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- Composition des grands fiefs

Le fief est l'ensemble des choses tenues d'un seigneur, par une personne ou plusieurs personnes en commun. La pluralité des teneurs s'explique généralement par des règlements de succession. Dans le cas d'indivision, le fief est tenu par des Parsonniers. S'il y a eu partage, on a désigné un répondant, le Chemier, qui fait l'hommage et la déclaration au nom de tous les participants, les autres tiennent leur part du Chemier, en Parage. Certains fiefs ont pour siège une maison rurale, appelée Herbergement, flanquée d'une exploitation agricole nommée Gaignerie, qui assure pour partie au moins l'entretien des détenteurs. En dehors des terres de la gaignerie, le domaine peut consister en jardins attenants à l'herbergement, en vignes et en prés, qui sont affermés ou exploités directement, et parfois en bois. Aux revenus du domaine s'ajoutent diverses rentes, plus ou moins importantes, en monnaie ou en nature, perçues sur des terres cultivées, des vignes, tenues par des particuliers à charge de devoirs annuels appelés cens, terrages, dîmes, gardes, recepts. Ces terres peuvent être plus ou moins éloignées de l'herbergement. Quand un détenteur de fief acquiert des terres ou des rentes, il est tenu de déclarer son acquisition au seigneur et les agents de ce dernier ajoutent les terres et les rentes au fief, au besoin en modifiant le Devoir. Dans la présentation qui suit, les fiefs à un ou plusieurs herbergements sont traités séparément, les autres sont réunis sous le titre les petits fiefs.

- Le fief de Jeanne de Chitré

La tour de Chitré et l'herbergement avec ses appartenances, avec toute justice haute et basse en la terre de "Chitré, de Savigny, de Rives, de Vouneuil, et en terroir de Chitré et en certains lieux à Prinçay et à Availles. Son "moulin et son écluse sur la Vienne, avec la pêcherie, les écluses, les bouchaux dispositif de pêche, souvent annexé à un moulin. et les rivières, "Rivière a ici le sens ancien de rive d'un cours d'eau, de ladite eau appartenant à elle et à ceux qui les tiennent d'elle". Ses terres, ses coutures terre habituellement cultivée, et les arbres qui y croissent, son clos et plusieurs vignes et le colombier et plusieurs autres terres et vignes, en terroir ou en terroirs susdits. Son charrau pour la valeur du mot charrau ou charraut, charraut ou grange, voir dans le fief de Jolivet de Villeneuve, et le colombier et les landes appartenant à ce charrau et les bois Guillaume, le bois de la Main u>Ferme, les pâturages et les garennes à grosses bêtes et à menues à la maison de la Vau. Tout ses prés à "Chitré, Savigny", de part et d'autre de la Vienne, l'étang de Savigny et appartenances de cet étang. Toutes les choses qu'elle a à "Vangueil, de la paroisse d'Archigny, et d'Availle, de Prinçay, de St Cerdre St Cyr, de Vouneuilé, soit en "terres, en vignes, en prés, en bois, en cens, en maisons, en rentes, en chapons, en gelines, en dîmes, en terrages, en terroirs ou autres choses", toutes les choses que ses hommes coutumiers, personnes tenant à "cens, terrage", en application de contrats de concession perpétuelle, plus ou moins anciens, tiennent d'elle, en "vignes, maisons ou autres choses". 8 hommages liges y sont rattachés, auxquels s'ajoutent des tenures en parage. Rappelons que le seul devoir mentionné consiste en 40livres à mutation de Seigneur.

