Glossaire -
Biographies
Photos
- Chambord
- Présentation
* Style : Renaissance
* Début construction : (1519)
* Propriétaire initial : François 1er
* Destination initiale : Résidence de chasse.
* Propriétaire actuel ! République Française
* Destination actuelle : établissement public
-industriel et commercial
* Protection : Classé Monument Historique (1840),
* Protection : Patrimoine Mondial (1981) Natura (2000)
- Situation
* Pays : France
* Ancienne province : Orléanais
* Région : Centre Val de Loire
* Département : Loir et Cher
* Commune: Chambord
- Historique
Chambord en Gaulois
veut dire, le "Gué sur la courbe" . Un donjon fortifié,dès le (XIIème siècle) on en parlait, il servait
pour la guerre, de logis et pour la chasse. En Sologne on parle de la chasse du Comte Thibaud fantôme échevelé dans les nuits de tempête. Les comtes de Blois avaient sur ce territoire, perdu au coeur de la forêt de Boulogne, une sorte de manoir ou de rendez vous de chasse sur lequel on connaît plus de légendes que de faits réellement historiques. les Ducs
d'Orléans ont succédé au Comtes de Blois. Louis d'Orléans devenu Louis XII et François d'Angoulême franchissaient souvent, en chassant, le gué du Cosson, au pied du vieux donjon, ils s'y arrêtaient pour souper et coucher.
François Ier aime ce paysage fait de forêts, d'étangs et de rivières et pleins d'animaux. Bien que le
lieu fût éloigné de toute ville et privé de voies de communication, ou peut être à cause de ces
raisons, François Ier le choisit pour y faire construire un des édifices les plus magnifiques que l'on pût concevoir à une époque où le luxe architectural ne connaissait pas de limites Chambord. On a vainement cherché, jusqu'ici, les motifs de cette préférence, qu'il s'agisse d'un pavillon de chasse ou d'une intrigue amoureuse, il est difficile d'admettre que François Ier ait patienté 12 ans pour satisfaire la fantaisie qu'il avait rêvée, et l'on doit croire que la construction de Chambord fut simplement pour le vainqueur de Marignan un de ces caprices ruineux auxquels il ne résista jamais.
A 20 ans il succède à Louis XII, il transforme Blois, mais c'est à Chambord qu'il va bâtir une "Demeure Royale", un rendez vous de "Chasse Idéal". Plusieurs projets sont
élaborés, Dominique de Cortone, architecte qui avait
suivi Charles VIII en France, avait construit une maquette du futur
donjon de Chambord avec un escalier droit idée plus moderne, que
celle de Léonard de Vinci, qui avait imaginé des
escaliers à vis à révolutions combinées, comme ce sera pour la Tour Lanterne, l'escalier de Chambord.
Le chantier commence en Septembre (1519), confié à
François Pontbriand, comme Surintendant et à Jacques
Sourdeau comme Maçon. Il faut démolir l'ancien donjon, et
dans un terrain tourbeux et marécageux, creuser des fondations
profondes de 5 mètres sur pilotis et rochers noyés. En
(1521) les travaux sont repris par Nicolas de Foyal, avec le
Maître Maçon Trinqueau en (1525) après le
désastre de Pavie. Les travaux sont arrêtés pour
payer les rançons du Roi et de ses Fils, fixées par
Charles Quint à 2 millions d'écus d'or 4 tonnes d'or
Jusqu'à
1.800 ouvriers travaillèrent à la construction de
Chambord, et ce pendant plus de 30 ans. Les ouvriers y
travaillèrent, sous la conduite de 2 Maîtres des
oeuvres on appelait encore ainsi les architectes dont les noms ont
été retrouvés, c'étaient Pierre Neveu, dit
"Trinqueau", et Jacques Coqueau ou "Coquereau", noms bien français
et qui permettraient d'affirmer que l'art italien n'est pour rien dans
la construction de Chambord si l'on était assuré que ces
2 Maîtres des oeuvres ont eux mêmes dessiné les
plans du château, mais cette certitude n'existe pas. Les
historiens de Chambord, entraînés par le désir de
voir dans ce château une oeuvre exclusivement nationale, s'en
sont tenus aux noms que l'on vient de lire. S'ils avaient poussé
plus loin leurs investigations, ils eussent trouvé dans un
extrait de comptes de bâtiments publiés par L. de Laborde
,les comptes des bâtiments du Roi, la mention d'une somme de 900
Livres allouée en (1530) à Dominique de Cortone dit le
"Boccador", pour ses plans des villes et châteaux de Tournay,
Ardies et Chambord. Il est donc vraisemblable que l'architecte de
l'ancien hôtel de ville de Paris a au moins collaboré
à celui du château de Chambord. Cette quasi certitude
n'infirme pas, au reste, la constatation, facile à faire, que
Chambord reste différent, dans son architecture, des
édifices élevés dans le goût de la
"Renaissance Italienne" et que son plan rappelle, par bien des
ressemblances, la disposition des "Châteaux français du
Moyen âge".
