Retour
Glossaire - Biographies
l'Horloge - Chronologie - Plan de St Jean - Evêques
Vitraux - Extérieur - Intérieur

- St Jean Lyon


- Présentation
* Nom local : Cathédrale Saint Jean
* Culte : Catholique Romain rite Lyonnais
* Type : Cathédrale Primatiale
* Rattachement : Archidiocèse de Lyon
* Début des travaux : (1175)
* Fin des travaux : (1480)
* Architecte :
- Henri de Nivelle, les vitraux
* Restauration
- Antoine-Marie Chenavard
- Tony Desjardins
- Paul Desjardins
- Lucien Bégule, vitraux
* Style dominant : roman, Gothique
* Protection : Classée Monument Historique (1862)
* Protection : Patrimoine Mondial (1998) et (2011)
- au titre du Site Historique de Lyon

- Situation
* Pays: France
* Région : Auvergne Rhône Alpes
* Département : Métropole de Lyon
* Commune : Lyon

- Historique

La Cathédrale s'élève sur l'emplacement de l'ancien complexe épiscopal d'époque Mérovingienne dont on a pu se faire une idée assez précise grâce aux écrits de Sidoine Apollinaire et aux fouilles menées sur le site lui même.

La Primatiale St Jean Baptiste et St Étienne, plus simplement, Cathédrale St Jean est le siège Episcopal de l'Archidiocèse de Lyon France. Elle a rang de Cathédrale et de Primatiale, l'archevêque de Lyon a le titre de Primat des Gaules. Originellement, l'église a été consacrée sous le vocable de St Étienne, tandis que son Baptistère était consacré sous celui de St Jean Baptiste, mais, comme cela est fréquent, le vocable du baptistère s'est ensuite appliqué dans la désignation courante. Construite de (1180) à (1480), elle mélange le style Roman et le Gothique. Elle abrite une Horloge Astronomique du (XIVème siècle. Au coeur du quartier Médiéval et Renaissance du Vieux Lyon dont elle est un des éléments marquants, elle est classée Monument Historique depuis (1862).

La Cathédrale est située au Coeur Historique de Lyon, dans le quartier St Jean. Fondée par St Pothin et St Irénée, tous 2 Disciples de St Polycarpe de Smyrne, lui même disciple de St Jean, l'ami de Jésus Christ, et auteur d'un Evangile et de l'Apocalypse, la communauté chrétienne de Lyon a été sanctifiée très tôt par le sang des 1ers Martyrs de la Gaule Romaine, parmi les martyrs de (177), citons St Pothin et Ste Blandine. Depuis le (Vème siècle), cette communauté chrétienne a édifié plusieurs églises sur les bords de la Saône. La construction de la Cathédrale actuelle a été entreprise au (XIIème siècle).

La cathédrale a été le théâtre d'évènements importants de la vie religieuse et politique, le Ier concile de Lyon 13 Concile oecuménique se tient dans la cathédrale en juin et Juillet (1245). Le Maître Autel est consacré par le pape Innocent IV. Les restes de St Louis, rapporté de Tunis par son fils Philippe III le Hardi en direction de la Basilique St Denis, sont déposés momentanément dans la cathédrale en (1271). Le IIème concile de Lyon 14ème concile oecuménique se déroule en mai et Juillet (1274). Le pape Grégoire X tente de réunir les Églises Latines et Grecques. Les délégués Grecs professent la foi catholique. Le docteur de l'Église St Bonaventure meurt pendant ce concile après y avoir joué un grand rôle. Le Pape Jean XXII est couronné dans la cathédrale en (1316). Le 13 Décembre (1600), la cathédrale abrite le mariage d'Henri IV et de Marie de Médicis, après avoir obtenu du pape l'annulation de son précédent mariage avec la Reine Marguerite. Richelieu y reçut sa barrette de cardinal. L'empereur Napoléon Ier et Joséphine, puis le pape Pie VII, sont reçus par le cardinal Joseph Fesch, frère utérin de la Mère de Napoléon en (1805). Le 5 Octobre (1986), le pape Jean Paul II à 16H45 rentre dans la Primatiale où sont rassemblés des Centaines de Malades venus de toute la région. Pendant 45 minutes, il s’adresse à chacun personnellement.

