Retour
Glossaire - Biographies
les Evêques
Extérieur - Intérieur - Statues

- Ste Trinité de Laval


- Présentation
* Culte : Catholique Romain
* Type : Cathédrale
* Rattachement : Diocèse de Laval, siège
* Début des travaux : (XIème siècle)
* Fin des travaux : (XXème siècle)
* Styles : Roman, Gothique, Renaissance
* Protection : Classée Monument Historique (1840)

- Situation
* Pays : France
* Région : Pays de la Loire
* Département : Mayenne
* Ville : Laval
* La Cathédrale de la Trinité, telle que nous la voyons maintenant, est bien différente de ce qu'elle était à l'origine. Cet édifice n'est point l'oeuvre d'un architecte qui en ait conçu et fait exécuter le plan, c'est un composé de diverses constructions, ajoutées successivement les unes aux autres et portant chacune les caractères de l'époque à laquelle elle fut faite. Il n'est donc pas étonnant qu'elle manque d'ensemble et qu'elle offre des détails appartenant à tous les "Styles Architectoniques du Moyen Age et de la Renaissance". La Tour Centrale date de (1110), la Nef 2 Travées en Ogives Naissantes, et le Portail Méridional de (1180)-(1185), le Choeur avec Déambulatoire date de la Renaissance. Elle possède des statues de terre cuite sur son Portail du
(XIIIème siècle) protégé à l'intérieur par un tambour de (1709).

- Historique

La cathédrale de la Ste Trinité de Laval est une Cathédrale Catholique Romaine située dans la ville de Laval. Elle se trouve dans le centre ville, entre la place Hardy de Lévaré et la place de la Trémoille. Commencée au , elle a subi de nombreuses modifications au cours des siècles, avant de recevoir son aspect actuel au début du (XXème siècle). Ces multiples transformations lui donnent un caractère composite, sans véritable cohérence. Tout d'abord simple Chapelle, puis Eglise Paroissiale, elle ne devint Cathédrale qu'en (1855), lors de la création du Diocèse de Laval. Elle a été choisie avec 1.034 autres monuments antiques et Médiévaux pour être classée Monuments Historiques en (1840).

- Moyen Age

La cathédrale a été fondée en tant que chapelle paroissiale au (XIème siècle). La ville de Laval était alors en train de naître autour de son château, et le territoire relevait du "Prieuré de Notre Dame de Pritz", situé à quelques kilomètres au Nord. Ce prieuré relevait lui même de l'abbaye de la Couture, près du Mans. Ce sont donc les moines de la Couture qui ont lancé la construction de la chapelle, vers (1070). Une note de dépenses, écrite au (XIème siècle) par un moine de l'abbaye de la Couture dans un manuscrit contenant des Opuscules de Rémi d'Auxerre, de St Augustin et de St Ambroise contient la 1ère mention écrite de l'église de la Trinité. Ce document renseigne sur l'époque de la construction de l'église ainsi que sur son plan primitif. L'église était de petite taille et de style Roman. Elle se trouvait à l'intérieur des remparts, et à cause de l'exigüité du terrain disponible, elle ne put être orientée vers l'Est. A la place, les architectes adoptèrent pour une orientation Sud-Est. Par ailleurs, le choeur dut être construit sur un terre plein en terre.

Des agrandissements ont lieu à la fin du (XIIème siècle), après que l'édifice ait été élevé au rang d'église Paroissiale, entre (1150) et (1185). Des voûtes Gothiques Angevines sont ajoutées afin de surélever l'édifice, et le clocher est refait. L'avènement de Guy X de Laval en (1333), selon Couanier de Launay aurait été célébré avec une pompe inaccoutumée, et serait à l'origine d'un sinistre, l'incendie suite à un feu Grégeois de la flèche de l'église. La flèche fut reconstruite sur le même plan. L'église primitive avait une Nef qui faisait approximativement la même taille que celle visible aujourd'hui. Le Transept était étroit, ouvert par un grand arc en plein cintre encore visible, ainsi que par des passages Berrichons. Le Clocher était situé sur la Croisée du Transept, au même endroit qu'aujourd'hui. Enfin, le choeur comprenait une Abside en Cul de Four encadrée par 2 Absidioles. Parmi les catastrophes qui ont marqué les esprits, figure l'incendie de (1383), déclenché par la foudre, il fait fondre le plomb de la toiture qui se met à couler en ruisseaux.

