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- le Tour des Corps Saints

La visite du déambulatoire permet de cerner ce que fut la 1ère sculpture Romane de St Sernin. Dans le soubassement du rond point ont été encastrés 7 reliefs de marbre. Les 3 - 1ers forment un groupe homogène par leur dimensions et leur style. Au centre, le Christ en majesté, dans une mandorle, entouré des symboles des 4 avangélistes, est imposant malgré le faible relief. A ses côtés, un chérubin et un séraphin portent une banderole qui proclame un triple sanctus. Les 4 autres plaques représentent 2 Apôtres et 2 Anges, chacun placé sous une arcade. La nette référence stylistique à Bernard Gilduin permet de penser que le 1er groupe est contemporain de la table d'autel, les apôtres et les anges étant de peu postérieurs, aux environs de (1100). Le déambulatoire est surtout impressionnant, aujourd'hui, par un important ensemble de retables, d'armoires et de reliquaires en bois sculpté, peint et doré, disposés au (XVIIème siècle) dans chacune des chapelles et entre elles. On le désigne du nom évocateur de "tour des corps saints" car il présentait à la vénération des fidéles une part des trés nombreuses reliques que l'église s'enorgueillissait de posséder.

Le déambulatoire est limité, vers l'intérieur, par un mur de 2m,50 de hauteur, réguliérement percé de baies dont plusieurs ont été bouchées ou modifiées et sur lequel prennent appui les colonnes du rond point. En pénétrant dans le déambulatoire par le Nord, on remarque dans l'ordre sur la gauche, l'armoire de la châsse de St Asciscle et Ste Victoire, la chapelle de l'Immaculée Conception, l'armoire de la châsse de St Gilbert, la chapelle de St Georges, l'armoire de la châsse de St Hilaire, la chapelle du St Esprit, l'armoire de la châsse de St Papoul, la chapelle de St Martial, St Cyr et Ste Julitte>, l'armoire contenant le buste de st Jacques le Majeur, la chapelle Ste Sylve, l'armoire des reliques de St Pierre et St Paul.

En (1258), les mentalités religieuses ayant évolué, les chanoines élevérent à la vue des fidéles le sarcophage du Saint. Pour ce faire ils contruisirent un grand baldaquin de pierre à 2 étages qui protégeait la grande châsse en bois recouverte de feuilles d'argent que l'on mit en place en (1283). Ce baldaquin avait nécessité de solides fondations, on transforma l'intérieur de la crypte semi enterrée, faisant disparaitre toute trace de l'aménagement Roman. C'est ainsi que la partie centrale de la crypte supérieure prit sa forme hexagonale et fut voûtée d'ogives. A la clef est sculpté un Couronnement de la Vierge. Dans cette salle supérieure, face à la châsse de St Honoré (XVIème siècle) une vitrine protége le reliquaire émaillé de la Vraie Croix en forme de sarcophage réalisé autour de (1200) à Limoges. Entre les ouvertures de la salle nous pouvons remarquer des bustes de bois peint et cuivre.

- la Nef

Dans l'église St Sernin. Le regard se porte vers l'Est, découvrant l'immensité de l'espace intérieur jusqu'à l'abside majeure. Une forte impression d'harmonie et de sérénité se dégage de l'équilibre des volumes architecturaux. La restauration entreprise dans les années (1970), débarrassant l'édifice de ses enduits les plus récents, a rendu aux maçonneries les nuances de couleur des matériaux qui les composent. Par la grâce de la lumière parvenant indirectement des fenêtres des tribunes et des collatéraux, l'ocre doré de la pierre et le rosé de la brique mêlée de chaux confèrent poésie et monumentalité au gigantesque vaisseau. Le vestibule montre dans ses murs latéraux les vestiges de grands arcs cantonnés de colonnes et de chapiteaux. Ils faisaient communiquer les salles basses des tours, voûtées sur croisée d'ogives seulement à la fin du (XIIème siècle) ou au début du (XIIIème siècle) et aujourd'hui occupées par la chapelle St Pierre au Sud et la sacristie au Nord avec l'espace du porche. Au-dessus, 2 salles de plan Octogonal, que l'on ne peut visiter, amorcent les tours. Le grand espace central a été recoupé au (XVIIème siècle) par le soubassement de la tribune qui porte l'orgue reconstruit en (1888) par Cavaillé Coll.

