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Biographies Chronologie - Evêques Photos St Pierre
- HistoriqueC'est en (986), dans une donation du comté de Melgueil, qu'apparaît pour la La Cathédrale St Pierre de Montpellier était à l'origine la chapelle du monastère Bénédictin de St Benoît. La construction de cet édifice est liée à la volonté du pape d'Avignon Urbain V (1362) à (1370) d'honorer la ville où il avait suivi ses études, obtenu le diplôme de Docteur en droit canon et enseigné. Ainsi le 1er Octobre (1364), d'après les plans des architectes Manse et Nougayrol, architectes du pape, les travaux d'un monastère dédié à St Benoît et à St Germain sont entrepris. Cette chapelle de style Gothique Méridionnal est consacré le 14 Février (1367) par le pape Urbain V. Cette église fut érigée en cathédrale en (1536), lorsque le siège épiscopal est transféré de Maguelone à Montpellier. - Après 1536La façade principale de la cathédrale St Pierre Ce sont pratiquement les seuls éléments de l'architecture Médiévale de la cathédrale que l'on peut encore
observer aujourd'hui. L'église était composée d'un vaisseau unique, de - Les guerres de ReligionAu (XVIème siècle), la Réforme Protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un
bastion du Protestantisme. Au cours des décennies suivantes (1560)-(1622), les guerres de religion entraînent la destruction
totale, par les Huguenots, de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville car le Roi
interdit, par édit, les assemblées Protestantes à Montpellier. La cathédrale est le seul édifice à ne pas être détruit,
même si elle en souffre considérablement. La cathédrale a été la cible des attaques protestantes. Le 20 Octobre (1561),
après une nuit de siège, la foule pénètre par une brèche dans la cathédrale où s'étaient réfugiés quelques dignitaires
catholiques accompagnés d'une troupe de soldats. L'étendue du massacre varie entre En (1567), la cathédrale subit les assauts des protestants qui cette fois vont s'attaquer au bâtiment.
Les catholiques tiennent En (1598), l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où les cultes Protestants
sont reconnus. S'en suivent (20) années de calme, rompues lors d'une dernière guerre de religion. En (1622),
Louis XIII dirige le siège de la ville rebelle, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de - la RestaurationIl faudra attendre en (1634) pour que l'édifice soit restauré sous la conduite de l'évêque Pierre de Fenouillet dans le style Gothique Flamboyant et se dote du porche monumental qui constitue l'originalité de l'édifice. La voûte, le pavement de la nef et la façade sont refaits. En (1775), on procéde à la démolition du choeur Gothique pour agrandir l'édifice et le remplacer par un choeur de style classique selon un projet de Jean Antoine Giral. Après ce réaménagement, la cathédrale est à nouveau victime de la volonté de la transformer en un édifice plus ambitieux. Les travaux dirigés par Pierre Henri Revoil, de (1855) à (1875), aboutissent à une reconstruction de la tour clocher et à l’ajout de chapelles rayonnantes ainsi qu'au remplacement du choeur de (1775) par un nouveau choeur de style Neo Gothique. Auguste Baussan refait le décor sculpté de la tour et du tympan dans le goût du (XIIIème siècle), les verrières du transept et du choeur, exécutées par Edouard Didron et Paul Nicod, sont posées entre (1870) et (1872). Dans le bras droit du transept, un tableau de Sébastien Bourdon, datant de (1657), représente, "La chute de Simon le Magicien", épisode apocryphe de la vie de St Pierre. Pendant la Révolution de (1789), la cathédrale souffre à nouveau du vandalisme, destruction de la
grande rosace, des statues des En (1815), le mouvement dite "la Terreur blanche", réaction contre les idées de la Révolution et de
l'Empire, agite le département et amène de graves désordres. Le 10 Octobre (1822), l'archevêché d'Albi est rétabli. Le
diocèse a désormais comme limite le département de l'Hérault et est rattaché à la province ecclésiastique d'Avignon. En
(1847), Mgr Charles Thomas Thibault (1835)-(1860) obtient pour la cathédrale le titre, alors rarement accordé, de
"basilique mineure". En (1852), le coup d'état du Prince Président trouve une nette désapprobation dans l'Hérault et la
répression est impitoyable, - le XIXème siècleEn (1875), l'ancienne cathédrale de Maguelone, restaurée par les soins de Frédéric Fabrège, est réconciliée et rendue au culte par Mgr François Marie Anatole de Cabrières. En (1877), par rescrit pontifical, l'évêque de Montpellier ressuscite en sa personne les sièges des anciens évêchés compris sur le territoire du département de l'Hérault, il devient évêque de Montpellier, Agde, Béziers, Lodève et St Pons de Thomières. Les travaux dirigés par Revoil de (1855) à (1875) aboutissent à une reconstruction de la tour clocher et à l’ajout de chapelles rayonnantes. Auguste Baussan refait le décor sculpté de la tour et du tympan dans le goût du (XIIIème siècle), les verrières du transept et du choeur, exécutées par Édouard Didron et Paul Nicod, sont posées entre (1870) et (1872). Dans le bras droit, un tableau de Sébastien Bourdon représente La chute de Simon le Magicien (1657), épisode apocryphe de la vie de St Pierre. En (1795), le siège épiscopal, l'ancien monastère St Benoît, devient le siège de l'École de Médecine. Le 8 Décembre (2002), le diocèse de Montpellier est érigé en archidiocèse métropolitain par décret de la Congrégation pour les évêques. La Province ecclésiastique de Montpellier comprend à présent les diocèses suffragants de Mende et de Perpignan Elne, auparavant suffragants d’Albi, de Nîmes auparavant suffragant d’Avignon, et de Carcassonne auparavant suffragant de Toulouse. |