![]() - Ministre ?![]() Charles Maurice de Talleyrand Périgord, il est issu d’une famille de très vieille noblesse présente à la cour de Louis XV. Né avec un pied bot, ne pouvant pas embrasser la carrière des armes, il est déchu par sa famille de son droit d’aînesse. Il entre alors au séminaire de Saint Sulpice en (1770), soutient sa thèse de théologie en (1774) et est ordonné prêtre en (1779). La même année il devient vicaire général du diocèse de Reims. Évêque d’Autun en (1788), il est élu du clergé aux états généraux de (1789), et nommé membre du comité de la Constitution. Le 4 Novembre (1789), Talleyrand, propose de mettre les biens du clergé à la disposition de la nation pour améliorer l’état des finances. Elu
président de l’Assemblée en (1790), il
célèbre la messe de la Fédération le 14
Juillet au Champs de Mars. En Décembre il prête serment
à la Constitution civile du clergé. Il démissionne
de son diocèse en Janvier (1791), mais toujours
évêque il sacre les Diplomate
à Londres en Février (1792), il est obligé de
partir pour les Etats Unis en (1794), étant mis en accusation
par la Convention suite à la découverte de lettres
compromettantes dans l’armoire de Louis XVI. Il y reste environ Il
aide Bonaparte à préparer le coup d’État du
18 Brumaire, et retrouva son poste sous le Consulat et au
début de l’Empire. En (1804), il est mêlé
à l’enlèvement et à l’assassinat du
duc d’Enghien. Talleyrand négocie ensuite les
Napoléon
le charge encore de recevoir, dans son château de
Valençay, les princes espagnols prisonniers (1808)-(1814). Il
mène alors un double jeu qui lui vaut d’être
disgracié et de perdre sa fonction de Grand Chambellan (1809).
En (1813), Talleyrand refusa de revenir aux Relations
extérieures, ainsi que le lui demande l’Empereur. Le 1er
Avril (1814) il est élu président du gouvernement
provisoire par les sénateurs et signe la convention
d’armistice avec les Alliés. Au retour des Bourbons son
poste de ministre lui est rendu en Mai (1814), le 30 Mai il signe le
Peu
avant sa mort, il se réconcilie avec l’Église qui
l’avait rendu à l’état laïc en (1802).
Pour ce faire il doit signer une lettre de rétractation publique
où il reconnaîtra ses erreurs passées.
Le 17 Mai (1838), il est à l’agonie, il signe enfin sa
|