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- Architecture
- Création 1073
* État : en service
* Lieu : Toulouse, Haute Garonne
* Type de construction : Voûte Gothique
* Fonction, usage : Eglise
- Architectes
- Accrédité : :
- Jean Deschamps
- Yves Boiret
- J. Clari
- Jean Jacques Esquié
- Louis Jean Hulot
- Pierre Levesville
- St Anne Louzier
- Sylvain Stym Popper
- A. Virebent
- Bernard Voinchet
- Dimensions
* Diamètre de la rose Ouest : 6m,76
* Hauteur du clocher : 55 mètres
* Longueur du clocher : 17m,90
* Largeur du clocher : 6 mètres
* Longueur du choeur : 50 mètres
* Hargeur du choeur : 15 mètres
* Hauteur des voûtes du choeur : 28 mètres
* Hauteur de la nef : 19 mètres
* Longueur de la nef : 19 mètres<
- l'Extérieur
La principale originalité de la cathédrale est de présenter 2 parties très distinctes, construites à des époques différentes avec des styles
architecturaux différents. Jusqu'au (XIIIème siècle), les plans de l'église Romane d'origine furent sans cesse modifiés. Ainsi, une révision de la hauteur prévue de l'édifice
est visible par la coupe des fenêtres sur le mur Sud, tandis que le mur Nord, construit plus tard, ne présente pas cette anomalie.
La façade Ouest, donnant sur la place St Etienne et qui date de (1217) est écrasée par un clocher donjon massif de 55 mètres de haut. 2 contreforts
en brique la soutiennent. Le double portail de style Gothique Flamboyant, construit par Marin Baudry, est curieusement décentré vers la droite. Il est couronné par
une rosace datant de (1230). Le flanc Nord de la cathédrale, de 105 mètres de long, témoigne parfaitement de cette juxtaposition des 2 styles architecturaux. C'est
particulièrement visible si l'on se place à l'angle de la rue de Metz et de la rue Riguepels, en regardant vers le Sud. La nef d'Isarn, à l'Ouest, construite dans le
style Gothique Méridional et le choeur, à l'Est, dans le style gothique Septentrional. Cette façade est ornée en son centre d'un portail majestueux.
Ces 2 parties furent reliées au (XVIème siècle) par Jean d'Orléans. Le square actuel résulte de la démolition d'un groupe de maisons qui couvraient tout le flanc
Nord de la cathédrale.
L'arrière du bâtiment, ou Abside, est orientée, comme dans la plupart des églises chrétiennes, vers l'Orient. Quant au côté Sud de la cathédrale,
il jouxtait un cloître aujourd'hui disparu. Edifié sur le modèle de celui de Moissac à la fin du (XIème siècle) et au début du (XIIème siècle),
il était situé entre la cathédrale et l'église St Jacques. Sa forme était à peu près carrée, les côtés faisant environ 51 mètres. Sa façade Orientale comportait une
sacristie et une salle Capitulaire. L'ensemble fut détruit en (1812) et il ne subsiste que des chapiteaux exposés au Musée des Augustins.
- l'Intérieur
En entrant dans la cathédrale, on remarque immédiatement que la nef et le choeur ne sont pas construits sur le même axe, puisque ce dernier fut
construit sans tenir compte de la nef qui devait être détruite.
Celle ci comprend 3 travées de largeurs inégales. Les voûtes bombées s'appuient sur des ogives massives. Au dessus de l’entrée la rosace, 6m,70 de diamètre,
est composée de morceaux de verre des (XVème et XVIème siècles). A droite et à gauche les chapelles, bâties aux (XVème et XVIème siècles), abritent des fonts baptismaux
et différentes sculptures et peintures. Bien que se trouvant dans la partie la plus ancienne, les verrières latérales qui éclairent la nef ont été réalisées dans les
années (1950). Au fond, dans la plus petite travée, à 3 mètres environ du pilier, sous une dalle de marbre blanc, repose la dépouille mortelle de Paul Riquet, constructeur
du canal des 2 mers.
En avançant et après avoir laissé à sa droite l’énorme pilier central puis admiré, dans le faux transept, l'orgue érigé en (1613) et
accroché à 17 mètres
de hauteur, le visiteur passe maintenant dans le choeur. Il comprend 5 travées, une abside à 5 pans et un déambulatoire sur lequel s'ouvrent
14 Chapelles Rayonnantes
de forme pentagonale. Celles ci, tout comme le déambulatoire, furent voûtées au (XIVème siècle) et le coeur ne le fut qu’en (1609) après un incendie qui avait détruit la charpente de bois
En avançant un peu, on peut admirer la double rangée de 114 stalles, de style Louis XIII. La grande, au fond à droite, est particulièrement remarquable.
Elle présente un triple siège pour le prévôt et le président du parlement encadrant le siège épiscopal, tout en bois de noyer finement travaillé, dominé par une petite
vierge. Le grand retable a 3 niveaux, de composition baroque en pierre de taille, a été réalisé par Drouet et Mercier et représente la lapidation de St Etienne,
1er martyr de l’histoire chrétienne. De chaque côté du choeur, les grilles en fer forgé du (XVIIIème siècle) sont identiques à celles des balcons du Capitole de Toulouse.
A l’origine les portes étaient dorées. On peut déambuler dans le choeur par des couloirs latéraux, longeant les chapelles et admirer les vitraux médiévaux, dont le vitrail
royal avec les portraits de Charles VIILouis XI dans la 5ème chapelle, et les clés de voûte. Signalons la 3ème chapelle avec la grande statue du cardinal Desprez
mort au (XIXème siècle), ou encore la 12ème , avec le monument funéraire du Marquis de Puyvert et ses vitraux du (XVème siècle) réalisés au jaune d’argent.
- l'Orgue
Orgue construit par Antoine Lefebvre entre (1612) et (1650). En (1677), Jean de Joyeuse procède à une réparation; relevage de Monbrun en (1738),
travaux de Jean François Lépine en (1761), reconstruction de l'instrument par Jean Baptiste Micot en (1772) et Grégoire Rabiny en (1787). Des travaux sont entrepris par
Pierre Campardon entre (1810) et (1829) et par les frères Claude en (1835). En (1848), Aristide Cavaillé Coll refait entièrement l'instrument en gardant quelques jeux anciens.
Le coût des travaux fut estimé à 29.290 francs. Suite au démontage, plusieurs jeux importants et les grands tuyaux d'anches étaient dans un état hors récupération et durent
être refaits à un coût supplémentaire de 6.600 francs. Suite à cette transformation, l'orgue est inauguré par Louis James Alfred Lefébure-Wély en (1852).
En (1970), l'instrument est en très mauvais état. Sollicitée, la maison Kern va entreprendre une reconstruction de l'instrument à partir des éléments historiques à conserver.
L'instrument actuel, outre son très beau buffet, conserve 8 jeux anciens dont le très beau cornet probablement d'origine et 40 jeux d'Aristide Cavaillé Coll.
C'est un instrument d'une très grande poésie et d'une grande clarté. Il a été l'instrument du concours de musique d'orgue contemporaine en Juin (1986).
Le buffet a été classé Monument Historique le 19 Mars (1971).
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