- Le fief de Jean du Rivau, valet

Pour l'essentiel, il est constitué par l'herbergement de Loubressay avec ses appartenances : terres gaignables terre labourable. et non gaignables, "vignes, bois, prés, dîmes, terrages, cens, taillées, chapons, gelines" et toutes rentes qu'il a en la paroisse de Bonnes et aux environs. Il n'est pas fait mention de gaignerie. S'y ajoutent un pré aux environs des Barballières, des terrages sur le quart du Bois aux Roys, en la paroisse de Bonneuil, 3 provendiers de froment et 3 chapons de rente à la Galisière. De plus, sont tenues de lui, en parage, par Aimeri du Rivau, valet, un herbergement à l'Erpinière, avec ses appartenances, des "terres, vignes, bois, dîmes, terrages, cens, chapons, gelines et autres rentes", en la paroisse de , un herbergement, un four et des cens dans la ville de Chauvigny, du blé et des rentes à la Caronnière des dîmes, terrages, cens, taillées, chapons et gelines en la paroisse de Paizay et aux environs. Enfin, 3 hommages sont dus à Aimeri du Rivau, pour la même cause, par Aimeri de Chauvigny, valet, par Hamon pour une terre située entre les Barballières et les moulins aux Nonnains, Le moulin des Dames, par Jean Beaupuy, prêtre.

- Le fief du seigneur de Morthemer

La déclaration en est faite par Guillaume de Gorville, en qualité de tuteur de mineurs. Il comprend le bois de la Leigne, des rentes dans la paroisse de Pouzioux et dans le village de St Martin, en "tailles, terrages, dîmes, cens, poules et poulets et autres choses", qui peuvent valoir environ 28 livres de rente, plus 8 livres de rente environ dans la châtellenie de St Savin, plus 11 hommages, parmi lesquels ceux de Gilet de Lorières, de Chauvigny, et de Jean, prieur de St Martin. Les biens sur lesquels portent ces hommages ne sont pas localisés, sauf un, dans la paroisse de Leignes. Ce fief est exempt de devoir.

- Le fief d'Hamon de Chauvigny

Ce n'est pas le plus important mais il est transcrit le 1er et c'est le seul qui fasse l'objet de plusieurs déclarations. Son originalité consiste dans le fait qu'il se compose uniquement d'un héritage de femme et d'une importante acquisition réalisée dans des circonstances obscures. La 1ère déclaration, qui est datée du 28 Avril (1309), est baillée au châtelain de Chauvigny, nommé Hugues de Montfaucon. Du chef de sa femme Jeanne, Hamon déclare tenir l'herbergement de la Talbâtière, avec colombier et gaignerie. A cette maison sont rattachées diverses rentes, surtout de menus cens en deniers, sur des terroirs dont plusieurs, d'ailleurs, ne peuvent être identifiés aujourd'hui. L'ensemble est d'un faible rapport, de sorte que l'exploitation agricole doit lui procurer l'essentiel de ses revenus. A chaque fois que l'occasion lui en est donnée, il rachète les terrains de sa censive, nom générique des terres tenues de lui à cens, terrage, complant, pour les incorporer au domaine. L'acquisition est un ancien fief de Guy Clerbaud, qui est d'une autre nature. Ce fief consiste en 10 hommages, dont 3 au devoir d'un roncin cheval de charge. Il s'agit d'une partie du fief tenu jadis par les Sennebaud. Parmi les hommages, on remarque celui de Guyot Barbe pour l'herbergement de la Molle et ses appartenances, celui de Jean Goupil pour l'herbergement du Pin St Savinoux sur le chemin de St Savin et ses appartenances. La déclaration ayant paru suspecte aux vérificateurs, Hamon a délivré une déclaration complémentaire dans laquelle il dit, entre autres choses, avoir, affermé ou acensé, à Guy Clerbaud tout ce que celui ci tenait de l'évêque en fiefs et arrière fiefs, pour 10 livres de rente assises sur l'héritage de sa femme.

Guy Clerbaud devait tenir la rente d'Hamon, à hommage, et la rente et le fief sont revenus à Hamon, tant pour faute d'homme que pour autre cause. Une telle déclaration exigeait certainement des précisions mais on n'en trouve pas trace dans le cartulaire. Toujours est il que la droiture d'Hamon est mise en cause par plusieurs déclarants qui affirment que ce dernier détient injustement des choses à leur détriment. Un certain Pré Cornet, en particulier, que Hamon déclare parmi les dépendances de la Talbâtière, est désigné dans leur fief par d'autres. Le personnage est connu d'autre part par un différend avec le sénéchal de la baronnie. Hamon vendant son vin, en taverne, à sa maison de la Talbâtière, durant le temps d'interdiction prévu par la coutume locale, les agents du sénéchal ont saisi ses mesures. Il s'en est suivi une série d'instances, jusqu'au parlement de Paris inclusivement. Les procédures relatives aux droits coutumiers ne sont pas rares, celle ci met en évidence le mode de vie des détenteurs de petits fiefs, qui peuvent se muer en débitants de boissons. Bien qu'il soit souvent appelé Hamon de Chauvigny, le personnage est aussi dit Hamon de St Pourçain, de sorte qu'il est probablement originaire d'un autre diocèse.

