Glossaire -
Biographies
N-D du Puy 1 -
Chronologie -
Evêques
Cloître -
Extérieur -
Intérieur
- N.D. du Puy en velay
- Présentation
* Culte : Catholique Romain
* Types : Cathédrale, Basilique
* Rattachement : Diocèse du Puy en Velay, siège
* Début des travaux : fin (XIème siècle)
* Fin des travaux : (XIIIème siècle)
* Style : Roman
* Protection : Classée Monument Historique ((1862)- (1889)
* Protection : Patrimoine Mondial (1998)
- Situation
* Pays: France
* Région : Auvergne Rhône Alpes
* Département : Haute Loire
* Ville : Le Puy en Velay
- Historique
Le Puy en Velay est le lieu d'un ancien culte Païen, peut être Celte,
on observe une influence celtique sur la frise du chevet, ou Orientale les bas reliefs du chevet ont adopté des motifs
Orientaux. Plusieurs légendes expliquent l'intérêt porté par les chrétiens à cet endroit, une femme aurait guéri, sur une
dalle phonolithique, qu'on trouve aujourd'hui dans l'église. Elle reçoit l'ordre céleste d'avertir l'évêque St Paulien
de construire une église au Puy.
On raconte aussi qu'un cerf, symbole de
l'âme aux prises avec les tentations du monde, serait apparu pour délimiter dans la neige les traces du Sanctuaire. Enfin,
des vieillards auraient apporté aux évêques Vosy et Scutaire les 1ères reliques de la Vierge. Le Puy devient évêché en
(593). Jusqu'au (IXème siècle), il n'y a pas de pèlerinage vraiment important vers le Puy. A cette époque, le Puy subit
la rivalité de l'abbaye de Monastier.
En (950), l'évêque du Puy Godescalc est le
1er Pèlerin à faire le chemin de St Jacques de Compostelle. Après son retour, le Puy devient le point de départ de
l'une des voies les plus importantes vers la Galice, "via Podiensis". En (1051), l'évêque reçoit le pallium, le Puy est élevé
au rang d'Archevêché. en (1077) commence un pèlerinage suivi, le Puy bénéficie d'abord d'une ferveur populaire avant
d'intéresser les puissants, Adhémar de Monteil, évêque du Puy, est nommé chef de la 1ère croisade en (1095) par le Pape
Urbain II. Le culte se développe sous la protection des Rois et des Papes qui font du Puy un bastion Anti Cathare. De
nombreux conciles y sont tenus et les Papes y effectuent plusieurs visites. Les jubilés attirent les foules et de
nombreuses indulgences sont attachées au Pèlerinage.
Saint Louis fait don d'une Vierge Reliquaire
originaire du Soudan qui est détruite à la Révolution mais dont on a conservé une copie. Au (XIXème siècle), on assiste à
un engouement du culte Marial qui aboutit à une reconnaissance du Dogme de l'Immaculée Conception. La cité Ponote profite
grandement de cette vague qui persiste encore aujourd'hui.
- Description
De facture Romane, la cathédrale N.D.du Puy se dresse au pied du rocher Corneille, un
promontoire d'origine volcanique dominé par une statue en bronze de la Vierge. Erigée au (XIIème siècle), la cathédrale est
insolite du fait de la diversité de ses styles, et témoigne de la richesse passée de l'art Roman. On y trouve de fortes
influences Byzantines en même temps que des structures qui rappellent celles du Sud Ouest de la France. Construite à partir
de pierres volcaniques de divers coloris, la façade polychrome de la cathédrale possède un porche à 3 arcs auquel on
accède par un immense escalier de pierre accessible depuis une rue de la ville. De très belles statues et mosaïques
décorent le portail, tandis que l'intérieur abrite de superbes fresques dorées.
La couleur sombre des pierres donne à
l'intérieur un aspect austère, mais l'on est impressionné par la hauteur des 6 coupoles, l'abondance des voûtes qui
la couronnent et par le soubassement voûté sur lequel elle s’appuie. Le choeur repose directement sur le rocher, mais
pour agrandir la cathédrale aux (XIème siècle) et (XIIème siècle) afin d’accueillir les pèlerins toujours plus nombreux, 4
travées supplémentaires ont été audacieusement construites sur le vide pour rattraper un dénivelé de 17 mètres d’important
piliers soutiennent les hautes arcades. Cette basilique construite en plusieurs campagnes, peut être datée du
(XIème siècle) pour l'abside, le carré du transept et les 2 travées. Toutefois, l'Abside et la coupole centrale ont
été très remaniées entre (1850) et (1865). Un large et long escalier de 134 marches permet d'accéder à la façade Occidentale
faite de pierres Polychromes, de parements mosaïqués, d'arcades en plein cintre et de petits frontons.
