J.Baptiste Jourdan

- Jean-Baptiste Jourdan

Jean-Baptiste, comte Jourdan, né le 29 Avril (1762) à Limoges, dans la Haute-Vienne et mort le 23 Novembre (†1833) à 71 ans à Paris, est un militaire Français, qui commence sa carrière sous l'Ancien Régime, participe avec le Marquis de La Fayette à la guerre d'Indépendance des Etats-Unis et devient un brillant Général de la Révolution, vainqueur notamment de la bataille de Fleurus 26 Juin (1794). En (1798), il fait par ailleurs voter la loi Jourdan-Delbrel qui met en place la Conscription. Il est élevé à la dignité de Maréchal d'Empire en (1804) mais, tenu à l'écart par Napoléon Ier en raison de son attachement aux valeurs de la République, Jourdan n'obtiendra jamais de titre Ducal et ne recevra aucune pension ou dotation autre que sa solde de Maréchal. Nommé Chef d'Etat-Major du Roi Joseph à Naples puis Major Général des armées en Espagne, il est présent à la bataille de Talavera, en (1809), et à celle de Vitoria en (1813). Sa position, toutefois, est mal définie par l'Empereur qui n'en a jamais fixé l'étendue, et est en outre affaiblie par l'insubordination répétée de ses camarades Maréchaux. Après la chute de l'Empire, il se rallie aux Bourbons et devient Gouverneur des Invalides jusqu'à sa mort, en (1833). A Sainte-Hélène, l'Empereur rendra hommage à son ancien subordonné,
    " En voilà un que j'ai fort maltraité assurément. Rien de plus naturel sans doute que de penser qu'il eût dû m'en vouloir beaucoup. Eh bien, j'ai appris avec un vrai plaisir, qu'après ma chute, il est demeuré constamment bien. Il a montré là cette élévation d'âme qui honore et classe les gens. Du reste, c'est un vrai patriote, c'est une réponse à bien des choses."

- Carrière Militaire

Fils de M. Roch Jourdan, Maître-Chirurgien à Meyrargues et Limoges, il est d'abord commis en soieries chez un de ses oncles à Lyon, puis il s'engage en (1778) comme simple soldat et rejoint l'île de Ré où, après un entraînement de 8 mois, il incorpore le régiment d'Auxerrois qui combattait dans la guerre d'Indépendance des Etats-Unis d'Amérique. Après avoir participé aux opérations de cette campagne et notamment au siège de Savannah (1779), il est réformé en (1784) et revient à Limoges où il se marie et s'établit comme mercier en (1788). Ayant adhéré avec enthousiasme aux idées Révolutionnaires et du fait de son expérience militaire, il devient Capitaine d'une compagnie de chasseurs de la Garde Nationale en . En (1791), il est chargé de l'organisation des volontaires de la Haute-Vienne et est élu Lieutenant-Colonel du 2ème Bataillon qu'il conduit à l'armée du Nord.

- Campagne de Belgique

Il fait la campagne de Belgique sous Dumouriez. Avec l'armée du Nord, il participe aux batailles de Jemmapes 6 Novembre (1792) et de Neerwinden 18 Mars (1793). Il se distingue notamment aux environs de Namur, lors de la retraite de l'armée. Le 27 Mai (1793), il est élevé au grade de Général de Brigade, et à celui de Général de Division le 30 Juillet suivant. Il commande à la bataille d'Hondschoote, où il est blessé en enlevant les retranchements ennemis à la tête de ses troupes. Le 26 Septembre, il remplace Houchard au commandement de l'armée. Il est bientôt Commandant de l’armée des Ardennes, puis de l'armée du Nord et bat le Prince de Cobourg à Wattignies 15-16 Octobre (1793), disputée avec acharnement dans un combat de 48 heures, et le força à lever le blocus de Maubeuge. De nouvelles recherches de l'historien régional Henri Fremaux de Aix Noulette permettent de mettre en lumière le rôle décisif du Principal Gégénéral sous les ordres de Jourdan, le jeune Général Florent Joseph Duquesnoy, qui désobéit aux ordres reçus pour pouvoir s'approcher de la colline de Wattignies contrairement aux 2 autres Généraux qui sacrifient leurs troupes dans des manœuvres maladroites. C'est Duquesnoy qui lance ses hommes le matin du 16 Octobre, poussant les nouveaux canons de Gribeauval sur une pente jugée inaccessible par les Autrichiens. Ce faisant, il prend le camp retranché de Wattignies et est en mesure de tourner tous les canons vers les lignes Autrichiennes qui se trouvent prises en tenaille. Clerfayt n'a d'autre solution que de fuir vers le Nord et repasser la Sambre. Duquesnoy, considéré à l'époque comme le vrai vainqueur de Wattignies, est pour cette raison nommé Commandant en chef des armées du Nord en lieu et place de Jourdan.