- Epoque Moderne

Pendant la guerre de 100 Ans, Laval est assiégée par les Anglais, qui s'en emparent, puis reprise par les Français. La ville est endommagée par le conflit, et des grands travaux de reconstruction ont lieu pendant la 2ème moitié du (XVème siècle), notamment au Château. La ville se relève très vite du conflit, et le commerce de toiles lui assure une certaine prospérité et une croissance démographique. L'église de la Trinité profite de l'essor de la ville, puisque de nombreuses améliorations sont entreprises. Les travaux commencent avec la construction d'une Sacristie, accolée au mur Sud-Ouest de la Nef, en (1462), et d'un nouveau Porche en (1465). Le Choeur Roman fut abattu en (1482) pour être reconstruit sur une surface plus importante. Cette surface avait été prise sur un ancien cimetière. Le nouveau Chevet était plat et comptait 2 chapelles latérales.

Au (XVIème siècle), l'église est encore agrandie. Comme la place manque, il n'est possible de prolonger l'édifice que sur l'ancien cimetière et sur la rue Renaise. Au Sud-Ouest, l'église est bordée par les remparts qui forment un obstacle infranchissable. Les paroissiens de la Trinité ont beaucoup fait pour améliorer leur église. C'est à cette époque que les paroissiens s'opposent au Comte Guy XVI de Laval en lui refusant le titre de fondateur, et lui font un procès. Une insurrection se souleva et se porta en (1516) contre le château de Laval, contraignant le Comte à fuir. Il est fait construire aux frais des paroissiens 2 chapelles au Nord-Ouest du choeur. Construites entre (1517) et (1541), elles sont en rupture complète avec le reste de l'église, puisqu'elles adoptent l'architecture de la Renaissance. Les détails les plus caractéristiques sont la Coupole Ovale et le Portail. Le Comte de Laval ou les membres de la famille de Laval ne vinrent en aide aux paroissiens que pour l'acquisition des Vitraux, Guy XVII de Laval et sa Femme donnèrent en (1542) 2 belles vitres peintes, l'une représentant le Grand Prêtre Melchisedech offrant du pain et du vin à Abraham, et l'autre la forte Judith. Simon de Heemsce exécute pour l'église 2 verrières désormais disparues, une datée de (1543) sur une commande de François de Laval qui effectue un don pour l'une des chapelles récemment bâties, la 2ème datée de (1556), pour la vitre de la chapelle de N.D.dePitié.

Le 16 Janvier (1563), entre 2 heures et 3 heures de l'après midi, la flèche de l'église prend feu est une 2ème fois détruite. L'église est très endommagée. La flèche n'est pas reconstruite, elle est rempacée par une petite tour carrée. L'Autel est rétabli comme précédemment. Le Portail n'a été terminé qu'en (1597). Les travaux avaient en effet été interrompus par les guerres de religion entre (1583) et (1595). Le 28 Mai (1600), le Curé Antoine Besnier est tué à l'autel d'un coup d'arquebuse tiré de la porte de la Nef. Un escalier d'accès fut construit devant en (1734). En (1701), une tempête le 2 Février abat 40 pieds de la haute charpente de la Nef. Une partie s'écroule sur la voûte, l'autre sur une maison voisine. La voûte de la Trinité ne s'écroule pas. Des actes de décès concernent 3 femmes tuées lors du mouvement de panique de la foule. Il est probable que d’autres personnes encore sont décédées plus ou moins longtemps après cette journée, des suites de leurs blessures.

Pendant les travaux d'extension, l'intérieur de l'église est aussi embelli. Il faut aussi réparer et consolider car l'église avait beaucoup plus souffert de l'ouragan de (1701) qu'on ne l'avait d'abord pensé. Avant la Révolution, l'église compte ainsi 15 autels et plusieurs grands Retables. On place au milieu du b>(XVIIIème siècle) le Grand Autel, les marches et les crédences de marbre. On élève la grande tribune du bas de la Nef en (1770) et on y place un orgue.

- la Révolution

Pendant la Révolution, l'église est dégradée, mais les destructions restent minimes. Vers (1840), les remparts situés près de la Cathédrale sont démolis, et ils laissent un vaste espace à construire. L'église peut donc être étendue vers le Sud-Ouest, et 1 bras de Transept Néo Roman ainsi qu'un Collatéral du Choeur sont édifiés entre (1847) et (1850). Ils permettent de rétablir une symétrie avec les extensions du (XVIème siècle), qui se trouvent de l'autre côté. L'église devient Cathédrale en (1855), mais aucune extension n'est projetée. Des travaux de rénovation sont cependant conduits à partir de (1885), les piliers et les contreforts de la nef sont renforcés. La façade Sud, lézardée, est refaite en style Néo Roman entre (1889) et (1900). La nouvelle Sacristie, construite en (1897), est la dernière extension apportée à la cathédrale. En (1900), les piliers soutenant le clocher sont remplacés par des colonnes en granit, plus fines, et le clocher est lui même surélevé d'1 étage en granit entre (1904) et b>(1905).

