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Glossaire - Biographies
Construction - Dimensions - Extérieur1
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Extérieur - Intérieur - Vitraux

- le Parvis

Le mot parvis vient du latin Paradisius - Paradis". Lorsque la cathédrale fut construite, le parvis était assez étroit. La cathédrale était située parmi des bâtiments en bois de petite taille. Le parvis conserva des dimensions modestes jusqu’au (XVIIIème siècle), époque à laquelle l’architecte Beaufrand l’agrandit. Il fut remodelé à plusieurs reprises par la suite, notamment depuis (1960). Le kilomètre "0" des routes françaises se trouve sur le parvis, à quelques mètres de l'entrée de la cathédrale. Depuis le (XIXème siècle), de nombreuses fouilles archéologiques entreprises sous le parvis de N.D.de Paris, dont 2 campagnes plus importantes, la 1ère eut lieu en (1847) et fut menée par Théodore Vacquer, la 2ème plus récente de (1965) à (1967) fut dirigée par Michel Fleury. Ces fouilles ont permis de mettre au jour d’importants vestiges Gallo Romains et du haut Moyen Age, et notamment les fondations d’un grand édifice religieux de forme Basilical à 5 nefs. Ces vestiges seraient ceux de la basilique St Étienne, construite au (IVème siècle) ou au (VIème siècle) et qui constitue la cathédrale précédant l’édifice actuel de Notre Dame. Une crypte a été aménagée afin de préserver l’ensemble de ces substructions et de les rendre accessibles au public, on l’appelle Crypte Archéologique du parvis Notre Dame. Depuis l’été (2000), elle est gérée par le musée Carnavalet.

- les Tours

Les 2 tours de la façade Occidentale ne sont pas exactement jumelles. La tour Nord, à gauche, est légèrement plus forte et plus large que la tour Sud, ce qui se remarque facilement en observant l’ensemble depuis le centre du parvis. A cette différence correspond, au niveau de l’étage du balcon de la Vierge situé sur la façade, une largeur nettement plus importante du contrefort Nord de la tour Nord par rapport au contrefort Sud de la tour Sud. Au fil des ans, il a été suggéré que les plans originaux de Notre Dame, que nous n'avons plus, prévoyaient 2 flèches sur les tours, les solides clochers auraient pu les supporter. Mais étaient ils censés être dotés de flèches. La cathédrale d’Amiens et d’autres cathédrales suivirent Notre Dame et ne possèdent pas de flèches, pourtant la cathédrale de Reims aurait dû en posséder, selon les plans initiaux. Quant à la cathédrale d’Amiens, les tours n’ayant qu’une profondeur de 6 mètres ne pouvaient les supporter. Pendant la restauration qui eut lieu entre (1844) et (1864), l’idée des flèches fut à nouveau suggérée. Le restaurateur,

Viollet le Duc, n'en voulant pas ?, dessina un plan très précis afin de montrer à la population le résultat peu esthétique auquel ce projet aboutirait. Certains experts ont affirmé depuis, sur la base de ses plans et de ses écrits, qu'il était en faveur de ces flèches ?.

Entre les 2 tours, à l’arrière de la galerie supérieure de la façade faite d’une colonnade, et à l’avant du pignon de la nef, il existe une sorte d’esplanade, toit plat qu’on appelle l’aire de plomb ou la cour des réservoirs. Des plaques de plomb la recouvrent, et des bassins y ont été aménagés qui contiennent de l’eau utilisable rapidement en cas d’incendie. En arrière de l’aire de plomb s’élève le grand pignon triangulaire qui termine à l’Ouest le comble de la nef, sur sa pointe, un ange sonne la trompette. La tour Nord abrite un escalier de 387 marches. Au 1er étage, au niveau de la galerie des Rois et de la rosace, se trouve une grande salle Gothique comportant un comptoir d’approvisionnement pour touristes et visiteurs. On peut y voir en plus diverses statues originales de la cathédrale ainsi que des toiles de Guido Reni, Charles André van Loo, Étienne Jeaurat et Lodovico Carracci.