- Saint Jean

La cathédrale St Jean est également appelée Primatiale, puisque la ville de Lyon fut le Primat des Gaules, 1ère Eglise Chrétienne de Gaule, fondée par St Pothin, mort en (†177). La 1ère Cathédrale ne se trouvait pas sur le site de St Jean.

La construction de l'édifice actuel débute entre (1165) et (1180). On construit la nouvelle Cathédrale sur l'emplacement d'une ancienne église, qui n'est détruite qu'au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Initialement, l'architecture développée est d'inspiration Romane. Ce n'est que dans la 2ème moitié du (XIIIème siècle) que le Gothique s'impose totalement. On constate alors un ralentissement des travaux, dû au manque de moyens. Le clocher n'est achevé qu'au (XIVème siècle). Dans la 1ère moitié du (XVème siècle), les tours ne sont toujours pas achevées. On ajoute des chapelles latérales. L'ensemble n'est vraiment terminé qu'à la fin du (XVème siècle). Les Guerres de Religion provoquent la destruction du Jubé, reconstruit en (1584)) et d'une grande partie des statues. Au (XVIIIème siècle), le Chapitre décide la destruction du Trumeau du Portail Central, pour faciliter le passage des Processions. La Révolution vient à bout du reste des statues et du nouveau jubé. Pour Remeubler le choeur après la Révolution, on achète les stalles de Cluny, alors en vente. Les derniers dommages subis par la cathédrale datent de (1944) où tous les vitraux qui n'avaient pas été ôtés sont détruits, heureusement, les plus anciens étaient à l'abri.

- la Façade Ouest

La façade Ouest (XIVème siècle)-(XVème siècle) est une façade harmonique classique, qui présente cependant la particularité d'être beaucoup moins élancée que ses équivalents du Nord de la France. Cela est dû à la faible élévation des tours et au rétrécissement du massif à partir du 2ème Niveau. Au 1er Niveau se trouvent les portails dont la largeur est augmentée d'arcatures aveugles qui abritaient des statues aujourd'hui disparues, tout comme celles des ébrasements. Ces portails sont surmontés de gâbles pleins, ornés de rosaces polylobées aveugles, 4 au centre regroupées dans un cercle plus vaste et 3 dans les écoinçons. Le gâble du portail central, plus haut que celui des portails latéraux, atteint une galerie d'arcades aveugles qui passe au dessus des portails. Dans cette galerie, on trouve, de part et d'autre du portail central, les armoiries de la Couronne de France et celles du pape Pie IX qui remplacent celles du pape Sixte IV, qui fut détruites. Le 2ème Niveau est séparé du 1er par une balustrade. Le centre est occupé par une Rose de 12 mètres de diamètres, flanquée, à gauche, d'une Horloge sous 2 arcs en Mitre et, à droite, de 2 Niches, également sous des arcs en Mitre, qui abritaient des statues. Des tourelles encadrent l'ensemble. La séparation avec le dernier niveau est là encore marqué par une balustrade. Le 3ème et dernier Niveau est composé de 2 tours à toit plat, peu élevées 44 mètres et d'un pignon central, qui les dépasse.