- la Nef

La cathédrale présente un plan en Croix Latine Irrégulier. La nef a gardé ses dimensions du (XIème siècle), mais elle a été largement modifiée au (XIIème siècle), avec l'ajout de voûtes Gothiques. Elle ne compte qu'1 seul Vaisseau ainsi que 3 Travées carrées. Les vestiges de l'église du (XIème siècle) sont rares, et la cathédrale compte peu de traces Romanes. Les derniers éléments les plus visibles sont l'arc qui séparait la Nef du Transept, ainsi que les passages Berrichons qui l'encadrent. Depuis les travaux du (XIIème siècle), la Nef comprend 2 niveaux. Les voûtes sont inspirées de celles de la cathédrale St Maurice d'Angers, qui ne possède elle aussi qu'1 seul vaisseau. Elles reposent sur des croisées d'ogives très bombées, qui caractérisent le Gothique Angevin. La surrélévation de la nef a nécessité le renforcement des piliers du (XIème siècle). Ceux ci font environ 1 mètre de saillie intérieure et extérieure. L'éclairage de la nef suit aussi le modèle de la cathédrale d'Angers. Chaque travée est éclairée par 2 fenêtres Géminées en plein cintre. La travée Extérieure est la seule dont les voûtains sont décorés de liernes. Sa Clef est par ailleurs ornée d'un Agnus Dei. Ces différences de traitement montrent que cette travée est la dernière à avoir été construite, et que les travaux commencèrent par le transept.

- le Transept

Le Transept actuel date des (XVIème et XIXème siècles). Il ne se trouve pas au même emplacement que le Transept du Moyen Age, qui a disparu lors de l'extension du Choeur. En effet, il se trouvait derrière le grand Arc Roman, alors que le Transept actuel se trouve devant. Il réutilise donc la dernière Travée de la Nef, qui fait office de Croisée du Transept. Le bras du (XVIème siècle) se trouve au Nord-Est et sa construction a entraîné la démolition d'une partie du mur de la Nef. Il est construit en tuffeau et coiffé par une voûte en forme de Coupole Ovale. Cette coupole, divisée en Caissons Géométriques, comprend une ouverture en son centre. Elle était à l'origine munie d'un vitrail qui permettait un éclairage zénithal. Le bras du (XIXème siècle), situé au Sud-Ouest, a non seulement nécessité la démolition d'une partie du mur de la Nef, mais aussi d'une partie de la Sacristie du (XVème siècle). Ce bras est symétrique à celui du (XVIème siècle), mais il adopte un style Néo Roman.

- le Choeur

Le Choeur est le résultat de multiples extensions et c'est la partie de la cathédrale qui possède le moins de Cohérence. Il ne reste que quelques piliers du Chevet Roman, et la structure générale est donnée par le Chevet construit au (XVème siècle). Ce Chevet, qui était plat et de style Gothique, était encadré de 2 Chapelles rectangulaires. Il a été élargi sur les côtés aux (XVIème et XIXème siècles), et il fait aujourd'hui presque la même largeur que le Transept. Le Déambulatoire du (XVIème siècle) se caractérise par des petites voûtes présentant des Clefs plates et rondes, qui rapellent l'Ovale du bras du Transept construit à la même période. La Croisée du Transept du (XIème siècle), qui était étroite et obstruait le Choeur, fut dégagée au début du (XXème siècle) en remplaçant les vieux piliers par des colonnes en granit de Louvigné du Désert.

- le Clocher

Le Clocher, de plan carré, est situé sur la Croisée du Transept, une place qu'il occupe depuis le (XIème siècle). Il abrite 5 cloches dont un bourdon de 6 tonnes dont le compositeur Charles Gounod disait : "Il ne sonne pas, il chante !". L'édifice actuel date pour sa partie inférieure du (XIIème siècle), elle est ouverte par des baies Géminées et entourées de Voussures, cette partie inférieure était à l'origine coiffée d'une flèche. Incendiée en (1353) et en (1563), elle n'a jamais été reconstruite, à la place, un dernier étage a été édifié en (1905). Il est en granit et il est lui aussi ouvert par des baies Géminées, mais elles sont plus larges que celles du (XIIème siècle). Cet ajout, avec son toit en ardoises, rappelle le clocher de l'église St Germain des Prés, à Paris.

