clermont vers l'an (200), ensemble partiellement reconstitué.
- Chapelle Ste Agathe
C'est une fenêtre à 3 lancettes, comportant 28 médaillons qui retracent la vie de Ste Agathe, ordre de gauche à droite
et de droite à gauche alternativement. En particulier sont retracés son martyr à Catane, une éruption de l'Etna, Catane
sauvée miraculeusement par la Sainte. La rose supérieure représente l'Ascension.
- Chapelle St Pierre
La fenêtre de cette chapelle a été en partie obstruée par la construction d'un contrefort au (XIVème siècle). On y a placé des
médaillons égarés provenant de déplacements antérieurs. Parmi ceux ci, on trouve 8 scènes de l'Ancien Testament, 5 scènes
de la vie de St Vital et de St Agricol, co patrons des cathédrales antérieures. Enfin, 8 panneaux commémorent St
Arthème, évêque de Clermont en (394), officier à Trèves, envoyé comme ambassadeur en Espagne, il tomba malade lors de son
retour à "Augusto Nemetum", site de Clermont, il y resta, demanda le sacerdoce et fut évêque pendant quelques années. Les
médaillons relatent surtout les miracles survenus après sa mort, ce Saint avait, dit on, grand pouvoir contre les
incendies. On voit combien ces vitraux restent proches de l'histoire Sainte locale, et combien le peuple honorait ceux
de ses évêques qui avaient montré une Sainteté particulière.
- Verrières hautes
Elles doivent être vues de loin, au contraire des verrières du déambulatoire, elles présentent des personnages isolés de
grande taille, environ 2m,30 , sur un fond de grisaille qui permet un bel éclairage de l'édifice. Ils ne sont pas dessinés
à l'échelle, mais avec des traits accentués, presque rudes de près, et parfaits à grande distance.
Composées elles aussi au (XIIIème siècle), ces fenêtres ont subi beaucoup de restaurations, à cause de leur exposition aux
intempéries, un orage de grêle en (1835) a fait beaucoup de ravages. Il y a en tout 13 fenêtres. Chacun des 5 pans de
l'Abside en comporte une, faite de 2 lancettes. Chacune des 4 travées du choeur en comporte une de chaque côté,
plus large, avec 3 lancettes. Chaque lancette présente un seul personnage. La fenêtre du centre rappelle que la
cathédrale est dédiée à N.D.de l'Assomption, à droite le Christ, recevant la Vierge déjà couronnée à gauche,
environnée d'une mandorle, soutenue par des anges. Leurs 2 mains se touchent, dans un geste plein de tendresse
spirituelle. Les 4 autres fenêtres de l'abside présentent des Apôtres, successivement St Pierre, St Jean,
St Jacques, St Thomas à gauche, et St Paul, St André, St Jacques le Mineur, St Mathieu à droite. Les fenêtres des
travées présentent des personnages dont la plupart sont de l'Ancien Testament. Certains sont reconnaissables à leurs
phylactères.
- Au Nord
* St Barthélemy, Isaïe, Sophonie "récent" ; Daniel, Osée, Jérémie "récent" ; Job, Aggée, Jonas ; Un Roi, un évêque, un
prophète.
- Au Sud
* Isaïe, Job, Abraham ; Abdias , Amos, Moïse ; Balaam, David, Salomon ; Habacuc, Amos, Michée.
- Roses du Transept
Ces roses, de 14m,50 de diamètre, sont inscrites dans un carré, l'espace situé entre le cercle et les coins du carré étant
remplis par des roses plus petites. Dans la rose principale, un oeil central polylobé est la source de 16 rayons, qui ensuite
se subdivisent en 32 petits rayons s'appuyant sur une couronne dont la géométrie est différente dans les 2 roses. La
rose du Nord présente des couleurs bleues et rouges dont les nuances rappellent les pierres et métaux précieux, ou les
enluminures en vogue à cette époque. C'est la plus restaurée, surtout à la suite de la tempête de (1835). La tête qui orne
le centre, assez surprenante au milieu de cet ensemble purement géométrique, est récente. La rose du Sud, plus
transparente, a des couleurs or et vermillon qui offrent des teintes riches au soleil de midi. La membrure de pierre,
plus déliée, rappelle la rose Sud de N.D.de Paris.