les Portails

Les 3 Portails de la façade sont entourés de 300 médaillons, enserrés dans des carrés d’une quinzaine de centimètres de côtés représentants pour un tiers des Scénettes Religieuses. Certains de ces bas reliefs présentent néanmoins des figures plus ésotériques que religieuses, la plupart d’entre elles étant des représentations allégoriques des différentes étapes du Grand oeuvre. A côté du Portail Sud, l’on peut observer un médaillon représentant 4 Lièvres dont les corps forment une svastika entourant un carré parfait. Le Lièvre était au Moyen Age le symbole de l’apprentissage, de l’apprenti cherchant la connaissance. Le cercle de ces animaux entourant le carré représente la quadrature du cercle, un problème insoluble montrant que la quête du savoir est infinie. Sur ce même portail, peut être observé un Phénix renaissant de ses cendres, pour l’église il est le symbole de la résurrection du Christ, en alchimie il symbolise l’oeuvre au rouge, la 3ème et dernière étape pour l’obtention de la Pierre Philosophale. Liée au Soleil, celle ci à pour but la formation du Cuivre Alchimique qui broyer avec du Verre dans un creuset d’Agate permettrait la réalisation de la poudre de projection composante principale de la pierre des Philosophes.

Un autre symbole Alchimique représente un Lièvre dévoré par un Corbeau symbolisant quant à elle l’oeuvre au noir 1ère des 4 étapes initiatiques décrites par l’alchimiste Pantheus dans son ouvrage "Voarchadumia contra alchimiam". Au centre de la façade de la Cathédrale, une statue représente un chevalier en armure debout une épée et un bouclier en main. Cette statue est appelée l’Alchimiste, la croix sur son bouclier symbolise l’Eglise mais en l’enfermant dans un losange le chevalier montre son désaccord avec ses Principes. D’après la légende elle représenterait un alchimiste qui aurait financé une partie de la façade. De plus, figurerait sur les portails de la Cathédrale toute les étapes pour la réalisation du Grand oeuvre. Certains de ces médaillons représentent les signes du Zodiac, y figures notamment l’Ecrevisse ou Cancer, le Sagittaire, les Poissons, les Gémeaux, et le Capricorne. A l’origine tous les signes devaient être représentés mais les destructions des Guerres de Religion, notamment sur la façade, ont vu la disparition d’une partie des médaillons.

- le Chevet

Il s'agit d'un chevet d'inspiration Romane, sans arc boutants, à 3 niveaux, des fenêtres en arcs brisés, une galerie d'arcs en plein cintre, aveugles, correspondant au Triforium, et des fenêtres hautes Géminées, abritées sous un porche profond. Il est couronné d'une balustrade ponctuée de pinacles et encadré par les tours du transept, elles aussi à toit plat et peu élevées.

- la Nef

La cathédrale de Lyon, comparée aux grandes cathédrales du Nord comme du Midi, fait figure de petite église. Si la hauteur de ses voûtes est presque égale à celle de N.D.de Paris, loin derrière Reims et Amiens dans la nef 32 mètres, elle est très inférieur dans l'abside 24 mètres. La longueur totale de l'édifice n'est que de 79 mètres. La nef de 8 travées, couverte par des voûtes Sexpartites, a une élévation à 3 Niveaux de grandes arcades, un Triforium à mur de fond plein, composé de baies à 4 arcades, groupées par 2 par un arc de décharge brisé. Les remplages sont percés d'Oculi Polylobés dans les 2 1ères travées. Le 3ème Niveau est occupé par des fenêtres hautes à 3 lancettes, surmontées de 3 Oculi. On peut noter la Chaire de marbre blanc, du XIXème siècle. On remarque aussi que l'axe de l'église est dévié 2 fois au niveau de la 4ème travée et à l'entrée de l'Abside, cela est certainement plus dû à des difficultés lors de la construction qu'à la volonté de représenter l'inclination du corps du Christ sur la croix, comme certains l'ont prétendu. Le revers de la façade comporte, au dessus des portails ornés de gâbles, un triforium à 4 baies composées de 2 arcades puis la rose avec au centre l'"agnus dei".