- sa Destitution

Voulant prendre l'offensive, le Comité de Salut Public appelle Jourdan à Paris. Celui-ci fait valoir que l'armée n'est composée que de nouvelles recrues, la plupart sans armes ni habits, et qu'il vaut mieux passer l'hiver sur la défensive, pour être en état d'attaquer au printemps. Ses plans sont adoptés, mais sa réticence n'est pas oubliée, et dès que les troupes sont en état d'agir, il est remplacé par Jean-Charles Pichegru. Le Comité de Salut Public prend même un arrêté par lequel il ordonne la destitution et l'arrestation du Général Jourdan, mais des représentants du peuple près de l'armée prennent sa défense, et le Comité se borne de proposer à Barère de le mettre à la retraite. Destitué en Janvier (1794), il reprend son commerce à Limoges.

- son Retour

Lors de la bataille de Fleurus, Jourdan remporte une victoire éclatante sur les Autrichiens. Cependant, il est employé de nouveau et obtient le Commandement de l'armée de la Moselle. Il ouvre la campagne de (1794) par le combat d'Arlon, où les Autrichiens, forts de 16.000 hommes, sont complètement battus. Il reçoit ensuite l'ordre de traverser les Ardennes et de réunir 40.000 hommes devant Charleroi et l'aile droite de l'Armée du Nord, ce qu'il exécute avec habileté. Ses troupes reçoivent le nom d'Armée de Sambre-et-Meuse. Jourdan passe la Sambre et remporte la victoire décisive de Fleurus 26 Juin (1794), permettant à la France Révolutionnaire d'annexer la Belgique. Pour la première fois sur un champ de bataille, un ballon captif informe Jourdan des mouvements et des attaques de l'armée Autrichienne, ce dernier pouvant alors concentrer ses canons sur le point menacé. Le "vainqueur de Fleurus" gagne ensuite la Bataille de Sprimont le 18 Septembre, et celle de La Roèr le 2 Octobre suivant. Il bat l'ennemi dans plusieurs combats, reprend les places de Landrecies, Le Quesnoy, Valenciennes et Condé, fait la conquête de celles de Charleroi, Namur, Juliers et Maestricht, et plante ses drapeaux sur le Rhin depuis Clèves jusqu'à Coblentz. Il est néanmoins battu par l'archiduc Charles à Wurtzbourg le 3 Septembre (1796). Le même mois, Jourdan quitte l'armée de Sambre-et-Meuse où il est remplacé par le général Hoche.

- sa Carrière Politique

Jourdan ayant quitté le Commandement de l'armée est nommé en Mars (1797), par le département de la Haute-Vienne, au conseil des Cinq-Cents. Le 23 Septembre, il est élu Président, et le 21 Janvier (1798) Secrétaire. Réélu Président le 24 Septembre, il donne sa démission en octobre, annonçant que le Directoire le destine au commandement des armées. Dans l'exercice de ses fonctions législatives, il fait adopter la loi sur la Conscription du 5 Septembre (1798), qui rend le Service Militaire Obligatoire pour les hommes de 20 à 25 ans. Ces derniers sont répartis selon leur âge en 5 classes appelées successivement à la guerre. Cette loi, rédigé par Jourdan conjointement avec le député Pierre Delbrel, prend le nom de loi Jourdan-Delbrel.