- la façade Ouest

La façade, à la fois rigoureuse et linéaire, correspond en grande partie à la vision d’Eudes de Sully, évêque de Paris de (1197) à (1208). Elle met en valeur de façon étonnante le cercle du vitrail de la rosace inscrit au centre d’un carré de plus de 40 mètres de côté. Juste au niveau surplombant les 3 portails, on observe la galerie des Rois de Juda, et non pas des Rois de France. Ces reconstitutions sont l’oeuvre de Viollet le Duc, il s’y est d’ailleurs représenté, et les fragments originaux peuvent être observés au musée national du Moyen Age à l’hôtel de Cluny à Paris. Sa construction dura (I½ siècle), de (1200) à (1250). Sa composition architecturale est une géométrique simple. Elle a 43m,50 -135 pieds du Roi de large et 45 mètres - 141 pieds du Roi de hauteur. La façade est soutenue à l’extérieur par 4 contreforts, 2 pour chaque tour, encadrant les 3 portails. Sur ces contreforts, comporte, l’étage des niches abritent 4 statues refaites au (XIXème siècle) par l’équipe de restaurateurs. Il s’agit, de gauche à droite de St Étienne, puis de 2 allégories, l’Église à gauche, la Synagogue à droite et enfin, au contrefort Sud d’un évêque, très vraisemblablement St Denis, la galerie des Rois, puis un étage occupé au centre par la rosace Ouest, avec des 2 côtés sous les tours, des fenêtres géminées surmontées de petites rosaces sous un arc en tiers point, enfin un dernier étage de colonnades reliant les 2 tours et qui se prolonge sur les 4 faces de ces dernières. Au dessus de l’ensemble, au Nord et au Sud, se trouvent les tours à toit plat.

- le portail du Jugement Dernier

Il s’agit du portail principal de la cathédrale. Son imagerie est saisissante. La remarquable sculpture du tympan date des années (1210). Elle représente les scènes du jugement dernier, selon la tradition chrétienne, les morts ressuscitent et sont jugés par le Christ. Sur le linteau inférieur, on peut voir les morts sortir de leurs tombes. Ils sont réveillés par 2 anges qui, de chaque côté, sonnent de la trompette. Parmi ces personnages, tous vêtus, on peut voir un Pape, un Roi, des Femmes, des Guerriers, et même un Noir d’Afrique. Au dessus, l’archange St Michel utilise une balance pour peser les péchés et les vertus. 2 démons essayent de faire pencher l’un des plateaux de leur côté. Les élus sont à gauche, tandis qu’à droite les damnés enchaînés sont menés en enfer, poussés par d’autres démons, laids, cornus et aux regards diaboliques. Les expressions de ces damnés sont rendues avec un rare talent, la terreur et le désespoir se lisent sur leur visage.

Sur le tympan supérieur, le "Christ", le torse à moitié nu pour montrer ses plaies, préside cette cour divine. 2 anges, debout, à droite et à gauche, tiennent les instruments de la Passion. De chaque côté, la Vierge Marie et St Jean sont placés à genoux et implorent la miséricorde du Christ. Les claveaux inférieurs des voussures sont occupées, du côté des damnés par des scènes de l'enfer, et du côté des élus, par les patriarches, parmi lesquels on voit Abraham tenant des âmes dans un repli de son manteau. Encore, à cette époque la scène était entièrement peinte et dorée. Groupé au paradis sur les 1ères voussures, l’ensemble des anges qui regardent la scène du Jugement a plutôt l’air étonné de voir ce qui se passe. L’enfer n’occupe qu’une très petite partie de l’ensemble et tout est fait pour souligner la miséricorde du Seigneur. La Vierge Marie et les Saints du paradis, symbolisés par St Jean, intercèdent pour nous, et l’image de Jésus, qui domine la scène montrant ses plaies, nous rappelle qu’il est venu sur terre en tant que Rédempteur, pour racheter nos péchés.

