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- Le Mobilier

Le Cénotaphe d'Audomar, un Cénotaphe est un monument funéraire qui ne contient pas le corps du défunt. L'inscription du cénotaphe, "Sépulture de notre bien aimé père Audomaré en latin. Quelques scènes des miracles d'Omer dans les arcatures trilobées du Cénotaphe. Le cénotaphe a été réalisé en marbre de Marquise. Il date du (XIIIème siècle).

Le tombeau d'Erkembode. On dépose les chaussures des petits pour qu'ils marchent. Le tombeau d'Erkembode repose sur 2 lions en marbre noir. Les pèlerins ont tellement touché les lions que leur tête est tout usée et que leurs oreilles ont disparu sous les frottements, les pèlerins pour montrer qu'ils ont beaucoup marché, laissent sur le tombeau de St Erkembode, "leur bâton usé et leurs chaussures". On aperçoit également une bourse. Les dons des pèlerins permettaient de construire une église plus grande. Ainsi la toute 1ère église Romane fut construite en partie grâce aux dons des pèlerins qui venaient prier sur les tombes des Saints enterrés dans l'église. Pendant la Révolution, le sarcophage d'Erkembode a été caché dans l'église St Sépulcre. Par la suite, les religieux de cette église ne voulaient plus rendre le tombeau et il a fallu l'intervention du pape pour que tout rentre dans l'ordre.

Le tombeau d'Eustache de Croÿ. Ce mausolée a été réalisé par Jacques du Broeucq et date de (1540). Ce monument funéraire fut créé à la demande de la mère du défunt qui habitait à côté de l'artiste. Le défunt est représenté 2 fois, vivant en prière et mort, allongé et nu. Il est en marbre noir et en albâtre.

Les Membres du chapitre étaient généralement enterrés dans l'église, sous une dalle qui portait leur épitaphe. Mais au fil du temps, cette épitaphe s'usait et devenait illisible. On remplaça les dalles par des monuments funéraires fixés au mur à proximité de la tombe. On trouve ainsi plusieurs monuments funéraires des chanoines du chapitre, dans la cathédrale et notamment dans le déambulatoire. Dalle de l'évêque Gérard d'Haméricourt et Monuments funéraires des chanoines Antoine Tramecourt et Jean Libourg.

La châsse des reliques de St Omer. Ce chef reliquaire se situe dans la chapelle de "St Omer chapelle N°2. La descente de croix de Rubens. Commande du chapitre en (1612) pour une somme de 260 florins.

Le labyrinthe se trouve à la croisée du transept et du choeur et il a remplacé en partie les anciennes dalles gravées. C'est une copie à peu près 4 fois plus petite du Labyrinthe qui se trouvait dans le transept de l'ancienne église de l'abbaye St Bertin. On le parcourait à genoux en récitant des prières et il fallait plus d'1 heure pour arriver aux 9 carrelages blancs situés sous la croix. Ce parcours était appelé le "Chemin de Jérusalem".

- Autres curiositées

L'ex voto est une offrande faite à un dieu en remerciement, statues, statuettes, vaisselle.Par extension, un ex voto est tout objet ou inscription que l'on place dans une église ou sur un lieu de pèlerinage en remerciement d'une grâce obtenue. La cathédrale de St Omer en renferme de nombreux, notamment dédiés à N.D.des Miracles

La chaire provient de la chapelle du couvent des Dominicains qui se situaient à l'emplacement de l'actuelle école des beaux arts. La cuve seule est ancienne, elle date de (1712) et fut sculptée par l'un des religieux, Omer Danvin. Les panneaux représentent des scènes de la vie de St Dominique. La rampe est moderne ainsi que l'abat voix, oeuvre de H. Cattez.

Au moyen-âge, la nef et le choeur de la collégiale étaient pavés de dalles gravées qu'offraient les chanoines, les échevins, les pèlerins. Ces dalles furent peu à peu remplacées. La plupart furent replacées dans les chapelles rayonnantes. Nous sommes aussi allés admirer quelques unes de ces dalles gravées conservées au musée Sandelin.

La rose du Nord est à fleur de Lis. Vitraux du choeur, St Omer à gauche, la Vierge Marie au centre et St Bertin à droite.

Le "Grand Dieu de Thérouanne", se situe au portail Nord. Ce groupe de 3 personnages datant du (XIIIème siècle), provient de la cathédrale de Thérouanne qui fut rasée sous l'ordre de Charles Quint en (1553). Au moyen âge ce groupe était peint. Il fut sans doute blanchi en même temps que toute la cathédrale après (1609). Le Christ assis, 2m,25, présente ses 2 mains percées. Marie et Jean à genoux, implorent sa miséricorde pour les pêcheurs.

L'autel, c'est au milieu du (XVIIIème siècle) que l'autel, précédemment situé dans le chevet, fut remplacé par un autre et placé à la croisée du transept et du choeur. Ce nouvel autel disparut pendant la Révolution. Il fut remplacé par celui de l'église de l'abbaye St Bertin. Le tabernacle et les reliquaires ne sont pas de cette époque. Le tabernacle est le petit meuble posé sur l'autel qui est destiné à ranger le ciboire, espèce de vase avec couvercle qui renferme les hosties consacrées, "bénies par le prêtre", à destination des fidèles. Le prêtre y range aussi parfois son calice et sa patène, ces 2 objets sont personnels et ils ne peuvent ni être vendus ni être donnés. Chaque prêtre reçoit la "patène et le calice" lorsqu'il est ordonné prêtre. La patène reçoit l'hostie, et le calice le vin de messe.

Les chandeliers et les candélabres. Les chandeliers posés sur l'autel proviennent également de l'ancienne abbaye St Bertin. Les grands chandeliers sur pied que l'on trouve disséminés dans la cathédrale sont appelés des candélabres.

Le lutrin est au livre ce qu'est le pupitre pour la partition de musique. Il permet de lire avec confort des ouvrages volumineux ou d'un poids important. Le prêtre ou un assistant vient y lire les évangiles.

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