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Biographies Gd Orgue - Chronologie - Evêques Photos - St Pierre, St Paul
- Historique.Troyes, alors qu'elle était la capitale de la tribu des Tricasses, s'appela Augustobona. L'évangélisation de Troyes et de ses alentours
auraient eu lieu au (IIIème siècle) par En (1129), le chevalier champenois Hugues de Payns, chef de la milice des pauvres chevaliers du Christ à Jérusalem, se rendit en
Occident pour participer le 13 janvier, au concile de Troyes ainsi nommé parce qu’il s’est déroulé dans la cathédrale St Pierre et St Paul de Troyes.
De nombreuses éminentes personnalités étaient présentes : En plus des religieux, se trouvaient des personnages laïcs : Un Après la mort de Garnier de Traînel, survenue en (1205), le pape Innocent III désigne, comme nouvel évêque, le grand archidiacre Hervé, originaire de St Benoît sur Vanne. A partir de (1208), il s'investit pleinement dans l'édification de la nouvelle cathédrale. Il fait jouer ses relations avec les hauts dignitaires ecclésiastiques, ce qui lui permet de recueillir des fonds pour le chantier. A sa mort, en (†1223), le choeur, le déambulatoire et les Chapelles Rayonnantes étaient achevés. Malheureusement, le 9 novembre (1228), un ouragan détruisit entièrement la charpente et tout fut à recommencer. Le nouveau maître d'oeuvre, appelé à reprendre le chantier par l'évêque Robert, est sans nul doute un adepte du nouveau style émergeant,
le Gothique Rayonnant, il conçoit un projet audacieux, en harmonie avec l'existant, mais dans l'esprit de l'évolution de l'architecture contemporaine. C'est
probablement le Les voûtes étaient élevées dès (1240). En (1263), Jacques Pantaléon, né à Troyes en (1185), élu pape sous le
nom d'Urbain IV (1261) fait appel à toute la chrétienté pour l'achèvement de la cathédrale. Il publie une bulle d'indulgences en faveur des fidèles qui
aident de leurs deniers la poursuite du chantier, qui stagne désespérément au niveau du transept. En (1308), le choeur était achevé. Dès lors, on
s'aperçut d'un manque de stabilité dû à l'emploi de pierres trop fragiles pour les fondations et, le 13 Août (1365), lors d'une tempête, le clocher,
au dessus de la croisée du transept, s'abattit endommageant charpentes et voûtes avoisinantes. Il fut remplacé par une flèche de pierre. De (1381) à (1388),
on construit le jubé. Il sera malheureusement démoli en (1793) en même temps que l'orgue attenant, alors qu'une poignée de crétins incultes s'acharne sur
les statues extérieures et les scènes sculptées des tympans du grand portail. En (1390), la nef arrive jusqu'au triforium, à la Vers (1497), la nef est voûtée. En b>(1501), la pose des verrières hautes y est terminée. Elles ont été offertes par de riches
familles de la ville. Le Chapitre, après bien des hésitations, choisit finalement Martin Chambiges pour construire la façade Occidentale. Succédé par son fils,
Pierre, et son gendre, Jean de Damas, ils réalisent un chef d'oeuvre de l'art Flamboyant. Les travaux ont débuté le 3 Mai (1507) et se poursuivront
jusqu'en (1546) avec l'achèvement du En (1554), la tour du Nord St Pierre s'élève jusqu'à la corniche située au dessus de l'horloge. Elle sera définitivement
terminée en (1634), s'élève à Au cours des (XVIIIème siècle) et (XIXème siècles), de nombreux travaux, pas toujours très heureux, furent entrepris. Ceux ci ont retiré à l'ensemble de la cathédrale, notamment dans le choeur, une grande partie de son précieux modelé primitif. Le Gothique étant carrément considéré comme un style barbare, le Chapitre décide de mettre la cathédrale au goût du jour. Les travaux sont dirigés par Eugène Millet. On installe des grilles autour du sanctuaire. On badigeonne copieusement à la chaux tout l'intérieur de l'édifice. On pose un nouveau pavage dans le choeur avec des dalles de marbre de couleur, dont on recouvre aussi la base des piliers. On réalise un nouvel autel en marbre d'Italie et l'on donne dans le décor Gréco Romain, en particulier pour les Chapelles Rayonnantes de l'Abside. Durant la Révolution, de nombreuses statues et les scènes sculptées des tympans du grand portail furent mutilées. Le jubé est démoli en (1793) en même temps que l'orgue attenant. Durant la même période, l'abbaye de Clairvaux et son mobilier sont vendus comme "bien national". Le Chapitre en profite pour acheter les stalles qui seront installées dans le choeur de la cathédrale en (1802). C'est le style Néo Gothique en (1840) qui est à la mode. Exit le décor Gréco Romain des chapelles rayonnantes, qui retrouvent leur style d'origine. L'embellissement intérieur se poursuit. Mais bientôt, de graves problèmes apparaissent dans le gros oeuvre de l'édifice, en (1841), il fallut reconstruire la façade Méridionale. De plus, des travaux de remise en état dureront jusqu'en (1866), comprenant la réfection des voûtes et la restauration de l'abside qui du être démontée, pièce par pièce, pour en consolider les bases par la réfection des fondations du pourtour, reprise des contreforts et arcs boutants. En (1862), la cathédrale a été classée par les Monuments Historiques. Long de Ce vaisseau, un des plus ajourés de tout le Moyen Age, est éclairé par de large fenêtres et par un volumineux triforium à claire voie. Le choeur et le déambulatoire ont conservé leurs très belles verrières du (XIIIème siècle), cependant que les fenêtres hautes de la nef présentent un ensemble exceptionnel de verrières du (XVème siècle) et du début du (XVIème siècle), témoignage capital de l'art du vitrail troyen qui, à la fin du Moyen Age, connût son apogée. Les 1.500 m2 de verrières d'époque, datant du (XIIIème siècle) au (XIXème siècle), font de la cathédrale un fantastique livre d'images pour l'étude de l'évolution de l'art du vitrail au fil des siècles. Les couleurs flamboyantes et les dessins remarquables, sont le trésor de cet édifice. On y trouve aussi la Châsse de St Bernard de Clairvaux, une très belle chape du (XIIIème siècle) ainsi qu’une collection d’émaux Mosans et Limousins. De l’autre côté de la rue de la Cité se dresse l’abbaye St Loup, du (XVIIème siècle) et (XVIIIème siècle). Elle accueille aujourd’hui le Musée St Loup, musée des beaux arts, de l’archéologie et de l’histoire naturelle. Le Palais Episcopal, du (XVIème siècle) et (XVIIème siècle), est adossé à la cathédrale. Il abrite aujourd’hui le Musée d’Art Moderne, qui
rassemble Face à la cathédrale se situe le Cellier St Pierre, ancien cellier du chapitre de la cathédrale dans lequel les chanoines y entreposaient vin et blé. Sa charpente date du (XIIIème siècle). En continuant sur la rue de La Montée St Pierre, on découvre l’Hôtel du Petit Louvre, une très belle bâtisse en pierre, ancienne maison canoniale du chapitre St Pierre. Au (XIXème siècle), cet édifice servait de poste aux chevaux et accueillait les diligences allant de Troyes à Paris. Rue de la Cité enfin se dresse l’Hôtel Dieu le Comte, datant du (XVIIIème siècle), et dont la cour est fermée d’une imposante grille en fer forgé doré du serrurier parisien Delphin. Il est possible de visiter l’apothicairerie de l’Hôtel Dieu le Comte, quai des Comtes de Champagne. |