Le pavement de la nef, refait au (XIXème siècle), se trouve à environ 0m,30 au dessous du sol Roman. Sur le pourtour de l'édifice, la base des murs présente l'aspect inégal d'une maçonnerie arrachée, qui doit correspondre au ressaut de la fondation bûché, au dessus de laquelle sont encastrées des dalles irrégulièrement brisées. Il s'agit des vestiges du pavement Roman qui, à l'Est transept et au moins 5 - 1ères travées de la nef et de ses collatéraux, était constitué d'épaisses dalles de calcaire et, à l'Ouest, mêlait de nombreuses plaques de marbre à d'autres de calcaire ou de grès, certaines en remploi. Ceci laisse penser que le dallage fut établi immédiatement après l'achèvement des fondations et confirme un approvisionnement plus abondant et homogène en pierre de carrière au début du chantier.

En avançant dans la nef, le regard est fasciné par les multiples échappées visuelles dues à la juxtaposition des doubles collatéraux. A l'intérieur de ceux ci les variations optiques et rythmiques permises par la multiplication des piles s'accentuent encore et ne sont pas sans rappeler la sereine puissance des vastes couloirs de circulation des édifices de spectacle Romains. La nef principale, qui s'élève à plus de 21 mètres, est voûtée en berceau et partagée en 11 travées par des arcs doubleaux. Ceux des 3 travées Orientales présentent un double rouleau clavé de pierres et de briques. Retombant sur des colonnes engagées dans des dosserets, ils ont été lancés avant (1118). Les autres, simples, en brique uniquement et reposant sur des colonnes directement engagées dans les piles cruciformes, témoignent de la progression du chantier de l'Est vers l'Ouest.

Les matériaux des piles trahissent également ces différentes campagnes de travaux. Le vaisseau axial est directement contrebuté par la voûte en demi berceau des tribunes établies sur les collatéraux majeurs, eux mêmes couverts de voûtes d'arêtes portées à près de 9m,50. Les collatéraux extérieurs, plus bas 7m,30, n'auraient pas épaulé convenablement les poussées importantes exercées par les voûtes des espaces centraux, aussi elles sont surmontés d'un demi berceau supplémentaire dissimulé sous le comble. Ainsi, la stabilité d'un corps de bâtiment large de 32 mètres fut elle assurée.

La sculpture avait largement conquis l'intérieur où l'on dénombre plus de 260 chapiteaux Romans. La majorité des chapiteaux placés à la retombée des doubleaux de la nef et dans les baies géminées de ses tribunes n'ont été sculptés qu'entre la fin du (XIIIème siècles) et le (XVIème siècle) Dans les travées les plus Orientales de la nef et les tribunes correspondantes se trouvent les manifestations les plus tardives de la sculpture Romane qui s'est développée à St Sernin sur près de 50 ans avec une remarquable continuité. Au niveau bas, les chapiteaux ne sont présents qu'à la retombée des voûtes d'arête des collatéraux mineurs, sur le mur périphérique, comme si, ailleurs, l'impérieuse nécessité de la solidité des supports avait empêché l'installation de ces éléments de transition. Le décor de la plupart de ces chapiteaux consiste en un double rang de feuilles à plusieurs lobes, fendues le long de la nervure centrale et abritant dans le creux ainsi formé une nouvelle feuille indépendante. 2 chapiteaux historiés se trouvent aux 2 extrémités du collatéral Sud, à l'Ouest sont représentés des arbalétriers, à l'Est 2 boucs affrontés menacés par des loups. Le 1er, par la relative indépendance des personnages par rapport à la masse du chapiteau, annonce les chapiteaux du portail Occidental, le 2ème reprend par sa composition symétrique un schéma depuis longtemps maîtrisé à St Sernin.