- à l'Armée du Danube

En (1798), il est nommé Commandant de l'armée du Danube. Il prend possession de la forteresse de Luxembourg qui capitule. En Septembre, il passe le Rhin de vive force, en présence d'un corps de 20.000 Autrichiens et s'empare de Dusseldorf. L'armée de Clerfayt réunie sur la Lahn n'ose pas courir le risque d'une bataille et se replie au-delà du Main. Jourdan la poursuit, prend position entre Mayence et Höchst, où passe la ligne de neutralité convenue avec la Prusse. Pichegru, qui a traversé le Rhin à Mannheim, et aurait dû s'avancer avec la majeure partie de ses forces sur le Main pour couper la retraite à Clerfayt et opérer sa jonction avec l'Armée de Sambre-et-Meuse, se borne à porter sur Heidelberg un corps de 10.000 hommes, qui est complètement battu en quelques jours. Clairfayt, rassuré par l'inaction de Pichegru, tire des renforts de l'armée Autrichienne du Haut-Rhin, franchit la ligne de neutralité au-dessus de Francfort, et manœuvre pour envelopper l'Armée de Sambre-et-Meuse entre la Lahn, le Main et le Rhin. Ces circonstances contraignent Jourdan à la retraite. Peu après, ayant forcé les lignes de Mayence, Jourdan marche au secours de l'Armée de Rhin-et-Moselle. Après une courte mais brillante campagne dans le Hunsrück, il convint d'un armistice, et la guerre ne reprend qu'au printemps suivant. Il passe alors de nouveau le Rhin, force le général Wartensleben à battre en retraite, s'empare de Francfort et de Wurtzbourg et se porte sur Ratisbonne. Attaqué par l'archiduc Charles Louis d'Autriche qui recule devant Moreau et vient au secours de Wartensleben avec 40.000 hommes, il se replie sur le Rhin. Sa retraite est surtout causée par les mauvaises consignes donnée aux armées par le gouvernement, et par le parti-pris de Moreau qui préfère une victoire facile sur le Lech au lieu de poursuivre l'Archiduc Charles.

- Face à l'Archiduc Charles

Par ses prétentions exagérées à Rastadt, et ses entreprises en Italie et en Suisse, le Directoire, qui arme toute l'Europe contre lui, néglige néanmoins de lever des armées capables de tenir tête à l'orage, et ouvre les hostilités avant d'avoir réuni tous les moyens dont il dispose. Lorsque l'Armée du Danube, commandée par Jourdan, franchit le Rhin le 1er Mars (1799) et entre en Souabe, elle ne compte que 38.000 hommes et ne tarde pas à se trouver en présence de l'Archiduc Charles qui réunit, lui, plus de 65.000 hommes sous ses ordres. Il est battu à Ostrach le 21 Mars (1799) et Stockach le 25 Mars (1799). L'avantage remporté n'est pas été aussi considérable que l'espérait Jourdan, il continue sa retraite et se porte vers les débouchés de la Forêt-Noire. Le général Moreau doit alors effectuer une retraite célèbre, et Jourdan est disgracié. Le 10 avril, il est remplacé par André Masséna. Le 14 Juillet (1799), pour l'anniversaire de la prise de la Bastille, le Général Jourdan porte un toast "à la résurrection des piques". La même année, il achète le château du Coudray dans l'actuel département de l'Essonne.

- Le Consulat

Réélu au Conseil des Cinq-Cents en Mai (1799), il tente en vain de s'opposer au coup d'Etat du 18 Brumaire an (VIII) 9 Novembre (1799). Parce qu'il ne marche pas sous la bannière du Général Bonaparte, il est exclu du Corps Législatif, et momentanément condamné à être détenu dans la Charente-Inférieure. Le Général Lefebvre s'interpose et plaide la cause de Jourdan devant Napoléon. Ce dernier le nomme alors le 21 Janvier (1800) Inspecteur Général de l'infanterie et de la cavalerie, puis Ambassadeur en République Cisalpine, Administrateur Général du Piémont, conseiller d'Etat (1802). En Janvier (1804), élu candidat au Sénat conservateur par le Collège Electoral de la Haute-Vienne, il est appelé au Commandement en Chef de l'armée d'Italie en remplacement de Joachim Murat.