- les Portails

Les portails du Transept sont les plus remarquables. Celui du (XVIème siècle) présente la transition entre l'art de la Renaissance et le style Classique. Il présente des registres et des ornements antiques, comme des colonnes Corinthiennes et des entablements, mais aussi des détails Médiévaux, comme l'arc Roman qui surmonte la porte. Son agencement rappelle les Retables Lavallois qui ont été réalisés au (XVIIème siècle). Les niches étaient à l'origine occupées par des statues de pierre. Elles ont été enlevées pendant la Révolution. D'autres statues les ont remplacées en (1853). Faites en terre cuite des Agets, près de St Brice, elles ont été déposées dans la Cathédrale en (2010) et des copies ont pris leur place. Elles représentent des "Saints : Ambroise, Léon, Bernard, Augustin, Grégoire et Benoît".

Le portail du bras Sud, réalisé au (XIXème siècle), est de style Néo Roman, tandis que celui de la Nef, Roman, date du Moyen Age. Il est difficilement visible car il donne directement sur une rue étroite. Pierre u>Guillot est architecte à Laval où il construit en (1575) la voûte à Caisson du Transept Sud, puis le Portail Sud de l'église de la Trinité. Il y a sans doute une parenté entre Jean Guillot et Pierre, car à la mort de Pierre, vers (†1593), le chapitre de la Trinité fait appel à Jean, pour parfaire et continuer le Portail de la Trinité et le Pignon, laissé inachevé.

- le Mobilier Liturgique

La Cathédrale possède un certain nombre d'éléments du (XVIIIème siècle), comme la Tribune, qui date de (1770). Elle soutient l'orgue et possède un garde corps en fer forgé sur des colonnes Corinthiennes. En dessous, le Baptistère Ovale en marbre rouge date de la même époque. Le Crucifix qui fait face à la Chaire est lui aussi du (XVIIIème siècle), il est en bois Polychrome. La Chaire date de (1803). La Cathédrale renferme un 2ème bénitier, en marbre, datant de (1554). C'est peut être la 1ère oeuvre en marbre jamais réalisée à Lava. L'Orgue de Tribune est un Cavaillé Coll de style Néogothique. Il a été acheté après une souscription lancée en (1852). Le Grand Orgue d'origine fut vendu à la Paroisse de St Pierre d'Oléron où il est resté depuis.

- le Grand Retable

Avant la Révolution, l'église de la Trinité possédait plus de 10 Retables. Seul le Grand Retable a survécu, les 2 autres plus petits provenant de l'église des Cordeliers. Le Grand Retable est caractéristique de l'école Lavalloise qui s'est développée au (XVIIème siècle) et a rayonné dans tout l'Ouest de la France. Il est l'oeuvre de Pierre Corbineau et possède 3 étages. Le gros oeuvre en Calcaire, tandis que les colonnes et les incrustations sont en Marbre. L'ensemble comporte des statues en terre cuite représentant "St Jean, St Pierre et la Trinité". L'ensemble fait 8 mètres de haut. L'autel de la Communion, placé en (1812) dans le Collatéral, est surmonté d'un Retable qui a été assemblé à partir d'éléments provenant de l'église des Cordeliers. Ce retable comprend 2 paires de colonnes de marbre soutenant des petits entablements et un fronton brisé curviligne. L'autel du St Sacrement possède lui aussi un Retable. Il date du (XVIIème siècle) et possède 2 paires de colonnes posées sur des plans différents et soutenant une frise sculptée ainsi qu'une corniche et une guirlande. Les colonnes sont en marbre noir de Louverné. Au sommet se trouve un Bahut abritant une statue de la Vierge. Il est entouré de corbeilles de fleurs et de fruits. La peinture centrale est la copie d'un tableau de Pierre Mignard. Elle représente Charles Borromée distribuant la Communion aux Pestiférés. Le peintre a représenté l'Abbé Matagrin, 1er curé Concordataire de la Trinité, sous les traits du vieillard barbu qui suit le Saint.