Les stalles des chanoines réalisées en (1670) subsistent dans les 3 travées précédant la croisée du transept. Au (XVIIèm siècle), elles occupaient 2 travées de plus vers l'Ouest, mais elles furent démontées et dispersées en (1808), lorsque l'on démolit le jubé qui fermait l'enceinte du dernier choeur des chanoines. On ne quittera pas ce lieu sans remarquer encore, sur les voûtes de la nef situées à l'Ouest des stalles, les vestiges d'un décor peint dans la 1ère moitié du (XIVème siècle). Une voûte sur croisée d'ogives est feinte sur l'un des berceaux Romans, comme pour le conformer au goût Gothique. Maurice Prin a reconnu dans cette même travée les armoiries de Jean XXII (1316)-(1334) et, sur l'arc de la croisée, celles de Benoît XII (1334)-(1342), tous 2 papes d'Avignon. Sur les piles placées sous cet arc, on voit aussi ce qui reste d'un riche décor de fausses pierres polychromes correspondant à cette même intention d'une rénovation gothique.

Le croisillon Sud du transept est formé d'un vaste espace de 4 travées, de mêmes proportion et structure que la nef. Il est entouré d'un collatéral unique et d'une tribune qui reprennent l'élévation des collatéraux majeurs et des tribunes de la nef. Sur la voûte de la chapelle de la Vierge, à gauche, une peinture du tout début du (XIVème siècle) représentant le Couronnement de Marie a été découverte lors la restauration récente. Elle est superposée à une peinture antérieure, mariale elle aussi, qui transparaît. Une belle statue polychrome de la Vierge à l'Enfant, du (XIVème siècle), est vénérée dans cette chapelle. Dans les ébrasements des fenêtres de la chapelle Ste Germaine, à droite, s'aperçoivent des restes de peintures du (XIIème siècle) La sculpture des chapiteaux de ce croisillon est due à plusieurs intervenants. Sur le pilier placé dans l'axe de la Porte des Comtes et à l'entrée de la chapelle Ste Germaine, 2 chapiteaux à scènes de combat sont dus à l'atelier de la Porte des Comtes. On les retrouvera dans les tribunes avec quelques variantes. Comme ailleurs, cependant, les thèmes végétaux sont majoritaires.

Un nouveau style apparaît dans les tribunes, un chapiteau engagé dans le pilier d'axe met en scène le Christ en majesté dans une mandorle soutenue par 2 anges, au sommet de ce même pilier, juste sous la voûte en berceau du croisillon, un apôtre solennellement drapé tenant un livre ouvert dénote une facture semblable. Triomphe alors cette figure humaine qui doit beaucoup à la plastique de la fin de l'Empire Romain, dans un style proche de celui de la table d'autel consacrée en (1096). Tout porte à croire que le voûtement du transept fut réalisé aux alentours de (1100). A la croisée du transept, les piliers qui soutiennent la coupole ont été renforcés au (XIIIème siècle), lorsque l'on décida la surélévation du clocher, produisant une fâcheuse impression d'étranglement. Ainsi est rompue l'harmonie du rythme des supports qui autorisait, à l'époque Romane, une vision sans obstacle du choeur depuis la nef et une unité spatiale plus grande du transept. A la base de la coupole, dont les 8 nervures aboutissent à une grande clef annulaire, s'ébrasent les meurtrières qui laissent entrer la lumière.