- Maréchal d'Empire

Le 19 Mai (1804), il est toujours en Italie lorsqu'il apprend son élévation à la dignité de Maréchal d'Empire 4ème dans l'ordre des préséances et escorte à ce titre le carrosse de l'Empereur lors de la cérémonie du Sacre. Cette dignité tient plus du désir de l'Empereur de rallier autour de lui les officiers Jacobins que de ses réels talents militaires:
    "Le Général Jourdan était très brave un jour de combat, en face de l'ennemi et au milieu du feu, mais il n'avait pas le courage de tête au milieu du calme de la nuit, à 2 heures du matin. Il ne manquait pas de pénétration, de facultés intellectuelles, mais il était sans résolution et imbu des plus faux principes de la guerre".

Il est fait Grand Aigle de la Légion d'Honneur le 2 Février (1805). En Juin (1805), il reçoit l'ordre de Saint-Hubert de Bavière, et le nouveau gouverneur de Lombardie commande les manœuvres du camp de Castiglione, lors du Couronnement de Napoléon, comme Roi d'Italie. Remplacé à l'armée par Masséna au moment où la guerre éclate, il se plaint amèrement à l'Empereur, et en (1806) est envoyé à Naples en qualité de Gouverneur de cette ville, où il se lie d'amitié avec le Roi Joseph. L'invasion de la Sicile sous les ordres du Maréchal est envisagée mais l'idée est finalement abandonnée. Le souverain, apprenant qu'il devenait Roi d'Espagne, décore Jourdan de l'ordre des Deux-Siciles auquel s'ajoutent 300.000 ducats.

- Major-général des armées d'Espagne

En (1808), il passe en Espagne en qualité de Major Général sous le Roi Joseph qu'il suit constamment à titre de conseiller militaire. Ses ordres se heurtent toutefois à l'hostilité des autres Maréchaux qui entendent n'obéir qu'aux ordres de l'Empereur. Joseph, de son côté, peu au fait de la stratégie, n'en prend pas moins à plusieurs reprises le commandement en chef, ce qui aboutit à des conséquences néfastes. C'est dans ces conditions difficiles que Jourdan s'attelle à sa tâche, sa première préoccupation est alors l'armée Anglo-Espagnole des Généraux Wellesley et la Cuesta, qui viennent de repousser Soult au Portugal. Jourdan parvient à convaincre le Roi de laisser s'avancer les soldats adverses vers Madrid, pour les encercler avec l'aide des troupes de Soult arrivant du Nord. Le jour de la bataille de Talavera, les directives du Major Général sont cependant bafouées par l'impatience du Maréchal Victor qui obtient de Joseph l'autorisation d'attaquer les Anglais retranchés sur une colline. Après avoir résisté pendant 3 jours aux assauts français, Wellesley se retire, échappant à la destruction.

Dégoûté d'avoir l'apparence du commandement sans la réalité, Jourdan sollicite son rappel qu'il obtient en Octobre (1809), et se retire dans sa terre du Coudray Seine-et-Oise. Il vit au sein de sa famille lorsque l'Empereur, déterminé à faire la guerre à la Russie, lui ordonne en (1811) de retourner en Espagne avec sa première qualité, répondant ainsi à la requête de son frère dont la mésentente avec Soult est flagrante. C'est pendant cette seconde période qu'a lieu la retraite de Madrid où il était gouverneur depuis le 11 Juillet (1811) et qu'est donnée la bataille de Vitoria. Joseph, qui désire affronter l'ennemi, ignore Jourdan qui lui conseille d'attendre des renforts et d'envoyer le convoi transportant sa cour et son trésor vers la France. Le Maréchal, malade, ne peut assurer aucun commandement lors du combat, qui s'achève sur une défaite décisive des troupes Françaises. Jourdan perd son bâton de Maréchal lorsque la voiture du Roi est attaquée par les Anglais. A Napoléon qui fait peser sur lui l'entière responsabilité de la défaite, il demande sa mise à la retraite. On a longtemps imputé au Maréchal Jourdan le mauvais succès de cette journée, mais il n'y commande ni de droit ni de fait, et ses conseils éprouvent de nombreuses contradictions.