- L’art Oriental au Puy
L'aspect Oriental de la cathédrale et de nombreux autres édifices de la ville surprend le visiteur.
Emile Mâle remarquait la ressemblance frappante qui existe entre la mosquée de Cordoue et le cloître du Puy, l'assemblage
de matériaux rouges et blancs de là bas, brique et pierre, se transforme, sur la terre volcanique du Velay, en polychromie
noire et blanche, lave et pierre. Cette influence de l'art Arabe est intimement liée à l'histoire de la ville.
Le 15 Août (1095), à l'occasion de la fête de
l'Assomption célébrée au Puy, le Pape Urbain II annonça la 1ère croisade (1095)-(1098) et désigna l'évêque de la ville,
Adhémar de Monteil, pour la mener à bien. Accompagné d'environ 400 croisés Vellaves du velay, l'auteur du
célèbre "Salve Regina" quitta donc le Puy pour l'Orient. Il fut mortellement blessé lors du siège d'Antioche, mais d'autres
eurent la chance de revenir dans leur patrie. Imprégnés d'une nouvelle culture, ces anciens croisés influencèrent les
créations de leur ville. Dans le même temps, le Puy rassemblait les fidèles en partance et de retour de
St Jacques de Compostelle. Les pèlerins transformés par les oeuvres qu’ils avaient pu découvrir dans l'Espagne alors
occupées par les Arabes, eurent eux aussi un rôle dans la diffusion de l’art Oriental au Puy.
La construction de la Cathédrale actuelle
commence à la fin du (XIème siècle). L'essentiel des travaux est effectué au (XIIème siècle). L'ancienne église est utilisée
comme chevet. On lui ajoute un clocher, un transept puis une nef de 2 travées. Lors d'une 2ème campagne de travaux,
2ème autres travées sont ajoutées avec un porche. Une 3ème campagne permet la construction des dernières travées
qui reposent sur des piliers dans le vide.
Le porche du For est édifié à la fin du
(XIIème siècle). Il est surmonté d'une chapelle au (XVIème siècle). En (1427), un tremblement de terre rend nécessaire
l'ajout d'un gros arc boutant dans la façade. Celui ci sera finalement enlevé à la fin du (XIXème siècle).
Avant le (XVIIIème siècle), l'entrée de l'église se faisait par un souterrain qui débouchait presqu'au niveau du choeur.
Un nouveau passage est créé par l'archevêque Gallard et provoque la fermeture de l'ancien passage. Une entrée latérale
est percée au (XIXème siècle). L'église qui menace ruine subit alors de nombreuses restaurations pas toujours heureuses.
L'architecte Mallay détruit en (1845) une
tour défensive du (XIIème siècle) qui était reliée à la cathédrale par le bâtiment des mâchicoulis. Il fait également
disparaître les fresques du croisillon Sud. Son successeur, l'architecte Mimey (1865) détruit le chevet et le reconstruit
de façon arbitraire. Entre (1885) et (1888), l'architecte Petitgrand reconstitue le clocher pyramidal du chevet. Au
(XXème siècle), des travaux ont permis de retrouver l'entrée initiale de l'église, par un immense escalier débouchant
comme une trappe au coeur de la cathédrale.
- Façade
La façade de la cathédrale se dresse au haut d'un grand escalier. Elle comporte 5 étages
d'architecture en appareil polychrome avec décoration de pierres disposées comme une mosaïque, et provenant des carrières
de la région. Certains ont voulu voir l'origine de cette ornementation Mozarabe dans le nombre considérable d'Espagnols
qui fréquenta, au Moyen Age, le pèlerinage à la Vierge noire. D'autres l'attribuent à l'influence des Croisés. Avec ses
arcs en plein cintre, cette façade appartient au style Roman et peut être datée de la fin du (XIIème siècle).
