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- l'Architecture
La construction d'Antoine de Chabannes enveloppe un château Pentagonal de la 1ère moitié du (XIIIème siècle), agrémenté de 6 tours surmontées
d'élégants lanternons. Ces tours en grès ferrugineux sont parées d'archères à embrasements simples, servant de noyaux aux grosses tours de briques. Ces dernières sont
équipées à la base, de galeries de contre mines percées de canonnières pour feux rasants. Ces galeries permettaient à la fois d'écouter d'où provenait la mine de
l'assaillant et servaient, au moment de l'explosion de la mine, de vase d'expansion pour les gaz, évitant la dislocation des oeuvres vives de la maçonnerie. La forme
de l'ouverture de tir évolue dans les campagnes de travaux d'Antoine de Chabannes, depuis l'arbalétrière, canonnière à croix pattée, jusqu'à l'embrasure horizontale surmontée d'un évent pour la ventilation de la casemate.
Au (XVIIème siècle), on doit au célèbre Architecte Louis Le Vau, la magnifique cour d'honneur, chef d'oeuvre du classicisme, avec son grand perron semi circulaire, la chapelle, les tours surmontées de lanternons et un jardin à la Française, remplacé aujourd'hui par un parc Anglais créé en (1809) par M. Lepeletier
de Mortefontaine, époux de Suzanne Lepeletier. Lorsqu'on pénètre dans la cour, on reste stupéfait par tant d'harmonie de formes et de couleurs et par l'ordonnance majestueuse du grand escalier,
surmonté d'une coupole, qui mène à la chapelle. Les blasons qui ornaient les façades ont été effacés pendant la Révolution, il n'en reste que les initiales
"AMLO, Anne Marie Louise d'Orléans", la "Grande Mademoiselle" que l'on peut voir à plat sur les murs du dôme en particulier. Tous les lanternons sont de style
Italien, avant le 1er incendie, ils étaient surmontés de girouettes en ferronerie d'art.
Au (XVIIIème siècle), Michel Lepeletier des Forts fait bâtir l'aile dite, des Forts qui contraste avec la beauté des autres bâtiments.
Du temps de la "Grande Mademoiselle", elle était surmontée d'une terrasse crénelée. 2 incendies importants ravagèrent le château, l'un en (1752) qui détruisit entièrement les appartements de la "Grande Mademoiselle" dans l'aile Montpensier.
La tour, Jacques Coeur, ou tour du Moulin souffrit de cet incendie, ainsi que l'ancien théâtre de la "Grande Mademoiselle", situé dans les tours jumelles
d'entrée. La Tour Jacques Coeur est la plus grosse tour du château, de 36 mètres à 24 mètres de diamètre. C'est une tour Ovale. Jusqu'au (XVIIème siècle), elle possédait une entrée
avec pont levis. Son toit est ouvert en forme d'entonnoir et légèrement incliné intérieurement à l'Ouest en fonction des pluies plus fréquentes. Ainsi, il sert à la fois
de puits de lumière pour éclairer la tour de l'intérieur et de récupérateur d'eau de pluie. Le 2ème incendie eut lieu en (1853) et ravagea la salle des Gardes aujourd'hui
remise en état, et tous les salons que l'on peut visiter actuellement et qui ont été restaurés à partir de (1860) par le marquis de Boisgelin.
- les Toitures
Les toitures du château et des écuries représentent une surface de 20.000 m2. Le château à lui seul représente 15.000 m2. 50 ardoises sont nécessaires pour couvrir 1 m2, soit une quantité de 750.000 ardoises pour la seule couverture du château. L'ardoise utilisée ici provient de Trélazé, près d'Angers, c'est une ardoise de qualité "Monuments Historiques".
- les Charpentes
La construction des charpentes remonte au (XVI siècle) et (XVIIème siècles). Après plusieurs incendies, elles furent reconstruites au (XVIIIIème siècle) et (XIXème siècles).
Elles sont réalisées en coeur de chêne. Environ 1.200 m3 de bois furent nécessaires, soit l'équivalent d'une forêt de 60 hectares. La quasi totalité des assemblages est
réalisé selon le principe "tenon et mortaise", les Chevilles sont en acacia. L'apparition des pièces métalliques date du (XIXème siècle).
- l'Intérieur
Les appartements de la "Grande Mademoiselle" ont été entièrement restaurés. On peut également admirer une bibliothèque du (XIXème siècle) entièrement réalisée en Chêne et équipée de tablettes de consultation qui contient environ 2.000 livres. Son parquet est en point de Hongrie.
- le Parc
Un magnifique parc Anglais de 120 hectares, autrefois parc à la Française de 42 hectares, planté de superbes et vieux chênes, s'étend jusqu'à la ligne d'horizon. Des plantations très variées d'arbres Centenaires longent une immense pièce d'eau. Tout un paysage plein de charme et de majesté à l'image de la demeure altière de l'"Illustre Grande Mademoiselle".
- la Restauration
Mr Guyot a acquis le château dans un état de délabrement total et l'a restauré entièrement, toitures, intérieurs. L'escalier a été reconstitué le 1er Octobre (1989). La salle des Gardes a été restaurée durant l'hiver (1981)-(1982). Elle avait été incendiée en (1882) et avait été transformée en théâtre
en (1927). Au (XVIIème siècle), c'était la plus "grande salle des Gardes de France". La "Galerie des Portraits", longue de 28 mètres, desservait les appartements de la "Grande Mademoiselle" au (XVIIème siècle). Elle a brûlé entièrement en (1752) et est restée à l'abandon pendant plus de (II siècles). La restauration de cette partie du château
a eu lieu durant l'hiver (1979)-(1980). Seul le lanternon de la tour du Trésor reste à restaurer. Le cadran solaire donnant sur la cour intérieure, dont la pointe représente une fleur de lys, est lui aussi encore à restaurer.
- Ouverture au Public
Le château de St Fargeau se visite tous les jours, du "1er Avril au 11 Novembre", de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures. Visite libre des appartements
restaurés, Aile Montpensier, et du parc. Visite guidée des appartements meublés et des greniers. Le spectacle "historique du château" a lieu tous les vendredis et samedis
du 9 Juillet au 20 Août à 22 heures. Monsieur Michel Guyot est également un passionné de locomotives et veut sauver ce patrimoine ferroviaire. Des locomotives à vapeur en cours de restauration sont exposées dans le parc.
- Guédelon
Enfin, il serait dommage de ne pas citer ici le "Château Médiéval de Guédelon". Michel Guyot est l'initiateur de cette construction "à l'identique d'un château fort du Moyen âge"". Le chantier se situe dans l'Yonne, près de St Fargeau entre St Sauveur et St Amand en puisaye.
(WWW.guedelon.fr)
Pose de la 1ère pierre de Guédelon le 20 Juin (1997), un parchemin y fut enchâssé ainsi qu'une pièce de 10 Francs de (1997), ils ont l'espoir de le terminer dans une trentaine d'années. Un site sauvage, une ancienne carrière boisée, ils avaient sous la main tout les ingrédients pour batir leur château fort du (XIIIème Siècle).
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