- Deux vitraux contemporains
Dans la meilleure tradition du vitrail médiéval, 2 oeuvres d’Alain Makaraviez, maître verrier installé dans la Nièvre,
sont venues s’ajouter, dans les années (1970)-(1980), aux verrières de la cathédrale. Placés dans les chapelles qui flanquent
le portail Occidental, ces vitraux procèdent d’une étroite coopération entre les archiprêtres de la cathédrale et l’artiste.
Tous 2 présentent la même structure, un grand médaillon circulaire s’insérant entre 2 lancettes.
Le 1er , placé dans l’ancienne chapelle Ste Zite, dans le prolongement du bas côté Sud, illustre l’Apocalypse de
St Jean. Le médaillon central est occupé par un Christ en majesté, portant le livre aux 7 sceaux, entouré des
24 Vieillards. A la lancette de gauche, les 4 Cavaliers s’avancent sous un soleil noir et une lune de sang,
à gauche, la grande Prostituée Babylone, tenant la coupe de ses vices, chevauche la Bête écarlate à 7 têtes.
La verrière symétrique, au Nord, réalisée 10 ans plus tard, évoque la Genèse. Dans le médaillon supérieur, une Vierge en
majesté, vêtue d’un manteau blanc brodé d’or, est entourée de 8 médaillons, 7 personnages de l’arbre de Jessé, ce dernier
endormi à ses pieds, et au dessus de sa tête la colombe du St Esprit.
La lancette de gauche figure la création du monde, notamment des animaux, avant l’apparition de l’homme.
Celle de droite est occupée par l’histoire d’Adam et Eve jusqu’à leur expulsion du Paradis.
- l'Orgue
L'Orgue de la Cathédrale s’intègre parfaitement à l’édifice, car son buffet a été conçu et construit en même temps que la
travée où il se situe. A un autre endroit, il y eut un orgue à la cathédrale, dès le Moyen Age, qui fut remplacé par
un nouvel instrument à la fin du (XVIème siècle). On a une composition d’Orgue en (1710), puis celle d’un Orgue de Jean François Lépine,
en (1754). L’Orgue actuel commence en partie son histoire en (1850), entièrement neuf de Ducroquet, construit
dans un buffet provisoire en Sapin.
L’actuel buffet en Chêne, de style gothique, sera construit ensuite en (1877), en même temps que les 2 dernières travées,
ainsi que les 2 flèches, vers la fin du (XIXème siècle) dessiné par A de Baudot, architecte de la Cathédrale, successeur de Viollet le Duc.
Joseph Merklin imprimera sa marque au nouvel instrument, tout en réemployant 26 des jeux de Ducroquet, et porte l’instrument à 41 jeux. Un moteur
électrique est installé en (1912). Puis, Michel, Merklin et Kuhn vont modifier l’instrument, claviers portés à 56 notes et modifications sonores
en (1935), inauguré par Tournemire, puis électrification des claviers et quelques aménagements en (1962). En (1979), relevage par
Jean David, et depuis (2000), son entretien est assuré par Paul Dominique Gagnaire.
Les différents titulaires ont été: Edmond Lemaigre (1877) à (1888), Aloÿs Claussmann (1888) à (1926), Louis Gémont (1926?) à (1936), le Chanoine Jean Raffier (1936) à (1973), Denis Mathieu Chiquet, Roger Moreno (1979) à (1999), puis François Clément, avec Didier Coudert pour cotitulaire.
D’autre part, la cathédrale possède également un orgue de choeur construit aussi en (1877) par Joseph Merklin, relevé en
(1929) par Michel, Merklin et Kuhn, en (1960) par Athanase Dunand, et restauré en (1994) par Jean David.
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