Un escalier de 102 marches, qui se continue
sous le porche, débouche sous la nef. Cet escalier occupe toute la largeur de l'édifice durant les 2 -1ères travées,
puis se rétrécit pour ne plus avoir que celle de la nef principale pendant les 2 travées suivantes contre les murs
desquelles ont été placées les portes en bois sculpté, qui se trouvaient autrefois sur la façade. Cette curieuse disposition
s'explique par la déclivité du terrain et le manque de place. En raison des foules attirées au (XIIIème siècle) par le
pèlerinage, il fallut agrandir l'église. Comme il n'y avait plus de place sur le rocher, les architectes décidèrent de
construire dans le vide en quelque sorte, pour supporter les nouvelles 3ème et 4ème travées.
L'escalier aboutit à la porte Dorée.
Derrière celle ci 17 marches conduisent au centre de la nef. On aboutit entre les 2 piliers devant lesquels ont
été placées les statues de St Louis et de Jeanne d'Arc, exactement en face du maître autel. Ce qui a permis à un
religieux de dire que "l'on entre dans l'église par le nombril et que l'on en sort par les 2 oreilles".
Les 3 grands portails sont surmontés
d'arcades aveugles. Au dessus, on trouve 3 baies vitrées. Le pignon central est orné d'arcatures aveugles. Il est
entouré de faux clochers ajourés. La polychromie des pierres utilisées constitue la principale beauté de cette façade et
l'inscrit dans le style Roman Auvergnat.
- la porte Dorée
Les pèlerins avaient l'habitude de pénétrer dans l'église en son centre, en passant par un porche
situé en dessous de
l'église. Il comporte 3 travées. Les 2ères sont voûtées d'ogives et encadrées de bas côtés et la 3ème ,
Romane, est entourée de chapelles latérales closes par des portes en bois.
Le programme des portes sculptées peut se lire de bas en haut. Sur la porte Sud, on trouve la Résurrection de Lazare, les
Rameaux, le Baiser de Judas, les Stes femmes au tombeau, la Crucifixion et la Pentecôte. Sur la porte Nord est
représenté le cycle de l'Enfance du Christ. Les travées sont séparées les unes des autres par 10 marches. Au
fond de la 3ème travée, on trouve la pierre des fièvres, un Dolmen sur lequel la Vierge serait apparue et qui serait
depuis à l'origine de guérisons miraculeuses. Cette travée est ornée de fresques d'inspiration Byzantine, Transfiguration,
Vierge en Majesté, peut être peintes par un artiste Arabe. L'association entre l'iconographie de la Vierge et celle du
Christ s'explique par les destinataires de ce décor. Celui ci s'adressait en effet aux Pèlerins du Jubilé qui avait lieu
chaque fois que la fête de l'Annonciation tombait un "Vendredi Saint".
- le Porche du For
Le porche du For est un magnifique morceau d'architecture, datant de l'extrême fin du (XIIème siècle),
situé à l'angle Méridional du chevet et du transept Sud. Il donne sur la place du même nom, du latin forum, en terrasse au dessus des
toits de la vieille ville. Il est voûté d'ogives et est ouvert par des arcades à l'Est et au Sud. Les voussures de ses
arcades sont surmontées d'un arc isolé concentrique relié à la voussure supérieure par des petits pilastres. Un linteau
en Batière du (VIème siècle) couronne la porte dite Papale. Il est orné d'un chrisme et de l'inscription suivante, "scutari
papa vive deo"-"vivez en dieu, Scutaire, père de la patrie". Le nom de porte Papale pourrait venir d'une mauvaise
interprétation du mot papa. Il est néanmoins vrai que ce porche était réservé aux hauts Dignitaires Ecclésiastiques et
aux Papes. Le programme iconographique des chapiteaux et des culots se lit dans le sens des aiguilles d'une montre à
partir d'une main ouverte sculptée dans l'angle du transept et du chevet. Il s'agit de la main du Créateur, d'où partent
des représentations de l'ordre végétal, de l'ordre animal, griffons, de l'ordre humain, un homme et une femme couronnés,
la femme avec une queue de sirène et l'homme s'agrippant au feuillage, symboles de fécondité, et de l'ordre céleste,
têtes couronnées et fleurs dans les voussures. La clef de voûte est ornée d'un dragon ailé.
