- Amiral de France sous Henri II
(Né en (1519) à Châtillon sur Loing. Meurt le 24 Août (†1572) à Paris)
Gaspard de
Châtillon, seigneur de Coligny, est né en (1519) à
Châtillon sur Loing, Châtillon Coligny. Il se distinguera
par ses qualités de meneur d'hommes au cours des guerres
menées par François Ier, puis par Henri II, contre
Charles Quint. Il jouit d'une grande faveur à la cour d'Henri II
qui le nomme amiral de France en (1552). Il commandera la
défense de la place de Saint-Quentin assiégée par
les Espagnols et devra se rendre malgré une résistance
acharnée. Il sera retenu prisonnier. Élevé dans la
religion catholique, Gaspard de Coligny adhère aux idées
de la Réforme au cours de sa captivité (1557)-(1558)
à la suite de la bataille de Saint Quentin contre les Espagnols
où il lit et médite la Bible.
Converti
à la religion réformée, il joue un grand
rôle, au cours des 1ères guerres de religion et,
après la mort du prince de Condé à Jarnac, il
devient le chef incontesté des protestants. En (1560), il
présente une requête au roi pour la construction de
temples et la suppression des peines contre les protestants. Il
prépare avec Catherine de Médicis le Colloque de Poissy
(1561). Il s'opposera à la paix d'Amboise de (1563). Les Guise,
qui le soupçonnent d'avoir trempé dans l'assassinat du
duc François, seront ses plus féroces ennemis. Il
deviendra commandant en chef de l'armée protestante en (1569),
sous l'autorité de Henri de Navarre, puis reviendra à la
Cour après la paix de Saint-Germain signée l'année
suivante dont il sera l'un des négociateurs.
Après
la paix de Saint-Germain (1570) qui clôt la 3ème
guerre de religion, Coligny est invité à la cour,
où il jouit de la faveur du Roi. Il incite Charles IX à
soutenir les rebelles des Pays Bas contre le Roi Philippe II d'Espagne.
Ce projet suscite l'hostilité de Catherine de Médicis et
l'exaspération du camp des catholiques, mené par les
Guises. Le 22 Août (1572), Coligny est victime d'un attentat,
derrière lequel se profilent Catherine de Médicis et plus
vraisemblablement les Guise, commandités ou non par l'Espagne.
Cet attentat manqué provoque, dans les 2 camps, colère
et angoisse et déclenche le massacre de la
Saint-Barthélemy, le 24 Août (†1572), qui commence par
l'assassinat de l'amiral. Son corps est jeté par la
fenêtre de sa maison.
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