- Le fief de Jolivet de Villeneuve

Il comporte un herbergement mais aussi une charge de Sergentise, c'est à dire une mission de sergent pour le seigneur. L'herbergement est sis à Villeneuve, en dépend un petit territoire ainsi délimité, près les Églises proche de "Chauvigny, jusqu'au Puy de Servon, du Puy de Servon à Chateyllon, jusqu'aux Ouillères, les Ouillères, St Pierre les Eglises, des Ouillères jusqu'au Chêne So, du Chêne So jusqu'à la Guillonnère, St Pierre les Eglises, du Guillonnière jusqu'aux Églises . A l'intérieur de ce territoire, des personnes tiennent de Jolivet, en parage, "maisons, courtillages, terres, vignes, bois, herbergement". A cet ensemble s'ajoute un autre petit territoire, autour d'Epran, dont les limites sont indiquées mais en des termes difficiles à interpréter. Le déclarant partage sa sergentise avec des Parageurs. Celle ci consiste à garder le Charraut ou Grange de l'évêque où sont conduites les parts de récolte prélevées pour ce dernier au titre de la dîme et du terrage. Les réparations ou aménagements à faire à cette grange sont effectués avec du merrain prélevé dans un bois de l'évêque, mais aux dépens du déclarant, sauf les dépens des bêtes. Jolivet doit fournir un homme pour contrôler la dîme de vendange due à l'évêque dans sa Baillie. Il parcourt cette baillie pour avertir les habitants des Bians "prestation en service". qui leur incombent et des tailles auxquels ils sont soumis dans l'exercice de cette mission, il est nourri gratuitement par ces habitants. Il est responsable du bornage des terres et surveille le mesurage en jalons. En rémunération de sa charge, il perçoit une fraction de ce que perçoit l'évêque, en "blés, vendange, chanvres, noix, agneaux, pourceaux, laine, et la totalité des balles, en toute paille, excepté seigle et froment".

- Le fief de Jean de la Talbâtière, valet

L'originalité de cette déclaration, c'est que sa transcription est une de celles qui laissent le plus à désirer. En effet, le déclarant est appelé Jean du Codroy, clerc, dans le titre, Jean de la Talbâtière, valet, au début, et Jean de Charrasson en fin d'acte. Tout indique que l'ensemble du fief a jadis été tenu par un Airaud Cordou, mais rien ne permet de savoir comment Jean l'a acquis. Le fief comprend 2 herbergements, le 1er dans la déclaration est situé à Chauvigny, jouxte la maison du chantre de Chauvigny, mais une partie, la salle et le verger, est tenue de la Vicomtesse de Châtellerault. Comme la salle est dite orientée, vers l'eau, on peut supposer que l'herbergement se situe en ville basse, en dépendent, entre autres choses, la "dîme et les cens de prés situés au dessus du moulin des Dames, un droit de pâturage pour les porcs de la maison dans les bois du Seigneur, sans payer le Pasquier", 2 sous de cens sur un moulin sur la Vienne, le droit de prélever des pots sur les potiers de l'Epinasse, lors des foires et marchés de Chauvigny, pour l'usage de cette maison, 5 sous de rente sur les boutiques de la rue du pont, à Chauvigny, un fondis sis devant la Roche Boursaud, à Chauvigny. Le 2ème herbergement est celui de la Maresche, près de Bellefonds. Il comporte en annexe une gaignerie estimée à la rente annuelle de 12 mines de blé, mesure de Chauvigny. Quelques autres revenus y sont rattachés. A l'Erpinière, Jean perçoit quelques deniers de cens. Dans la région d'Archigny, il tient des prés sur l'Ozon, entre le moulin de Chaurat et la Limousinière, et plusieurs rentes, dont une assise sur le moulin de Clairet. A l'Epinasse et aux environs, il a en domaine les bois Cordou, plus de nombreuses rentes en froment, en chapons, en monnaie. C'est évidemment sa seigneurie à l'Epinasse qui explique son droit de prélever des pots sur les potiers du lieu, quand ceux ci viennent vendre leur production à Chauvigny, à l'occasion des foires et marchés.