- le Chevet
Peu de recul est offert au visiteur pour observer le chevet à fond plat. Il présente de riches
décorations à ses niveaux les plus élevés, au dessus de fenêtres en plein cintre. Au niveau inférieur, une frise
d'influence Celtique court sur le mur. En dessous, on trouve de curieux remplois dont l'origine est incertaine.
- le Clocher
Situé derrière le choeur, de manière originale, le clocher pyramidal date du (XIIème siècle).
Haut de 56 mètres, c'est une construction indépendante de l'église. De plan carré, il comprend 7 étages de même dessin,
mais chacun d'eux est marqué par un léger retrait, en sorte que l'édifice fait penser à des cubes superposés. Les étages
supérieurs sont soutenus par des arcs bandés portant des berceaux. Ces arcs prennent appui sur des piles isolées, de
telle sorte qu'à partir du 4ème étage, le poids de la maçonnerie retombe directement sur les piles.
Le clocher est de plus en plus ajouré à
mesure que l'on s'élève du sol au sommet. Le rez de chaussée contient 3 tombeaux, ceux de 2 chanoines et celui
d'un évêque. "C'est à sa forme pyramidale et à son coq, symbole de la vigilance Républicaine" qu'il doit
paraît il, de ne pas avoir été démoli sous la Révolution.
Il a été reconstruit pour la dernière fois
en (1887). Le décor, quasiment impossible à observer sans jumelles, se concentre dans les chapiteaux qui se trouvent aux
angles des différents niveaux. Au 1er niveau, on trouve des ouvriers représentés en u>Atlantes. A l'étage supérieur se
pressent des personnages armés et une Psychomachie, avec des inscriptions pour les 4 vertus Cardinales. Au dessus on
voit un adoubement et une entrée dans un ordre militaire, probablement les Templiers, qui symbolisent le détachement du
monde. Au 3ème niveau sont montrées des scènes de l'Apocalypse, hommes aux prises avec des dragons.
- Visite intérieure
Un des groupements de chapiteaux les plus intéressants se situe entre la 1ère et la
2ème travées, au niveau de l'orgue. Les scènes sont disposées autour d'un pilier cruciforme sur le côté Sud de la nef.
A l'Est se trouve symbolisée une lutte du vice et de la vertu. 2 personnages sont assis de part et d'autre d'une sirène
représentant la tentation, l'homme représentant le bien est accompagné d'un dragon ailé, l'autre s'accroche au feuillage et
est accompagné d'un animal à tête humaine.
Sur la colonne de l'angle Nord-Est, des
hommes en tirent d'autres vers le ciel par les cheveux. Au Nord, partiellement masqué par l'orgue, le Ciel est représenté
par l'Agneau et les vieillards. A l'Ouest, on trouve des personnages à mi corps s'inscrivant dans des volutes ou des
feuillages. Au Sud du pilier, on voit des végétaux, ordre végétal, un animal à queue de poissons, ordre aquatique,
un animal à queue retournée, ordre terrestre et un aigle ordre céleste. On voit également plusieurs chapiteaux
représentant des hommes assis dans un décor végétal et qui tiennent un phylactère.
A la croisée du transept, marquée par
4 piles rectangulaires à colonnes engagées, s'élève une tour octogonale surmontée d'une coupole. Les bras du transept,
voûtés en plein cintre, comportent des tribunes sous lesquelles sont aménagées des chapelles. 2 baies cintrées
éclairent les tribunes. Dans les chapelles situées sous la tribune du transept Nord, on voit des fresques représentant les
Stes femmes au tombeau et le supplice de Ste Catherine. Dans la tribune nord, on peut voir des fresques
consacrées à St Michel, au jugement de Salomon, à St Etienne écrasant un dragon et à une scène de martyre. Dans la
tribune Sud, on trouve des peintures plus récentes relatives aux Prophètes et aux Rois de l'ancien testament ainsi qu'à des
scènes montrant le Christ instituant l'Eglise. Le choeur à fond plat est voûté en berceau cintré. Il est éclairé par
plusieurs baies en plein cintre. On y trouve une Vierge Noire qui n'est pas celle que l'on voyait initialement au Puy.