La principale Chapelle latérale Sud, la Chapelle des Bourbons, est de style Gothique Flamboyant. Ses voûtes sont extrêmement complexes, avec parfois des Clefs Pendantes. Le long des colonnes, on trouve une main armée d'un glaive se mêle à des motifs végétaux. Le mur de raccordement entre la Nef et le Transept, rendu nécessaire par la différence d'élévation, est orné d'une Rose rayonnante encadrée de 2 petites baies. Le mur de raccordement entre les croisillons du transept et la croisée sont décorés par une galerie aveugle surmontée d'un Oculus. Chaque croisillon du transept comporte 2 travées dont l'une ouvre sur les Absidioles. L'élévation est à 3 Niveaux, mur plein, triforium à baies de 3 arcades et fenêtres hautes un peu écrasées. Les murs de fond du transept sont essentiellement occupés par des Orgues, au Sud, l'Orgue masque le Triforium et des Roses Rayonnantes du (XIIIème siècle) au Nord et du (XVème siècle) au Sud.

- le Choeur

Le Choeur, avec ses 2 travées droites et son rond point, est confiné dans une Abside sans Déambulatoire. L'élévation du choeur est à 4 Niveaux dans le rond point, des arcatures aveugles, de longues fenêtres étroites, un Triforium aveugle et des fenêtres hautes. La 1ère travée droite, avec une élévation à 3 Niveaux, ouvre sur les Absidioles. La 2ème travée a une élévation à 4 Niveaux 2 Niveaux d'arcatures aveugles précèdent le Triforium et les fenêtres hautes. Dans les travées droites, le triforium comporte des baies à 4 arcades en plein cintre et les fenêtres 3 lancettes. Dans le rond point le nombre d'arcades et de lancettes est réduit à 2. Des frises de marbre blancs, incrustées de ciment brun, courent sous les 1ères fenêtres, au dessus et en dessous du Triforium. Quelques pilastres historiés complètent l'ornementation, scènes de la Nativité. Dans les Absidioles on trouve de jolis Protomés à la base des ogives.

La liturgie de Lyon, apportée par St Pothin, est l'une des 3 plus anciennes avec celles de Milan et de Tolède. La disposition du choeur, avec le Siège de l'évêque placé au fond de la cathédrale, témoigne de cette Liturgie Primitive. Il faut évoquer la restauration du choeur de la cathédrale, en prévision des festivités de l'exposition catholique de (1936). Au cours du (XIXème siècle), sa restauration ou plutôt le rétablissement de l'autel à son emplacement Primitif et le dégagement du Presbytérium est une question qui revient périodiquement. Ce retour tardif à la basilique chrétienne s'inscrit dans un mouvement d'idées beaucoup plus ancien comme en témoignent les nombreux traités du (XVIIIème siècle), qui en matière d'architecture religieuse, en appelaient déjà à un retour aux formes liturgiques primitives.

- l'Extérieur

A l'extérieur de la Cathédrale, on remarquera que les 2 tours du chevet, vers la Saône, sont surmontées d'une croix de Chêne de 4 mètres de haut. Celle du Nord est le clocher. La charpente en chêne de Bourgogne supporte 6 cloches, la plus grosse pèse entre 8.000 et 9.000 kg et mesure 2m,07 de diamètre ! Sur la gauche de la Cathédrale, on voit le jardin archéologique, dans lequel on peut visiter les fouilles très intéressantes, mises récemment en valeur, des églises Ste Croix et St Etienne, avec le Baptistère Paléochrétien. Ces églises appartenaient au Groupe Episcopal.

En se plaçant devant la façade, place St Jean, on verra la belle Fontaine représentant le baptême du Christ par St Jean le Baptiste, à qui la Cathédrale est consacrée. La façade a été achevée vers (1480), a été nettoyée en (1982), elle est coupée par 2 balustrades horizontales ajourées. Elle est en partie composée de blocs provenant d'anciens monuments Romains s'étant effondrés au (IXème siècle), en particulier de l'ancien Forum. Elle est très marquée par la fin du (XVème siècle), à savoir un Gothique des plus Flambloyants. Autour des 3 portes en Noyer de (1756). Au (XVIème siècle), le Baron des Adrets, Calviniste, détruisit toutes les statues des Saints dans les niches de la façade et Décapita tous les Anges des 3 portails.

