Glossaire -
Biographies La Major - Evêques Photos - Ste Marie
- historiqueLa Cathédrale de Ste Marie Majeure la Major qui évoque l'Orient par son style Romano Byzantin,
est la Cathédrale de Marseille. Elle a été construite dans la - HistoriqueDepuis le (Vème siècle) plusieurs édifices religieux se succédent à cet emplacement.
La cathédrale, dite la Nouvelle Major s’élève à l'Ouest des vestiges de l’église Romane dite de la Vieille Major.
Mais les destructions et les fondations nécessaires à l’implantation de la nouvelle cathédrale ont par ailleurs révélé
l’existence d’une - La cathédrale primitiveDe la cathédrale primitive, il ne reste pas grand chose. Plusieurs fragments de pavements en mosaïque
sont retrouvés lors de la construction de la nouvelle Major au (XIXème siècle), en même temps que le baptistère primitif.
Ces vestiges ont disparu et ne nous sont connus que par la description que Roustan a laissé. Des fouilles plus récentes
menées par Paone ont rencontré d'autres fragments de mosaïque dans la dernière travée de la nef conservée. Quelques
fragments de mur en calcaire rose de la Couronne montrent que le matériau utilisé était semblable à celle de la cathédrale
Romane. En comparant ces découvertes avec celles du (XIXème siècle), il apparait que la cathédrale primitive devait faire
plus de Une restauration a eu lieu à l'époque Carolingienne, plusieurs décors sculptés conservés, à motifs d'entrelacs, sont caractéristiques de cette période. Par la suite, c'est l'évêque Pons Ier qui fait reconstruire l'abside au milieu du (XIème siècle) La construction se distingue de la cathédrale primitive par l'emploi du calcaire blanc. - La vieille MajorLa Major du (XVIIème siècle) est entièrement reconstruite au milieu du (XIIème siècle). Construite en pierre rose de La Couronne, selon un plan en Croix Latine, la cathédrale Romane est un très bel exemple d'architecture Romane Provençale. Elle comprend un Choeur à Abside, avec Absidioles et des bas côtés. Elle est voûtée en berceau, avec une coupole octogonale sur trompes à la croisée du transept et une demi coupole sur l'abside heptagonale en cul de four. Le clocher n'a été édifié qu'au (XIVème siècle). Entre le (XVème siècle) et le (XVIIIème siècle), une travée est ajoutée, avec une travée transversale sur la face Nord. Le décor de l'ancienne cathédrale est composé essentiellement de l'autel de St Lazare, (XVème siècle),
en marbre de Carrare sculpté de (1475) à (1481) par Franjo Vranjanin, dit Francesco Laurana, sculpteur Croate de l'école
Italienne. Il est situé dans le croisillon Nord du transept, qui présente une arcature jumelée de style Renaissance, une
des La destruction de l'ancienne cathédrale de la Major, qui s'étendait jusqu'au bord de mer, est décidée en (1852), pour
permettre la construction de la nouvelle cathédrale. Mais, les protestations en (1853) de la Société française pour la
conservation des monuments et la pression de l'opinion populaire permettent de la sauver de la destruction totale et de
conserver ce qui en subsiste après le début des travaux, le choeur et une travée. Elle est donc amputée de - La nouvelle MajorSte Marie Majeure est la seule cathédrale édifiée en France au (XIXème siècle), où l'on n'en
avait pas construit depuis Décidée par Mgr Eugène de Mazenod, qui sollicite les autorités, comme il se doit en régime Concordataire,
la construction d’une nouvelle cathédrale est entreprise en (1852). C’est le Prince Président Louis Napoléon Bonaparte qui
en pose la Le plan en Croix Latine est conçu par Léon Vaudoyer dans le style Romano Byzantin déjà expérimenté à N.D.de la Garde. Mais ici, c’est dans des dimensions plus importante que l’architecte va exercer son art. La présence simultanée de clochers et de coupoles est due à la volonté de l' architecte de faire référence à l'Occident et à l'Orient, sur le modèle de N.D.des Doms à Avignon. Mais, ses dômes et ses coupoles rappellent ceux des églises d'Istanbul. Structurée comme un édifice Tripartite composé d’un portique monumental encadré de - les ArchitectesLéon Vaudoyer décède en (†1872). L'architecte nîmois Jacques Henri Esperandieu, collaborateur de Léon Vaudoyer, lui succède et mène à bien la pose des charpentes métalliques et la réalisation des coupoles. Il décède à son tour en (†1874). C’est Henri Antoine Révoil qui achève la construction, s’attachant plus particulièrement à la décoration, mosaïques, sculptures, bronze, en compagnie des inspecteurs Errard, Mouren et Joly. La décoration intérieure est en Marbre et Porphyre, inspirée par le style Byzantin. Les coupoles et les balustrades sont décorées avec des éléments empruntés aux cathédrales de Lucques et de Sienne. La nouveauté du décor tient surtout à l'importance des cycles de mosaïque. Il remet la cathédrale à Mgr Jean Louis Robert le 30 Novembre (1893). Celle ci est érigée en Basilique Mineure le 24 Janvier (1896) par le pape Léon XIII, et consacrée le 6 Mai (1897). |