- Nacelle :

Moulure ayant pour profil un demi-cercle ou le double du quart de rond, ainsi dite parce qu’elle a l’apparence d’un petit bateau.

- Nancelle :

Concavité entre les deux tores de la base d’une colonne.

- Naos :

Dans le monde Byzantin, désigne habituellement la partie centrale de l'église, comprise entre le narthex et le choeur.

- Narthex :

Porche couvert précédant la nef d'une église, dans les 1ères églises, cette partie était réservée aux fidèles non baptisés. Le narthex est souvent surmonté d'une tribune.

- Navette :

Ce terme est un dérivé ancien de «nef». Récipient en métal en forme de nef contenant de l’encens. Un couvercle à charnière s’ouvre sur tout ou partie de la navette. Une petite cuiller permet de prendre l’encens pour le déposer sur les charbons brûlants qui se trouvent dans l’encensoir.

- Nef :

Partie d'une église comprise entre le portail et le choeur dans le sens longitudinal, où se tiennent les fidèles, synonyme de vaisseau. On distingue les nefs centrales des nefs latérales,ou collatéraux.

- Néogothique :

Se dit d'un courant architectural et artistique de retour au style gothique, de caractère national et romantique, apparu au (XVIIIème siècle). en Angleterre, vers la fin de ce siècle et au début du (XIXème siècle). sur le continent. En France, cette forme d'éclectisme, d'abord picturale et décorative (style troubadour), a connu une faveur particulière en architecture, en liaison avec le mouvement rationaliste.

- Nervure de voûte gothique :

Moulure saillante et arrondie placée sur les arêtes de la voûte.

- Nicolaïsme :

Pratique des prêtres qui refusaient le célibat. La réforme Grégorienne y met théoriquement fin.

- Nimbe :

Zone lumineuse, ou auréole, qui entoure la tête des représentations de Dieu, des anges, des saints. Le nimbe désigne la lumière de l’aura. D’origine psychique, il entoure la tête ou le corps de l’homme, qui reçoit la lumière divine et l’irradie autour de lui. Le nimbe concerne non seulement les saints, mais aussi les rois, les empereurs et les animaux dans la mesure où ces derniers symbolisent des personnages sacrés. L’agneau et le phénix symbolisant le Christ sont souvent entourés d’un nimbe. Le nimbe chrétien se trouve déjà dans les catacombes.; les chrétiens ont imité l’usage des Romains, qui entouraient d’un cercle lumineux (auréole) les dieux et les empereurs.

- Noli me tangere :

Ressuscité, le Christ apparaît en premier lieu à une femme, Marie Madeleine. Elle le confond d'abord avec un jardinier, représentation traditionnelle de cette scène avec un Christ muni d'une pelle. Lorsqu'elle le reconnaît, elle tombe à ses pieds et veut le toucher. Le Christ l'en dissuade en lui disant "Ne me touche pas !", en latin, "noli me tangere", et lui demande d'aller porter la bonne nouvelle. On oppose généralement cette scène, où le Christ refuse un contact charnel, à l'incrédulité de St Thomas, où il l'accepte.

- Nombre d’or :

Pour la construction de la cathédrale gothique, il est souvent fait mention qu’une mesure de base a été utilisée, soit Phi ou Nombre d’or, ou Section dorée, ou encore Divine proportion.; ce sont des expressions synonymes qui désignent un rapport arithmétique. Ce nombre n’est ni une mesure, ni une dimension, c’est un rapport de deux grandeurs homogènes. Ainsi, le Nombre d’or est la valeur d’un rapport déterminé par une proportion.

* Une proportion est l’égalité de 2 rapports comprenant, en général, quatre membres : a, b, c, d. — Exemple (a /b.= c / d).

* Calcul du nombre d’or.: Le nombre d’or provient d’un rapport qui n’a que 2 lettres, «a» et «b», tels que a / b.= (a + b) / a.

* C’est le principe d’économie. Avec cette proportion, on obtient une équation du second degré. En effet en posant :

* A / b.= Phi, on obtient : Phi2 - Phi - 1.= 0

* Équation qui a pour racine positive :

(1 + √5) / 2.= 1,618… (valeur de Phi).

- Noue :

Angle rentrant formé par l’intersection de deux combles — Pièces de charpente qui supporte la jonction rentrante de deux combles.

- Noyau :

Toute partie plus ou moins brute et massive, qui est enveloppée d’un revêtement. / Toute saillie brute sur laquelle des moulures doivent être poussée au calibre. / Massif de pierre dont l’usage principal est de soutenir l’espèce de voûte rampante formée par les marches d’un escalier. / Noyau d’escalier, pièce de bois où toutes les marches sont emmortaisées et tournent autour en lignes spirales.

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