- la Nef
L'escalier principal grimpe sous les travées de la nef et débouche en face du choeur. La nef est
bordée de collatéraux voûtés d'arêtes qui fournissent l'éclairage par de grandes baies cintrées. En plan, cette église
offre la forme de la croix latine et comprend une nef à 6 travées à laquelle sont accolées 2 bas côtés de même
hauteur, un transept saillant, dont chaque bras se termine par 2 Absidioles jumelles au dessus desquelles se trouve
une tribune, l'édifice s'achève par une Abside rectangulaire flanquée de 2 Absidioles à chevet plat. Les 6 travées de
la nef sont voûtées de coupoles barlongues supportées par des trompes en cul de four, le carré du transept est couvert
d'une tour Octogonale ajourée par 2 étages de fenêtres et terminée par une coupole. Cette tour repose sur 4 grosses
piles flanquées de colonnes engagées qui prennent appui sur un énorme socle rectangulaire de 2 mètres de hauteur. Le passage
du plan carré se fait au moyen de trompes en Cul de Four.
Cette tour servait autrefois de clocher et
était appelée soit le, petit Campanier, soit, le clocher Angélique. Les bas côtés sont couverts de voûtes d'arêtes, sauf en
ce qui concerne les 2 travées Ouest qui ont reçu des voûtes sur croisées d'ogives. Les seules travées intactes
3ème et 4ème ainsi que le clocher remontent au milieu du (XIIème siècle). Quant aux autres travées et à la façade, elles
datent de la fin du (XIIème siècle).
On verra dans ce sanctuaire un grand tableau
bas côté Sud peint par Giraud, célébrant le Jubilé de (1864). Le Jubilé du Puy étant un des plus anciens existant au monde.
On verra également un Chemin de Croix en émail et, au revers de la façade, un beau relief en bois doré du (XVIIIème siècle),
représentant St André crucifié.
La Chaire, remarquable, est de la fin du
(XVIIIème siècle). Le Maître Autel, édifié aux frais du Chapitre de N.D., est l’oeuvre de Jean Claude Portal. Il est
orné d'un bas relief montrant la scène de l'Annonciation et surmonté d'un Pélican. Des bronzes du célèbre Caffieri le
décorent. C'est sur le maître autel qu'est placée la célèbre Vierge couronnée le 8 juin (1856) qui a remplacé l'antique
statue brûlée place du Martouret.
L'abside est décorée de peintures modernes,
mais il subsiste, dans le croisillon Nord, des fresques paraissant dater du (XIème siècle). Ce sont celles qui représentent
les Stes Femmes au tombeau, au dessus de l'autel du Sacré Coeur, et un St Michel géant, dans la tribune. Enfin, 2
beaux tableaux exécutés au (XVIIème siècle) servent d'ex voto en souvenir des pestes de (1630) et (1653).
Dans la 3ème travée du bas côté Nord
s'ouvre la chapelle des reliques, qui occupe l'étage supérieur du bâtiment dit des mâchicoulis. Ce vaste vaisseau,
couvert d'un berceau brisé monté sur doubleaux, était autrefois divisé par un plancher et possédait 2 étages. Au
rez de chaussée se trouvait la bibliothèque du Chapitre, au dessus la salle des États du Velay. On y admire une magnifique
fresque représentant les Arts libéraux, datant de la fin du (XVème siècle), et dont on ignore l'auteur. Découverte par
Prosper Mérimée en (1850), elle est malheureusement incomplète et ne montre que 4 des 7 arts, la Grammaire avec
Priscien, la Logique avec Aristote, la Rhétorique avec Cicéron et la Musique avec Tubalcaïn.
Les coupoles des 2 -1ère travées
Occidentales de la nef, non appareillées, reposent directement sur les trompes d'angle et sur les portions de mur
surmontant les fenêtres, des particularités qui les distinguent des 2 coupoles suivantes.
- A voir
* Statue de N.D.du Puy, Vierge Noire.
* Statue de St Jacques.
* Sous le porche, portes en bois sculptés du (XIIème siècle) représentant des épisodes de la vie du Christ.
* Le trésor de la sacristie et celui d’Art religieux au dessus du cloître.
* Le Baptistère St Jean, à proximité, qui renferme des expositions estivales.
* Les fresques d’influence Byzantine et Italienne sous le proche et dans le transept Nord, en particulier celle de St
Michel.
* Dans la sacristie, il y a un livre d’or réservé aux Pèlerins.
Haut de page
|