La scène du Jugement Dernier figure également sur de nombreuses autres cathédrales Gothiques. Ce portail, dont la magnifique scène du Jugement qui le surmonte, connut d’importantes déprédations au cours de la seconde moitié du (XVIIIème siècle). En (1771), sur commande du clergé, Soufflot le mutila sérieusement, supprimant les trumeaux et entaillant les 2 linteaux en leur centre. Lors de la restauration du (XIXème siècle), Viollet le Duc enleva les parties latérales restantes des linteaux et les déposa au musée. Puis il reconstitua admirablement l’ensemble du Jugement Dernier, y compris les parties manquantes, aidé en cela par des dessins effectués avant les transformations de Soufflot. Ainsi seule la partie supérieure de la scène date du (XIIIème siècle), les2 parties inférieures étant modernes. Par contre les voussures entourant le tympan, et leurs sculptures sont d’époque. Le trumeau fut également reconstitué, la grande statue qui y figure, celle du Beau Dieu est l’oeuvre d’Adolphe Victor Geoffroy Dechaume d’après le dessin maintes fois remanié de Viollet le Duc. Il est placé sur un socle où sont sculptés les arts libéraux.

Quant aux 12 grandes statues des Apôtres installées sur les 2 piédroits du portail 2 × 6 statues, fracassées en (1793) par les révolutionnaires comme les autres grandes statues de la cathédrale, elles sont des reconstitutions du (XIXème siècle), d’ailleurs admirablement refaites. On reconnaît successivement à gauche: St Barthélemy, St Simon, St Jacques le Mineur, St André, St Jean et St Pierre". A droite: "St Paul, St Jacques le Majeur, St Thomas, St Philippe, St Jude et St Mathieu". Au piédroit gauche, du côté du Paradis, figurent les "Vierges Sages, alors qu’au piédroit opposé, on peut voir les Vierges Folles. Les sculptures de ces vierges ont également été refaites au (XIXème siècle).

Sous les grandes statues des piédroits on peut admirer 2 bas reliefs conçus sous forme de médaillons, l’un à gauche, l’autre à droite, superposant des représentations des Vertus et des Vices, d’après des scènes de la vie, compréhensibles par les chrétiens de l’époque. La Douceur utilise le symbole du Mouton, la Force est représentée par une Armure, la Versatilité montre un moine jetant son froc aux Orties. Cette thématique est reprise dans la rosace Ouest. Toutes ces scènes ont également près de (VIII siècles) d’âge.

On serait incomplet en ne mentionnant pas le fait que ce portail est de loin l’endroit le plus populaire, le plus visité et le plus admiré de toute la cathédrale, ce dont témoignent les innombrables photographies qui en sont prises. Tout concourt en effet à attirer les foules, chrétiennes ou non, du monde entier, l’admirable équilibre et l’extrême lisibilité du sujet, au centre d’une façade perçue à juste titre comme de toute beauté. Ajoutons à cela l’incontestable réussite de la restauration du (XIXème siècle) qui fait qu’à part les spécialistes et les initiés, il est presque impossible de distinguer ce qui date du (XIIIème siècle), de ce qui fut recréé à l’époque de Viollet le Duc et de son équipe, et qui, respectueux de l’esprit de l’époque, se fond presque parfaitement dans l’ensemble voulu au Moyen Age.

- le portail de la Vierge

Ce portail est dédié à la "Vierge Marie". Il est un peu plus ancien que le portail du Jugement Dernier et date des années (1210). Gravement endommagé en (1793), les 9 grandes statues avaient été détruites, il a fait l’objet d’une restauration au (XIXème siècle), grâce à une abondante documentation qui a servi de base à la restitution des statues. Dans le mur de la façade, autour des arcs du tympan, on remarque une cannelure pointue. Les bâtisseurs voulaient que ce portail soit différent des autres en l’honneur de la Vierge, à laquelle la cathédrale est dédiée.

Il comporte 2 linteaux. Au linteau inférieur, des Rois d’Israël et des prophètes entourent l’Arche d’alliance. Celle ci se trouve juste au dessus du dais recouvrant la statue de la Vierge à l’enfant, foulant aux pieds le serpent, symbole de Satan, et située au trumeau du portail, refaite au (XIXème siècle). Le linteau supérieur représente la dormition - mort de la Vierge. 2 anges la sortent ou la mettent? du tombeau, en présence du Christ qui bénit sa mère et montre de la main gauche le ventre où la Parole de Dieu prit chair. Les apôtres y compris St Paul entourent la défunte. Aux 2 extrémités, St Paul et St Jean sont représentés abrités respectivement par le figuier et l'olivier.