- le Maître Autel et le Choeur

Le Maître autel se trouvait dans le choeur au (XIème siècle), vraisemblablement dans le rond point, au dessus de la crypte abritant le tombeau de St Saturnin. Depuis (1952) à la croisée du transept, il est élevé sur un podium qui rompt, plus que les belles grilles en fer forgé de la fin du (XVème siècle) et autant que les 4 énormes piles de la fin du (XIIIème siècle), la continuité du grand vaisseau transversal. De dimensions exceptionnelles, 2m,23 x 1m,34, cette table d'autel se rattache à une série produite dans la province ecclésiastique de Narbonne entre le (IXème siècle) et le (XIème siècle) Sa face supérieure présente un évidement central cantonné de lobes entre lesquels s'insèrent des motifs floraux. Mais le décor se déploie surtout, et de manière nouvelle, sur les 4 faces latérales. En haut, un bandeau vertical continu s'orne d'imbrications qui rappellent celles des sarcophages Paléochrétiens découverts aux alentours de St Sernin. Plusieurs scènes se développent sur la partie chanfreinée. Sur la face antérieure, le Christ, jeune, bénissant, tenant le Livre, est placé dans un médaillon élevé par des anges qui détournent leurs regards devant la lumière divine, ainsi est évoqué le retour du Christ glorieux à la fin des temps.

Sur la face de gauche, le Christ en buste, les mains étendues montrant peut-être leurs plaies, est entouré de la Vierge et de Pierre à sa droite, de Jean et de Paul à sa gauche, accompagnés d'apôtres indéterminés. Sur la face de droite, 3 autres personnages, dont le Christ, sont représentés de la même façon, à droite, un griffon et un homme de profil, comme basculé, tenant vigoureusement 2 cordes, on aurait ici l'ascension d'Alexandre, tiré vers le ciel par un animal paradisiaque, que le christianisme avait interprété parfois comme un paradigme du salut. Sur la face postérieure, une suite d'oiseaux compose une frise dans un décor floral stylisé. Enfin, la table porte sur son pourtour une inscription désignant les commanditaires, "les confrères du St martyr Saturnin", qui manifestent leur foi à travers la liturgie et iplacent leur espérance dans le pouvoir d'intercession du Saint. Y apparaît aussi le nom du sculpteur, Bernard Gilduin, dont le style est présent à maintes reprises dans l'édifice. Le pape Urbain II consacra cette table d'autel, ainsi que l'église encore inachevée, le 24 Mai (1096), lors d'une cérémonie à laquelle participèrent 14 évêques et archevêques.

Avant d'arriver au croisillon Nord du transept, on regardera, sur les côtés se faisant face des 2 dernières piles qui séparent les collatéraux Septentrionaux, 2 peintures Romanes des environs de (1140), à l'Est, un ange assis sur des nuages et, à l'Ouest, le "Noli me tangere". Cette dernière scène s'apparente, par le pas dansant et le graphisme du Christ ressuscité apparaissant à Marie Madeleine, à l'art du célèbre sculpteur Roman Gilabertus, actif au (XIIème siècle) dans le cloître de la cathédrale de Toulouse.

D'autres peintures Romanes heureusement retrouvées et magnifiquement restaurées par Pierre Bellin dans le croisillon Nord donnent à imaginer ce qu'a pu être l'ensemble du décor de l'église. Dans la travée médiane du collatéral Occidental, une iconographie savante de la Résurrection vers (1180) occupe toute la paroi sur 5 registres. En bas, à gauche de la porte de l'un des escaliers d'accès aux tribunes, on distingue les boucliers des 2 soldats qui gardaient le tombeau du Christ. Au 2ème registre, les Stes Femmes rencontrent l'ange devant le tombeau vide. Au registre suivant, 2 Prophètes de l'Ancien Testament vénèrent le Christ ressuscité, en gloire, trônant au dessus d'eux, présentant le Livre et environné de la lumière des astres et des candélabres. De part et d'autre, l'alpha et l'oméga rappellent qu'il est le principe et la fin de toute chose. Il est accompagné de la Vierge et de St Jean Baptiste, qui symbolisent sa filiation divine et son rôle de rédempteur. La fin de la composition se lit difficilement, 2 anges entourent une figure divine. Sur la voûte, l'Agneau est vigoureusement et étonnamment stylisé au centre d'un médaillon saturé de couleurs et élevé par des anges. Les arcs portent des thèmes complémentaires, au Sud, 12 Vierges couronnées préfigurent la Jérusalem Céleste, au Nord et à l'Est, des oiseaux, la faune marine et des quadrupèdes associent le monde animal à la Rédemption. Tous ces éléments de la liturgie pascale sont traités avec une grande rigueur et une parfaite cohésion. Ils ne sont pas pour autant l'oeuvre d'une seule main, on opposera, par exemple, le dessin presque rapide des anges soutenant l'Agneau au traitement pour ainsi dire maniériste de l'ange de la Résurrection.