- Le fief d'Ainor, dame de la Garnière, commune de Pouzioux

Le centre en est l'herbergement de Migné, avec les appartenances et la gaignerie. Le domaine comprend en outre le bois du Gon et le bois de Vlez, un quartier de pré en un lieu joliment appelé, le Fuseau à la Fée, des vignes, notamment à Servouzeet à la Vigne aux Roux, une maison à Chauvigny avec une cave et des jardins attenants. Ainor perçoit des rentes diverses, cens, dîmes, taillées, terrages, sur des vignes et des terres, à Migné, Servouze, Bolin, Pressec, la Bedourie. A Chauvigny, elle dispose de 8 sous environ de cens, probablement sur le terroir des Pruniers, et de la dîme d'entre le pont et la maison d'Artiges, qui est estimée à 3 mines de blé à la mesure de Chauvigny et que tient d'elle en parage sa soeur, Alaïs de Barbères de Ché. Elle reçoit 5 hommages, pour des terrages, des cens, des gardes, des dîmes et même une gaignerie.

- Le fief de Guillaume du Poiz, chevalier

Il consiste en l'herbergement du Ry, commune de Pouzioux, et les appartenances, avec toute justice, dans les paroisses de Pouzioux les Églises, St Martin la Rivière, la Chapelle Viviers, Leignes et Fleix. Guillaume l'estime à environ 30 livres de rente annuelle. Il reçoit en outre 2 hommages. L'un porte sur un terroir ainsi délimité, de la Broce Samoau à la maison de la Boutaude, de là à la maison du Civaut de Leignes, de là à la Vauchevine et de là à la Broce Samoau. L'autre concerne ce que le détenteur tient de lui en la châtellenie de Chauvigny, ce qui est pour le moins imprécis.

- Le fief de Bourgeois Buffet

Ce personnage déclare l'herbergement de la Pontonnière, commune de St Martial, avec ses dépendances de terres, bois et vignes. Il n'est pas question de gaignerie. A ceci s'ajoutent quelques rentes, en cens, dîmes et froment, notamment sur une terre sise près de l'église de Bonnes.

- Le fief de Jean Berlès

Il est bien délimité, entre, la cornière du bois de Mareuille, du côté des murs qui furent jadis à Autort de l'Age, jusqu'au bois Cordou, le long de la voie entre la Mareuille et sa maison, de là jusqu'à la terre de Guillaume Karron qui est au dessus du pré du Marais appartenant au déclarant, de là à la croix de la Molle et de la croix de la Molle à la cornière de Mareuille. A l'intérieur de ces limites, sont sa maison, appelée le Charraut Berles aujourd'hui la Brelaisière, une vigne contiguë, des terres, vignes, prés et bois. On remarque que la résidence qui est le centre du fief est appelée maison et non herbergement.

- Le fief de Jean Chevillé

Il comprend un herbergement à Tessec, avec des appartenances qui sont clairement désignées, une touche de bois près de l'herbergement, 7 pièces de terre dont une contiguë au bois, une à Miraviau, une à la Pontonnière, une appelée le Peruzo, une au Souci, une appelée le Vigneau et une appelée la terre de la Croix, plus 2 pièces de vigne, sises à la Carte et à Chantegeay. Le mode d'exploitation n'est pas indiqué. Jean Chevillé estime le tout à environ 1000 sous de rente annuelle. A ce modeste revenu s'ajoutent des rentes, notamment aux Davières et à Chantegeay, pour un total de 27 sous, 7 à 8 mines de blé et 2 sommes de vin. Le déclarant reçoit en outre l'hommage de Phelippon du Coudroy, pour un autre herbergement à Tessec, sis près du sien. De cet herbergement dépendent une pièce de terre attenante, 2 pièces près des terres de Jean Chevillé et une autre sise entre le village du Bois et les Davières, plus une pièce de vigne contiguë à une autre terre de Jean Chevillé. L'ensemble peut valoir 100 sous de rente.