Si
l’ombre de Léonard de Vinci, ami du Roi et architecteur
officiel qui mourut quelques mois avant l’ouverture du chantier,
plane sur l’étonnant escalier à double
révolution. On ne connaît cependant pas l’auteur de
cette demeure étrange, à la fois prodigieuse et
inhabitable. François dés sont retour en (1526) reprend
les travaux avec Charles de Chauvigny Surintendant et Forget
Trésorier et toujours Trinqueau Maître maçon. C'est
à ce moment que le Roi décida de l'ensemble de la
construction. Construction et proportions sont mathématiquement
rigoureuses et la théorie du "Nombre d'Or". Un escalier
s'élève dans le donjon, avec 2 rampes en
hélices imbriquées, autour d'un colonne ajourée
jusqu'à la Tour Lanterne. Des chapiteaux sculptés, des
niches, des consoles, des voûtes à caissons, le
(XVème siècle) Français, encore Gothiques et le
(XVème siècle) Italien, déjà Classiques se
marient très bien. Sans se rencontrer les rampes d'escaliers
desservent, 4 paliers en "Croix Grecque" des 4 cantons de
chaque étage des 4 tours d'angle, par niveau il y a 8
appartements, ceux des tours sont desservis par un passage le long du
mur du donjon. Ce plan est, en effet, un Parallélogramme dont
les 4 angles sont flanqués de tours rondes et sur l'un des
côtés duquel s'adosse une construction, également
rectangulaire, flanquée elle aussi de 4 tours rondes et
dont la masse constitue le donjon des anciennes forteresses. Ce donjon
est en réalité la partie principale du monument, celle
à laquelle l'architecte a donné le plus de soins et de
luxe.
Un
escalier monumental en occupe le centre et dessert les 4 corps de
logis que séparent 4 grandes salles de gardes se coupant en
croix. L'escalier est construit de telle façon que 2
personnes peuvent le gravir ou le descendre simultanément sans
se rencontrer, il se compose, en effet, de 2 rampes
superposées en hélice au dessus l'une de l'autre. Une
pareille disposition aurait suffi à rendre le château
célèbre et beaucoup de connaisseurs, à la
vérité, l'apprécient surtout pour cela. Il est
juste pourtant de ne pas attribuer à l'architecte de Chambord le
mérite de l'invention, dès le (XVème
siècle) il existence à Paris 2 escaliers construits de
la même façon. L'escalier de Chambord a un autre
mérite, il est surmonté d'un édifice Pyramidal,
haut de 32 mètres et que couronne une "Fleur de Lys" en
pierre.
On
accède presque, jusqu'au sommet par un escalier en simple vis et
c'est du haut de ce belvédère que l'on peut contempler
l'ensemble des bâtiments du château et la belle forêt
au fond de laquelle il semble qu'on ait voulu le cacher. Le corps de
logis principal, est enveloppé sur 3 côtés par
des constructions qui, à l'origines n'étaient
uniformément élevées qu'à un étage,
mais qu'on a surmontées de mansardes au (XVIIème
siècle). Cette disposition a le défaut de masquer les
façades et de ne laisser apercevoir, du dehors,
que les campaniles des escaliers. De la Saussaye, qui a écrit
une excellente notice sur Chambord, a compté 440
pièces dans le château, toutes pourvues de
cheminées, et 13 grands escaliers, de fond en comble. Aucune
de ces pièces ne fut jamais meublée, suivant l'usage
constant de l'ancien temps, quand le Roi devait venir passer quelques
jours au château, il se faisait précéder d'une
équipe de tapissiers qui, en toute hâte,
aménageaient les appartements indispensables de meubles, qui de
là, étaient transportés dans une autre
Résidence.