Au sommet du tympan, on assiste au Couronnement de la Vierge Marie. Elle est assise à la droite du Christ, et un ange, se trouvant au dessus d’elle, place une couronne en or sur sa tête. Les voussures encadrant le tympan sont occupées par des Prophètes, des Rois, des Anges et des Patriarches. Les grandes statues des piédroits représentent notamment des Sts Parisiens. A gauche se trouvent un Empereur et St Denis décapité, portant sa tête et entouré de 2 anges. A droite, "St Jean Baptiste, St Étienne, Ste Geneviève et le Pape Sylvestre". Les bas reliefs mutilés des niches situées sous ces statues représentent des scènes de leur vie respective. Les faces latérales du trumeau, ainsi que les parties centrales des piédroits situées près des vantaux sont constituées d’une série de bas reliefs représentant le zodiaque, les travaux des Mois chez les Pauvres et chez les Riches, les Saisons et les Ages de la vie, le tout magnifiquement traité.

- Lilith et le péché

La partie inférieure du trumeau, sous les pieds de la Vierge, un bas relief en 3 tableaux représentant le passage d’Adam et Ève au jardin d’Éden ou paradis terrestre, à la tentation d’Adam suivie du péché Originel. La 1ère scène nous montre Dieu prélevant une côte à Adam endormi au pied d’un arbre, et transformant la côte en Eve, afin qu’il eût une compagne semblable à lui comme dit le texte.

La 2ème partie du bas relief représente le péché originel. Le couple se trouve aux pieds de l’arbre de la connaissance du "Bien" et du "Mal" aux fruits défendus. Le diable a la forme d’une Femme séduisante munie d’une longue queue de serpent. Il s’agit en fait de "Lilith", personnage biblique absente de la bible Canonique, mais présente dans les écrits rabbiniques du "Talmud de Babylone. D’après la tradition juive, elle serait la 1ère épouse d’Adam qui aurait quitté le paradis terrestre suite à son refus de se soumettre à ce dernier en adoptant la position inférieure lorsqu’ils faisaient l’amour. Elle refusa ensuite d’obéir à Dieu qui lui intimait l’ordre de se soumettre à Adam. Chassée de la surface de la Terre, cette séductrice perverse finit par devenir diablesse et favorite de "Lucifer". Elle revint tenter le couple dont elle était jalouse, afin de précipiter leur malheur.

La dernière scène de ce bas relief représente l’expulsion des 1ers hommes hors du jardin d’Éden. Il s'agit du mythe expliquant le passage de la Nature à la Culture, selon Lévy Strauss, l'Homme quittant là le statut Animal. Dieu avait averti le serpent que la femme serait dorénavant sa pire ennemie et lui écraserait la tête. Le fait d’avoir précisément placé cette scène sous les pieds de la Vierge Marie, elle qui réhabilite totalement la femme et est nommée nouvelle Eve", est hautement symbolique.

- le portail Sainte Anne

Le portail Ste Anne, la mère de la Vierge. Il est en fait récupéré de l’église antérieure à la cathédrale actuelle. Il est constitué en grande partie de pièces sculptées vers (1140)-(1150) pour un portail plus petit. On peut donc distinguer dans l’ornementation du portail des pièces du (XIIème siècle), le tympan et la partie supérieure du linteau, 2 tiers des sculptures des voussures de l’archivolte, les 8 grandes statues des piédroits, le trumeau, et d’autres du (XIIIème siècle), partie inférieure du linteau et les autres statues des voussures de l’archivolte. Ces dernières ont été sculptées pour faire le raccord. Le trumeau du portail présente une grande statue de St Marcel, évêque de Paris, foulant aux pieds le dragon de la légende, c’est une copie effectuée au (XIXème siècle). L’original est dans la salle haute de la tour Nord. En (1793), la statue de St Marcel du trumeau fut mutilée, et les 8 statues des piédroits déposées. Les couronnes furent endommagées, heureusement des fragments furent redécouverts, un grand nombre en (1977), si bien qu’on a pu reconstituer au musée de Cluny le portail d’avant la Révolution..