L'église renferme également un Triptyque de Pieter Aertsen, peintre Hollandais du (XVIème siècle). Il est consacré à St Jean Baptiste. Le panneau du milieu montre la Décollation de St Jean. La scène se passe dans une ville Flamande et les personnages qui y assistent illustrent la société du (XVIème siècle), avec des hallebardiers et des médecins coiffés de bonnets. Le panneau de gauche représente la prédication de St Jean dans le désert, et celui de droite, le Baptême du Christ. Enfin, l'extérieur illustre le martyr du Saint, plongé dans l'huile bouillante à Rome. Ce triptyque montre par ailleurs la technique du clair obscur. La cathédrale possède un tableau de Louis Boullogne, peintre du (XVIIème siècle). Il illustre l'Adoration des Mages. On y trouve aussi une Cène, attribuée à Philippe de Champaigne.

- la Statuaire

Une statue représentant la Vierge à l'Enfant en bois Polychrome, de provenance inconnue, qui se trouvait dans les halles de Laval, elles ont été démolies au milieu du (XIXème siècle). La statue a été installée dans la cathédrale en (1892) et porte toujours le nom de Vierge des Halles. Une autre statue de la Vierge est visible dans le Collatéral du Choeur, elle est baptisée Vierge du Magnificat et a été donnée à l'église en (1683), par un marchand de Laval. Réalisée en marbre de Carrare, elle est inspirées du travail du Bernin. Lors de la Révolution, elle fut rebaptisée "Déesse de la Raison", afin de la sauver de la destruction.

Le Retable de la Communion est entouré de 2 statuettes en terre cuite, typiques de l'école du Mans et qui proviennent sans doute du Couvent de Patience, elles représentent St François et Ste Claire d'Assise. Elles sont attribuées à Charles Hoyau, un sculpteur Manceau. La cathédrale possède aussi un statue en bois naturel du (XVIIIème siècle) qui représenterait Tugdual de Tréguier, St Patron de Laval, ainsi qu'une statue en pierre Polychrome du (XVIIème siècle) illustrant Ste Anne instruisant la Vierge.

Le Tambour qui masque la porte du Portail du bras du Transept Nord date de (1709). Il est bois sculpté et illustre des Pilastres Corinthiens cannelés qui soutiennent à chaque angle une corniche saillante, chacune forme en son milieu un arc de cercle contenant un triangle rayonnant, symbole de la Trinité. Le tambour possède aussi un bahut supportant une corbeille de fleurs.

Un Bas Relief en bois du (XVIIIème siècle) illustre le Baptême du Christ, il provient d'une chapelle privée qui avait été construite en (1701) et détruite en (1944). Un autre Bas Relief illustre les 14 martyrs de Laval. 2 statues en Bronze J. Blanchard, sculpteur; Thiébaut frères, fondeurs représentent 2 Evêques de la fin du (XIXème siècle), Casimir Alexis Joseph u>Wicart (1799)-(1879) agenouillé, implorant (1898) et Emile Bougaud (1823)(1888).

- les Tapisseries

La Cathédrale possède un ensemble de 6 tapisseries, exposées dans la Nef. Elles illustrent le "Livre de Judith", qui fait partie l'Ancien Testament. Ces tapisseries ont été réalisées pendant la 2ème moitié du (XVIIème siècle) par un atelier de Felletin, un village près d'Aubusson. Les pièces ont des dimensions inégales et elles ont probablement été réalisées pour le Couvent de Bénédictins qui se trouvait sur la place de Hercé avant la Révolution. Les pièces illustrent Judith suppliée par les Béthuléens, Judith en prière, Judith se rendant au Camp d'Holopherne, Judith devant Holopherne, la Décapitation d'Holopherne et Judith de retour à Béthulie. Les personnages sont en tenue Orientale et le personnage de Judith est clairement identifiable et toujours vêtu de la même manière.

- les Sépultures

Un certain nombre de personnes reposent dans la Cathédrale. le gisant visible dans la Nef appartient à Guillaume Ouvrouin, Evêque de Rennes mort en (†1347). Le tombeau se trouvait à l'origine dans un Cimetière, et il n'a été transféré dans la Cathédrale qu'en (1808). L'Enfeu qu'il occupe contenait auparavant les restes d'un couple de Bourgeois Lavallois du (XIVème siècle). Liste des Evêques inhumés dans la Cathédrale :

* Mgr Casimir Wicart.
* Mgr Jules-Denis Le Hardy du Marais.
* Mgr Victor Maréchal.
* Mgr Louis Bougaud.
* Mgr Jules Cléret.
* Mgr Eugène Grellier.
* Mgr Jacques Guilhem.
* Mgr Paul-Louis Carrière.

Haut de page