- les Rois à Chambord
Le Roi François
Ier vint souvent à Chambord, en (1539), il y reçut
Charles Quint qui, dit on, l'admira comme un abrégé de ce
que peut effectuer l'industrie humaine. Henri II fit continuer les
travaux du château, ainsi que l'attestent sa devise et son
chiffre qui y sont çà et là sculptés, mais
ni lui, ni ses successeurs immédiats ne l'achevèrent. Les
guerres de religion les retinrent ailleurs, puis Henri IV
préféra résider à Paris ou à
St Germain. Louis XIII y vint parfois et c'est à Chambord
qu'aurait eu lieu, si elle était vraie, cette scène
ridicule où le Roi prit des Pincettes pour retirer du corsage de
Mlle de Hautefort une lettre qu'elle y avait caché; mais il y a
longtemps qu'on a fait justice de l'anecdote.
Il
faut arriver à Louis XIV pour trouver le seul chapitre important
des annales de Chambord, important moins par la présence du Roi
que par 2ères représentations
célèbres qu'y donnèrent Molière et sa
troupe. Monsieur de "Pourceaugnac" en septembre (1669), et le "Bourgeois
Gentilhomme" en Octobre (1670). Les 2 comédies les plus gaies
de Molière eurent ainsi pour 1er théâtre le
lieu le plus triste et le plus mélancolique qui put être.
Louis XIV fit travailler Mansard à Chambord, c'est cet
architecte qui nous a valu la façade qui masque si
malheureusement l'entrée du château, et aussi, dit on, le
1er essai des toits en mansardes, substitution également
malheureuse à la couverture en terrasse. Les travaux ainsi
exécutés ne coûtèrent pas moins de 1.225.701 livres.
Les
appartements sont indépendants, une grande chambre et des
dépendances à l'entresol, tous munis de cheminées.
Ceux des tours possèdent des petits escaliers en
colimaçon. Au (XVIème siècle) les
commodités sont aménagées dans les combles pour
favoriser la ventilation. Les 3 étages du donjon sont
partagés, à l'Italienne par des pilastres
superposés. Une irrégularité dans la disposition
des fenêtres garde aux façades une certaine beauté
des formes. Tel était le donjon formant à lui seul un
château complet avec ses clochers, ses tours, ses
cheminées qui s'élancent sur la terrasse, avec ses
plomberies jadis dorées à l'or fin, c'est ce que
découvrit Charles Quint traversant la France, pour se rendre
dans ses villes Flamandes en (1539) il en fut émerveillé.
Ce qui donna l'occasion de grandes festivités.
A
partir des tours Nord et Ouest de ce donjon, des courtines
réuniront les tours Nord et Ouest de l'enceinte de 156
mètres, qui fermera le cour. Les tours Est et Sud resteront
basses, en (1539) et pendant les années (1540) sont construits la
tour Nord de l'enceinte et les appartements de François Ier, en
retour sur la courtine Nord-Est, reliés au donjon par une
galerie sur le mur de courtine. Dans le même temps sont
commencées la tour Ouest de l'enceinte et l'aile Sud-Ouest,
reliées au donjon. Les escaliers de François Ier tour
Nord et de Henri II, tour Ouest, ont été ajoutés
hors d'oeuvre, de même que l'Oratoire, placé dans l'angle
formé par la tour d'enceinte Nord et la courtine, sur le
départ d'un escalier reliant le pied de la tour et la ailes
basses des communs sont construites à la même
époque.
Le Roi François
Ier vint à Chambord pour la dernière fois en
Février Mars (1545).Faut il donc y voir la volonté du Roi
de France, face à Charles Quint et Henri VIII
d’Angleterre, de s’imposer dans une Europe changeante, une
image donnée de la centralisation du pouvoir qui
s’instaure alors ? Sont fils, Henri II (1519)-(1559) en poursuivit
quelques temps les travaux, Catherine de Médicis et leur enfants
y séjournèrent, surtout pour chasser. Le fils cadet de
Henri IV Gaston d'Orléans, y séjourna souvent, ce qui
l'amena à faire quelques restaurations indispensables. Les
travaux ne furent terminés que sous le règne de Louis XIV
(1638) à (1715), qui aima ce lieu prestigieux au point d’y faire
plusieurs séjours de (1668) à (1685) ponctués de
chasses, de ballets et des représentations
théâtrales de Molière. Et il fit couvrir l'aile
Ouest et les communs.
