![]() - Femme de lettres Française![]() Elle est la fille
de Marc Pioche de La Vergne, maréchal des camps et armées
du Roi qui mourut en (†1649).
Sa mère, Isabelle Pena à l’habileté de la
pousser dans le monde, lui donne pour parrain Urbain de Maillé,
marquis, maréchal de France et beau frère de Richelieu et
pour marraine Marie Madeleine de Vignerol du Plessis, nièce du
même Richelieu et future duchesse d’Aiguillon. Madame de La
Fayette, bien que née d'une famille noble et appauvrie, les
langues latines, italiennes et l'hébreu faisaient partie de son
quotidien. Boileau la considérait la femme de France qui avait
le plus d'esprit et qui écrivait le mieux. Confidente
d'Henriette d'Angleterre, elle rédigea son histoire. Son talent
littéraire ne fait aucun doute, En
(1651) elle devient demoiselle d’honneur de la Reine Anne
d’Autriche. Puis en (1654) elle se lie d’amitié avec
Henriette d’Angleterre qui séjourne au couvent de
Chaillot. En (1655) elle épouse le frère de la
supérieure du couvent le comte Jean François de La
Fayette qui est son aîné de C’est en (1659) que Mme de La Fayette quitte l’Auvergne et y laisse un mari pas vraiment gênant pour s’installer à Paris, en l'hôtel de Liancourt situé à l’angle des rues Férou et de Vaugirard, où elle tient un salon littéraire. Fréquenté par Gilles Ménage, grammairien et lexicographe; Guy Armand de Gramont, comte de Guiche; Jean Regnault de Segrais, la duchesse d'Aiguillon, sa marraine; le prince de Condé, un confident; Jacques Testu de Belval; Mme de Coulanges; Mme Scarron, future marquise de Maintenon; Charles Irénée Castel de Saint-Pierre; le cardinal de Retz; Mme de Sablé; la marquise de Sévigné, avec qui rappelons-le elle est parente puisque sa mère à épousé l’oncle de la marquise; ainsi que La Rochefoucauld, son tendre ami et figure dominante de ce salon. On
connaît Madame de Lafayette surtout pour son
célèbre Princesse de Clèves publié en
(1678) sous anonymat, texte remarquable, surtout pour la
création des personnages avec une certaine profondeur
psychologique. L'intrigue de La princesse de Clèves se situe
à la cour de Henri II, au milieu du (XVIème
siècle). Pourtant, son style, son langage, et sa morale
austère reflètent bien l'esthétique de la
période classique. Parmi ses autres ouvrages se trouvent |