- Chute de l'Empire et Restauration

Après la bataille de Vitoria, il rentre en France et reste sans activité jusqu'à l'année suivante, où il est néanmoins nommé à la tête de la 19ème Division Militaire, commandement qui est confirmé à la Restauration. Le 3 Avril (1814), il envoie de Rocou son adhésion à tous les actes du Gouvernement Provisoire, est créé Chevalier de Saint-Louis le 2 Juin, et se retire à la campagne après le 26 Mars (1815). Napoléon l'appelle à la Chambre des Pairs au mois de Juin et l'envoie à Besançon en qualité de Gouverneur de cette place et de la 6ème division militaire. Sous la seconde Restauration, il se rallie à nouveau à la Monarchie. Il préside le Conseil de Guerre qui doit juger le Maréchal Ney, et qui se déclare incompétent. Il refuse par la suite la Présidence du nouveau tribunal qui doit juger et condamner son ancien frère d'armes. En (1817), il est nommé Gouverneur de la 7ème division militaire, et le 5 Mars (1819) le Roi l'appelle à la Chambre des Pairs après l'avoir créé "Comte Majorat non Constitué". A la Chambre Haute, il se montre le défenseur des libertés octroyées par la Charte de (1814) et vote avec le Parti Constitutionnel. Lors de la Révolution de (1830), il est Ministre des Affaires Etrangères. Il est ensuite nommé Gouverneur des Invalides. Il meurt à Paris le 23 Novembre (†1833). Les obsèques du Maréchal eurent lieu à l'église des Invalides et ses restes furent déposés dans les caveaux de l'Hôtel. Les papiers personnels de Jean-Baptiste Jourdan sont conservés aux Archives Nationales sous la cote 194AP34. Toute sa vie, Jourdan aura espéré, en vain, le titre de "Duc de Fleurus", mais Napoléon se méfiait de ce Général Républicain auréolé de sa victoire de Fleurus. L’Empereur fait remarquer à Lannes au sujet de ce titre convoité par Jourdan :
    "qu’il (Jourdan) aurait un titre plus beau que le mien car je n’ai jamais remporté une victoire ayant sauvé la France"


- Origine
* Française.
* Surnom- "Le Vainqueur de Fleurus" "Le Père-conscrit"
- Allégeance
* Drapeau du Royaume de France Royaume de France.
* Drapeau du Royaume de France Royaume de France.
* Drapeau de la France République française.
* Drapeau de l'Empire français Empire français.
* Drapeau du Royaume de Naples Royaume de Naples.
* Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne.
* Drapeau de l'Empire français Empire français.
* Royaume de France Royaume de France.
* Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours.
* Drapeau du Royaume de France Royaume de France.
- Distinctions
* Grand-croix de la Légion d'honneur.
* Grand officier et chef de la 16e cohorte.
* Chevalier de Saint-Louis.
* Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit.
- Hommages
* Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 3ème colonne.
- Autres fonctions
* Membre du Conseil des Cinq-Cents.
* Pair de France.


- Arme
* Cavalerie.
* Infanterie.
- Grade
* Général de division.
* Maréchal d'Empire.
- Années de service
* (17781813
- Conflits
* Guerre d'indépendance des États-Unis.
* Guerres de la Révolution.
- Commandement
* Armée de la Moselle.
* Armée de Sambre-et-Meuse.
* Armée du Danube.
* Armée d'Italie.
- Faits d'armes
* Bataille de Jemmapes.
* Bataille de Neerwinden.
* Bataille d'Hondschoote.
* bataille de Wattignies.
* bataille de Fleurus.
* Bataille de Sprimont.
* Bataille de Vitoria.

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