Mais ce cycle n'est pas le seul conservé dans le collatéral, du côté Nord subsistent les vestiges à peine visibles d'une importante Crucifixion, avec les 2 larrons en croix et, dans la travée qui précède l'absidiole septentrionale, la voûte porte une nouvelle Glorification de l'Agneau. Il faut également remarquer, transportée dans le collatéral Ouest, l'image peinte de St Augustin qui ornait primitivement une niche du cloître. L'évêque d'Hippone présente sa Règle, il est accompagné de 2 clercs tonsurés, l'un portant la crosse épiscopale, l'autre que l'on ne distingue plus désormais que le pupitre, mais il est connu par un dessin de (1866) écrivant sous la dictée du Saint. L'absidiole Sud de ce croisillon conserve également la partie supérieure d'un Christ en majesté entouré des symboles des évangélistes, des environs de (1200). Dans l'autre absidiole, au Nord, est aujourd'hui présenté un grand Crucifix Roman, en bois recouvert de plaques de cuivre travaillées dans lesquelles étaient autrefois serties des pierres précieuses. L'importante restauration qu'il a subie au (XIXème siècle) lui a fait perdre une grande part de son authenticité. Les chapiteaux du croisillon Nord manifestent les interventions des mêmes ateliers qu'au Sud. Ce sont d'abord des oeuvres du style de la Porte des Comtes, sur le pilier qui fait face à la Porte Royale, aujourd'hui obturée par 2 retables classiques, un Christ bénissant entre St Pierre et St Thomas, et 2 Apôtres portant un livre et une croix, à proximité, le salut de 2 voyageurs suivis d'hommes portant une hache, que l'on peut interpréter comme la rencontre de Jacob et d'Esaù. Sur un tailloir de la tribune Orientale orné de fleurons sont sculptés 2 hommes offrant une table moulurée, M. Durliat propose d'y voir la table d'autel consacrée par Urbain II, présentée par le sculpteur Bernard Gilduin et l'un de ses compagnons.

Le choeur a reçu, au (XVIIIème siècle), un décor baroque. En arrière de l'autel, un retable, réalisé en (1720) par Marc Arcis, présente la scène du martyre du Saint Toulousain. Le grand baldaquin qui s'élève au dessus de la châsse de St Saturnin remplaça au milieu du (XVIIIème siècle) une construction Gothique dont nous retrouverons le soubassement dans la crypte supérieure. Il s'achève par une apothéose du Saint, sculptée par Etienne Rossât en (1759). La puissante "confrérie des Sts Apôtres et des Corps Saints" avait fait réaliser pour le choeur, entre (1536) et (1542), un vaste programme de peintures, dues à Bernard Nalot et Antoine Olivier. Au cul de four et sur fond doré domine le Dieu de l'Apocalypse, la 1ère travée du choeur est réservée à la figuration du St Esprit, la 2ème au martyre de St Saturnin. Les Apôtres et la Vierge touchés par le feu de l'Esprit occupent l'arcature de l'abside, complétant ainsi le thème de la Pentecôte, les travées sont décorées de scènes historiques, St Exupère et les Goths, le retour à Toulouse de la châsse de St Saturnin, et les piliers orientaux de la croisée d'effigies de Saints.

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