- les Logés à Chambord
D'illustres
personnages y furent logés, Stanislas Leszczynski, Roi de
Pologne en exil, beau frère de Louis XV en (1725), en (1746) le
Roi l'offrit au Maréchal de Saxe, il y mourut en (†1750). En
(1809) Napoléon 1er, l'offrit au maréchal Berthier,
Prince de Wagram, avec une dotation de 500.000 francs de rente, Louis
XVIII ayant supprimé cette dotation, la veuve de Berthier
sollicita comme une faveur de vendre un domaine dont la possession
devenait si onéreuse. C'est alors, en (1820), qu'Adrien de
Calonne eut la déplorable idée de proposer une
"Souscription Nationale" permettant d'offrir Chambord au fils du Duc de
Berri, le Duc de Bordeaux, qui venait de naître. En dépit
des protestations qui, de bien des côtés,
s'élevèrent contre cette idée, en dépit
surtout du célèbre pamphlet de Courier, connu de tous, la
souscription produisit 1.542.008 francs qui furent jugés
suffisants pour la rachat. Chambord appartint dès lors à
celui qui fut pendant plus d'un (demi siècle) le
représentant de la légitimité. A peine y vint il
2 fois et y fit il faire les plus indispensables travaux de
consolidation. A sa mort, en (†1883), il l'a légué
à 2 princes étrangers appartenant à la maison
de Bourbon, le Prince de Parme et le Duc de Bardi. Le château de
Chambord fut racheté par l'Etat en (1930). Le château est
entièrement restauré, il est meublé plus
complètement qu'autrefois, les appartements royaux de l'aile
François Ier retrouve le décor du Prince, sa chambre, la
salle d'audience, son cabinet de travail à la voûte
ornée d'initiales, de Lys et de Salamandres, animal
emblématique de François Ier. Les appartements du donjon
évoquent les séjours de Louis XIV, du Maréchal de
Saxe, puis le Duc de Bordeaux, devenu Comte de Chambord.
Devant
l'immensité de certaines pièces, on imagine tout à
loisir les spomtueuses fêtes que l'on devait y organiser et le
nombre de têtes couronnées et de hauts personnages qui y
ont participés. Les touristes, peut être pas toujours
conscient qu'il se trouve en présence d'une oeuvre remarquable,
d'un monument hors du commun! Mais passons les portes de ce
passé, pour 1h,30 de plaisir.
- Les appartements
- Rez de chaussée
Il est constitué d'une succession
de pièces comportant de nombreux tableaux
ainsi que d'une petite pièce représentant des
tapisseries du (XVIème siècle), ayant pour objet les chasses du Roi.
- Premier Étage ou les appartements de François Ier
D'abord la chambre du
Roi avec son lit de velours rouge et ses broderies en or
vénitiennes du (XVIème siècle), on y remarquera également
un coffre de la même époque, en marqueterie italienne. Un
portrait de François Ier et de son fils, le futur Henri II,
ornent la pièce. A remarquer aussi, le plafond, d'une
impressionnante hauteur. Ensuite, un cabinet intime, toute petite
pièce avec sa cheminée et une lithographie d'Ingres
représentant La mort de Léonard de Vinci. Puis la
garde robe avec de très belles lithographies montrant des vues
extérieures du château, et enfin le cabinet de travail
avec son plafond à relief mêlant la Salamandre,
emblème de François Ier, la fleur de Lys,
l'emblème Royal et le (F), l'initiale Royale.
- Appartements Royaux
Le 1er
étage, c'est aussi les appartements de Louis XIV avec une petite
anti chambre qui fût celle de Marie Thérèse son
épouse et qui mène à la chambre de la Reine que
l'on pourrait également appeler Chambre bleue à cause de
son décor qui est ici somptueux. On accède ensuite
à un petit cabinet qui est en fait une chambre de
camériste du (XVIIIème siècle), puis à un
autre cabinet qui était la chambre à coucher du 1er
valet du Roi au (XVIIIème siècle) et (XIXème siècle). Le lit qui est
du (XVIIIème siècle), provient de l'ancien mobilier du
château. Dans cette pièce tout n'est que boiseries et
c'est réellement magnifique. La chambre de Louis XIV est
également en boiseries et elles proviendraient de Versailles, on
peut y voir un très joli lit et un très beau tapis. La
salle de compagnie quant à elle, est toute de tentures rouges
parée. De nombreux tableaux y sont exposés et on
remarquera également une table à gibier issue de l'ancien
mobilier, seul meuble à ne pas avoir été vendu
pendant la révolution. 2 splendides vases de la manufacture
de Sèvres du (XIXème siècle) y sont
déposés représentant chacun le château, l'un
côté façade et l'autre côté
appartements. La 2ème anti chambre est la salle de billard du Roi,
elle contient de très belles tapisseries. Puis le cabinet de
Wagram qui contient de nombreux documents, évoquant la donation
du château par Napoléon Ier au Maréchal Berthier,
Prince de Wagram. Vient ensuite l'appartement des Gouverneurs avec son
lit à la polonaise et une commande Louis XVI, le reste de la
pièce étant meublé style Louis XV. A noter au
dessus de chaque porte, des médaillons en trompe l'oeil.