- Le fief d'Hodonin du Poiz, damoiseau

Il s'ordonne autour d'un herbergement aux Groges, avec appartenances, dans tout le terroir des Groges, gaignerie, garenne, pré, un bois, terrages, tailles, cens de Petit Bonaz, avenage des Groges, de Beauvais, poules aux Groges, à Beauvais et au Charrau. Hodonin ajoute, toutes les choses qu'il a dans le terroir de la Bedourie, 10 mines de blé de rente annuelle dans le terroir des dîmes et terrages des Barballières et de Tessec, lesquelles 10 mines de blé Hamon de Chauvigny, qu'il tient et exploite injustement. Il a aussi une maison, dans le bourg de Chauvigny, que tient de lui Aimeri du Rivau.

- Le fief de Guy Herbert, chevecier de St Pierre de Chauvigny

Ce fief, acquis par succession paternelle et relevant auparavant de Guy de Montléon, consiste uniquement en l'herbergement de Monts, avec appartenances et gaignerie, plus la moitié des cens sur les terres et les vignes du plan de Monts, et quelques maisons, du château.

- Le fief de Pierre Bonneau, clerc, d'Archigny

Il se compose de terres, de vignes et de rentes, tenues personnellement par le déclarant, et de choses tenues de lui en parage. Terres et vignes sont situées aux environs d'Archigny. Les rentes, assises sur des biens sis notamment à Jolines et à Cléret, représentent 20 sous, 5 chapons, 1 poule et des terrages. Ce fief comporte 3 herbergements mais ceux ci sont tenus du déclarant en parage. Ils sont situés au Breuil, comportent chacun treilles et appartenances, terres et parts d'un bois appelé bois de Poysanc et chacun doit au déclarant un tiers de livre de cire, de 3 en 3 ans.

- Le fief d'Étienne Berouart, d'Archigny

Le centre n'en est pas dit herbergement mais maison du Breuil, avec vigne attenante. Le domaine comprend 8 pièces de terre, au bourg ou aux environs, 3 pièces de vigne au clos de Marescot, joignant à l'évêque, 2 pièces de pré, la moitié de la grange de Boutigny et des appartenances, qui valent 3 mines de blé. Les rentes consistent en quelques sous, du froment, et notamment 3 provendiers de froment, 2 chapons et 15 deniers sur les terrages de Tessec, dans la paroisse St Martial de Chauvigny.

- Le fief de feu Jean Polart

La déclaration est faite par sa veuve. Elle concerne un herbergement non localisé, mais probablement sis à Archigny ou aux environs, des terres, 4 pièces de vigne dont 3 au clos de Marescot tenant aux vignes de l'évêque, 2 prés près d'Archigny, puis diverses rentes en deniers, froment, avoine, sur des biens aux environs d'Archigny.

- Le fief de Simon Raoul

Il comprend un herbergement au Breuil, tenant au chemin de Chavart, près d'Archigny, avec, en domaine, 3 pièces de terre, dont l'une tient à un pré de l'évêque, un bois tenant à l'Ozon, une pièce de vigne tenant à l'herbergement, une autre au chemin, venant du moulin de Chavart, 4 pièces de pré aux environs des éléments précédents. Les rentes consistent en 30 sous, une portion des terrages des Chènevières de Villaine, une poule et un chapon.

- Le fief de Guyot Barbe, valet

Les 4 fiefs précédents sont situés aux environs d'Archigny. Nous revenons à Chauvigny avec ce fief, que nous avons réservé pour la fin, parce qu'il est déclaré comme relevant d'Hamon de Chauvigny donc arrière fief de l'évêque. Il comprend l'herbergement de la Molle avec ses appartenances, dîme, terrage et cens à la Molle, de menus cens, sur la terre du verger de Gâte Râpe, sur 4 ou 5 maisons mal localisées mais probablement en ville, et des terres à Briselate, en comparsonnerie, qui sont affermées.

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