Les 8 grandes statues des piédroits que l’on peut admirer actuellement datent du (XIXème siècle). Elles représentent de gauche à droite et successivement, "Élie, la veuve de Sarepta, Salomon, St Pierre, St Paul, David, la sibylle et Isaïe. Les 2 linteaux ont été sculptés à des dates différentes et par des sculpteurs fort différent. Le linteau inférieur constitue une pièce de raccord entre les 2 portions du portail datant de l’époque de l’église antérieure. Il a été ajouté lorsque le portail fut remonté au début du (XIIIème siècle). Il présente une série de personnages aux formes lourdes possédant une tête disproportionnée et vêtus de draperies trop grandes. Sur le linteau supérieur se trouvent des scènes de la vie de Ste Anne et de la Vierge.

Au dessus des 2 linteaux, le tympan présente une Vierge en majesté. Ce portail est connu principalement en raison de la polémique concernant 2 des personnages figurant sur ce tympan. Autour du groupe comprenant la Vierge tenant Jésus Christ enfant dans ses bras et 2 anges, se trouvent 2 personnages, un Evêque et un Roi. La tradition veut que ces personnages représentent l’évêque Maurice de Sully, fondateur de Notre Dame, et Louis VII, Roi de France à l’époque. Mais certains experts mettent en doute cette théorie et soutiennent que le personnage religieux est St Germain, évêque de Paris au (VIème siècle), et que le Roi est Childebert Ier, fils de Clovis. D’autres experts affirment qu'ils ne sont pas identifiables?. Enfin les 2 vantaux de la porte sont dotés d’admirables pentures, chefs d’oeuvre de la serrurerie ferronnerie du (XIIème siècle).

- la galerie des Rois

La partie basse de la façade Ouest, une série de 28 personnages Royaux représente les Rois de Judée qui ont précédé le Christ. Chaque statue mesure plus de 3m,50 de haut. Les têtes des statues datent du (XIXème siècle) et sont le produit des ateliers de sculpture du restaurateur Viollet le Duc. En effet, les statues d’origine furent décapitées en (1793) pendant la Révolution Française par les sans culottes, croyaient qu’ils étaient des Rois de France. Il ne reste aujourd’hui que des fragments des statues Médiévales. Les 21 têtes originales ont été retrouvées en (1977), à l'occasion de travaux entrepris pour la rénovation de l'hôtel Moreau, rue de la Chaussée d’Antin dans le (9ème) arrondissement de Paris, et sont actuellement exposées au musée national du Moyen Âge musée de Cluny. Bien que mutilées par leur chute, elles ont conservé des traces de polychromie, du rose sur les pommettes, du rouge pour les lèvres, du noir pour les sourcils.

- le balcon de la Vierge

Cette statue de la Vierge consacre la totalité de la façade à la mère du Christ. Elle fut commandée par Viollet le Duc pour remplacer la statue originale de l’époque médiévale, endommagée par les années et les conditions climatiques. La rosace Ouest se trouvant derrière cette statue constitue une auréole magnifique. Viollet le Duc plaça également des statues d’Adam et Eve devant les baies de chaque côté de la rosace. D’après les experts, une erreur de Viollet le Duc dans la restauration, mais qui peut être qualifiée de remarquable. Les statues d’Adam et Ève auraient en fait dû être placées dans les niches de la façade intérieure du bras Sud du transept. Cette rosace semble énorme, mais bien qu’elle soit de dimension non négligeable, il s’agit de la plus petite des 3 rosaces de la cathédrale. Elle mesure 9m,60 de diamètre. Elle fut presque entièrement refaite par Viollet le Duc lors de la grande restauration du (XIXème siècle). Au centre la Vierge, tout autour on peut voir les travaux des mois, les signes du zodiaque, les Vertus et les Vices ainsi que les prophètes.

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