Après ce dédale
d'appartements et de cabinets, nous arrivons à la salle des
gardes de la Reine avec un magnifique poêle de (1749), apporté par le Maréchal de Saxe.
- Appartements du (XVIIIème siècle)
On commence tout
d'abord par la chambre aux lauriers roses avec sa pendule en bronze
doré Louis XVI représentant la veilleuse des arts ainsi
que du mobilier allant du (XVIème siècle) au (XVIIIème
siècle). Le cabinet des plans possède 3 fauteuils
Louis XV avec leurs tapisseries d'époque et la chambre à
l'indienne contient une tenture en toile de Jouy représentant un
dessin du (XVIIIème siècle).
- Appartements du Dauphin
Il s'agit en fait du
"Musée du Comte de Chambord". Au dessus de la cheminée on
remarquera la généalogie de la branche aînée
de la maison de France, qui s'éteindra en (1883). A noter
près du lit, une broderie exécutée à la
tour du temple, par Madame Royal Marie Thérèse Charlotte
de France. Arrive ensuite une succession de pièces dont une
consacrée à la Duchesse du Barry, puis une grande salle
avec en son centre, une vitrine regroupant des modèles de
pièces d'artillerie comme par exemple un caisson à
munition, une triballe ou encore une chèvre pour les manoeuvres.
- Deuxième Étage
Un très beau
plafond à caissons aux armoiries. Ce 2ème
étage parle de chasse. Adieu le mobilier, voici l'heure des
pistolets, fusils à silex ou fusil à vent, on y trouve
également une baïonnette bouchon et des couteaux de chasse.
Tout à côté, une pièce met en scène
des tableaux de chasse et de superbes natures mortes du (XVIIème
siècle) faisant partie de l'école Flamande et
hollandaise. L'autre salle réserve le même accueil aux
couleurs fauves, avec l'école Française et 3 tableaux
de Oudry. Nous finiront avec l'immense pièce aux faïences
ou table du chasseur, avec des pièces remarquables du
(XVIIIème siècle), provenant des faïenceries de
Strasbourg, St Omer, de Saxe ou bien encore de la "Compagnie des Indes",
pour ne citer quelles. On vous avez bien dit que ce château
était immense. Maintenant vous savez qu'en plus, il renferme des
pièces magnifiques et remarquables
Le château de Chambord
est né de la chasse, il n'aurait pas de charme sans les
forêts, les étangs,les ruisseaux et les plaines où
vivent sur 5.500 hectares muré d'un enclos de 33 Km de tour,
chevreuils, sangliers, cerfs, vivent dans cette réserve.
"Propriété de l’Etat" depuis (1932), cet
édifice mythique accueille aujourd’hui plus de 800.000
visiteurs par an. 1.000 hectares sont ouverts aux promeneurs
où depuis des observatoires ils peuvent découvrir la
faune sauvage. Chambord est le plus vaste des châteaux de la
Loire, c'est un grandiose exemple du style architectural de la
Renaissance à son apogée. Les chiffres sont
éloquents, un mur d'enceinte de 32 kms, un parc forestier clos,
le plus grand d'Europe, une façade de 156 mètres,Une
hauteur de 56 mètres, Un escalier à doubles
révolution, 440 pièces, 75 escaliers, 365
cheminées... Il garde encore à ce jour une dimension
mystérieuse, de ses dimensions qui défient l'imagination,
François Ier qui le fît construire et qui n'y a
séjourné, en 32 ans de règne, que 42
journées. Qui en fut l'architecte, Léonard de Vinci ?
Doménico de Cortone ?
Haut de page
|