A mi hauteur, à gauche, on peut voir les armoiries du Pape Pie IX. A droite sont situées celles, effacées, de Louis XI. En haut, regardons le grand triangle central, de chaque côté de l'ouverture, les statues de Marie, Mère de Jésus Christ, et de l'Ange Gabriel, qui annonça à la Ste Vierge qu'elle serait la Mère de Dieu. Au sommet est située la statue de Dieu le Père.

La Manécanterie. Sa façade sur la place date du (XIème siècle). Autrefois, ce bâtiment servait de logement aux petits clercs chanteurs de la Cathédrale. Aujourd'hui, en sa partie basse, elle sert de chapelle paroissiale, tandis qu'en sa partie haute, elle abrite le musée du Trésor.

- la Toiture.

La construction Romane est naturellement liée à la tuile creuse. Or, dans la 2ème moitié du (XIXème siècle), l'ardoise et la tuile plate sont de plus en plus fréquemment employées à Lyon, à la nouvelle toiture de la cathédrale, au nouveau bâtiment des Lazaristes, sur la colline de Fourvière, ou encore dans les constructions particulières dont les combles à la Mansart sont aussi vivement critiqués. Il faudra attendre (1936) pour que l'architecte en chef des Monuments Historiques, Paul Gélis, impose la tuile creuse dans le quartier désormais protégé de St Jean et convienne que cet élément participe au caractère local. Il faut donc s'interroger sur les limites du style Gothique en France. A la lumière des discussions contemporaines, on serait en droit de penser que Lyon et Vienne marquent la limite Méridionale au delà de laquelle le Roman serait prédominant, mais rien n'est moins sûr. En (1860), le concours pour l'église St Baudile de Nîmes avait rejeté tous les projets Néo Romans au profit d'une église Néo Gothique. L'idée que le Gothique ne convient pas aux régions Méridionales n'est pas nouvelle et la proposition d'Espérandieu pour St Baudile allait dans ce sens. Mais il y avait déjà l'église St Paul, et Nîmes voulait du Néo Gothique. En (1882), Gaspard André faisait observer que l'architecture Romane était beaucoup plus proche de la culture Classique des architectes que les constructions Gothiques, l'emploi des formes Romanes n'est du reste pas exclusif de modernité. Elles sont moins éloignées de nos habitudes, de nos facilités de construction que les combinaisons Gothiques.

l'Intérieur

On peut y observer la chronologie de construction, l'abside et le Choeur sont Romans et plus l'on s'avance vers la façade, plus le style est Gothique. Les vitraux, tels que la Rosace Centrale et celles du transept datent des alentours de (1390) et sont dans des tons bleu violet caractéristiques. La couleur des vitraux a été adaptée à leur position, les plus au Sud ont des couleurs froides pour compenser la chaleur du soleil, alors que ceux au Nord ont des couleurs plus chaudes. L'Abside est la partie la plus ancienne, datant du (XIIème siècle) et est donc intégralement Romane. La nef est couverte de voûtes Sexpartites. La chapelle des Bourbons est pleinement représentative du Gothique Flamboyant, fines nervures, clefs pendantes, éléments végétaux tels que vigne, houx, gui, chardon, chou, etc. On peut admirer à l'entrée du choeur des chanoines, c'est à dire à l'extrémité des stalles, les statues sculptées par Blaise en (1776) et (1780) des 2 Saints patrons de la cathédrale, St Étienne Diacre et Martyr et St Jean Baptiste.

- l'Horloge Astronomique

Originellement du (XIVème siècle), elle fut remaniée plusieurs fois. Elle indique, la date, les positions de la lune, du soleil et de la Terre, ainsi que le lever des étoiles au-dessus de Lyon. Bien entendu, compte tenu des connaissances de l'époque, c'est le soleil qui tourne autour de la Terre. La date donnée sera exacte jusqu'en (2019). Au dessus de l'horloge, une série d'automates se mettant en mouvement plusieurs fois par jour, des animaux et une scène représentant l'Annonciation. Le mouvement à été refait dans les années (1930).

Haut de page